Site pour mieux connaître Dieu et l'Église catholique

Auteur/autrice : Cat-modératrice Page 5 sur 7

Qui donc est l’Épouse de Jésus ? 2/3

Temps de lecture estimé : 3 min 30

Arbre mort dans la lumière du lever du jour - Photo Andy Beecroft

Deuxième partie : Un mariage qui libère de la peur de la lumière

Le premier signe de la communion brisée après la chute (le péché originelle d’Ève et Adam) fut la honte et la volonté de se cacher par peur de Dieu1. L’un des principaux fruits annoncés de la mission de salut du Christ, c’est de pouvoir dire à ceux qui se cachent : « Montrez-vous ! »

Moi, le Seigneur, je t’ai appelé dans la justice,
je t’ai saisi par la main, et je t’ai modelé,
j’ai fait de toi l’alliance du peuple,
la lumière des nations,
pour ouvrir les yeux des aveugles,
pour extraire du cachot le prisonnier,
et de la prison ceux qui habitent les ténèbres2. (Premier chant du Serviteur)

Ainsi par le Seigneur :
Au temps de la faveur je t’ai exaucé,
au jour du salut je t’ai secouru.
Je t’ai façonné et j’ai fait de toi l’alliance d’un peuple
pour relever le pays,
pour restituer les héritages dévastés,
pour dire aux captifs : « Sortez »,
à ceux qui sont dans les ténèbres : « Montrez-vous3. » (Deuxième chant du Serviteur)

Qui donc est l’Épouse de Jésus ? 1/3

Temps de lecture estimé : 5 min 30

Le mariage mystique de sainte Catherine de Sienne, tableau de Pinturicchio, 2e moitié du XVe siècle
Le mariage mystique de Sainte Catherine de Sienne

Première partie : Une Épouse sainte et immaculée ?
 

Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église : il s’est livré pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant par le bain d’eau qu’une parole accompagne ; car il voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride ni rien de tel, mais sainte et immaculée. […] Voici donc que l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair : ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église. (Ep 5, 25-32)

Comment évangéliser le monde, selon Jean-Paul II

Temps de lecture estimé : 4 min 30

Sur le chapitre V de l’encyclique Redemptoris Missio – Première partie : § 41 à 47
 

Pier Giorgio Frassati, jeune laïc italien qui donna le témoignage de l'amour du Christ à travers une vie en apparence ordinaire
Pier Giorgio Frassati, jeune laïc italien qui donna le témoignage de l’amour du Christ à travers une vie en apparence ordinaire

Dieu veut agir à travers son Église pour accomplir jusqu’au bout son projet d’amour sur l’humanité.

L’activité missionnaire est tout simplement la collaboration avec Dieu, pour permettre la réalisation de son projet de Salut dans le monde et dans l’histoire.

Quels sont les chemins suivis par l’Église pour arriver à ce résultat ?

« Les horizons immenses de la mission ad gentes »

Temps de lecture estimé : 4 min

Sur le chapitre IV de l’encyclique Redemptoris Missio.

À l’intérieur de l’unique mission de l’Église, on peut distinguer trois situations :

– La mission ad gentes (qui s’adresse à des non-chrétiens)

– L’activité pastorale de l’Église, là où elle est bien implantée.

– La « nouvelle évangélisation » ou « réévangélisation » là où les baptisés ne vivent plus leur foi.

Le carême, temps de grâces et de joie pour les faibles

Dossier Carême (2013)

Pour mieux vivre le temps du carême

Mercredi des cendres

Il est encore temps d’entrer dans la grâce du carême !

Beaucoup de catholiques, y compris parfois moi-même, perçoivent le carême comme un mauvais moment à passer, un temps de tristesse où nous sommes confrontés au mal qui est en nous sans réussir à en triompher, ni même à s’améliorer.

« Je suis triste pendant le carême parce que c’est un temps où je pense à mes péchés »

Temps de lecture estimé : 1 min 30

Jésus prenant la main d'Ève, peinture de Jérôme Bosch, 1500

Oui, c’est à cause du péché des hommes que Jésus a souffert. Il est bon de se repentir de ses péchés, mais pas de se laisser envahir par la tristesse. Le carême devrait plutôt être un temps de joie dans l’attente de la célébration de notre Rédemption.

Accepter de se laisser sauver, accepter d’être un pécheur qui a besoin qu’un autre donne sa vie pour moi, c’est très difficile, encore plus difficile que de jeûner.

Jésus m’invite à entrer dans la joie et la gratitude devant son amour qui me rend ma dignité, plutôt que de garder le regard centré sur moi-même, car je préférerais être pur(e) et n’avoir pas besoin d’être sauvé(e).

