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La confession de ses fautes à un prêtre est aujourd’hui une pratique beaucoup moins généralisée qu’au temps où la France était officiellement catholique. Malgré tout, nous serions sûrement surpris si nous interrogions les prêtres sur le profil des personnes qui viennent les voir aux permanences de confession.
Mais avouer le mal que l’on a fait à une personne qui nous voit ou au moins nous