Pourtant, quelle grâce de se savoir pécheur sauvé : il y a plus de joie dans le Royaume de Dieu pour un pécheur qui accueille le salut, que pour un juste qui n’a pas besoin de salut ! Ce juste qui ne donne pas de joie à Jésus, ce n’est pas celui qui est pur comme la Vierge Marie (il n’existe pas), mais celui qui arrive à surveiller ses actes, celui qui ne prend pas le risque de la vulnérabilité de l’amour, celui qui pense qu’il n’a pas besoin d’être sauvé par Jésus et se prive de l’intimité avec son Sauveur.

Carême : « C’est un mauvais moment à passer, les privations sont trop éprouvantes »

Temps de lecture estimé : 3 min

Chocolat, photo André Karwath aka Aka

Un religieux disait que si un frère veillait toute la nuit en prière, et que le lendemain il était irritable, manquant de charité envers les autres frères à cause de sa fatigue, cela prouvait qu’il avait eu tort de faire cette veille, que cette idée ne venait pas de Dieu.

L’Église nous invite effectivement à profiter du carême pour faire des efforts dans trois domaines : la prière, le jeûne et le partage.

La prière est le point le plus important, et si on ne prie pas, il est inutile de jeûner, cela peut difficilement porter du fruit. Le jeûne est une démarche d’adoration où l’on veut signifier à Dieu que Lui seul nous est indispensable. Benoît XVI a dit aux pèlerins francophones, le 17 février dernier : « Par le jeûne nous apprendrons à ne pas négliger la véritable nourriture, spirituelle, pour résister aux tentations de l’indifférence et du laisser-aller, de l’égoïsme et de l’orgueil, de l’argent et du pouvoir. »

Carême : « Je suis triste parce que je n’arrive pas à tenir mes résolutions »

Temps de lecture estimé : 2 min

Duccio, La tentation de Jésus sur la montagne

Encore une fois, ce n’est pas à la tristesse que Jésus nous invite en ce temps de carême.
Le but du carême n’est pas de réussir des exploits, de cocher les cases en face de ma liste de résolutions, mais de grandir dans l’union à Dieu.

Le carême est un temps pour préparer son cœur à la fête de Pâques. Comme toujours avec Dieu, c’est un temps de grâces où Dieu veut nous donner quelque chose, et non un temps où nous devons lui donner quelque chose. La vie spirituelle, c’est apprendre à recevoir Dieu, beaucoup plus que d’apprendre à donner. Une fois que l’on est uni à Dieu, le don de soi jaillit tout naturellement comme un effet de la vie de Dieu en nous. Les privations qui nous sont proposées doivent être une aide pour disposer notre cœur à accueillir le don de Dieu.

Benoît XVI renonce à sa charge

Temps de lecture estimé : 1 min

Benoît XVI priant devant le tombeau de Jean-Paul Ier

À ma demande, le responsable de l’association Saint Jean de la Croix a accepté d’écrire une petite réflexion pour commenter l’évènement qui bouleverse l’Église depuis hier :

« Coup de tonnerre dans un ciel serein », a commenté le doyen du Sacré-Collège. Ce coup de tonnerre n’a-t-il rien à voir avec la tempête de la Pentecôte ? En tout cas, c’est bien dans l’assistance particulière du Saint-Esprit promise par Jésus à Pierre qu’il nous faut comprendre la décision de Benoît XVI : « Après avoir examiné ma conscience devant Dieu… » Devant Dieu, une telle décision n’est lisible que dans la foi, même si le poids de la charge pontificale pour un homme de 85 ans en fournit la logique « humaine ». Dans la foi : le Souverain Pontife ne fait pas nombre avec les autres dirigeants de la planète, et le 266e pape assurera comme son prédécesseur la continuité de la présence du Christ « avec nous jusqu’à la fin du monde ». En ce sens, l’événement est un non-événement, si ce n’est pour inviter les chrétiens à la prière, à l’action de grâce pour ce que Benoît XVI leur aura permis de recevoir du Christ, à l’intercession pour celui qui lui succèdera : Stat crux dum volvitur orbis, selon la devise des chartreux ; la Croix est stable, tandis que le monde tourne.

« L’Esprit Saint, protagoniste de la mission »

Temps de lecture estimé : 4 min

Sur le chapitre III de l’encyclique Redemptoris Missio.
 

Le couronnement de la Vierge, de Gentile da fabriano, photo SailkoC’est l’Esprit Saint qui doit continuer la mission salvifique de Jésus, à travers les hommes à qui elle a été confiée.
 

L’Esprit Saint est le protagoniste de toute la mission ecclésiale. Il agit par les apôtres et en même temps il agit dans les auditeurs.
 

L’envoi des apôtres en mission aux extrémités de la terre est lié au don de l’Esprit qui les rend capables d’accomplir cette mission.
 

C’est le Seigneur qui agit en eux :

Page 5 sur 7

Site sous WordPress & Thème par Anders Norén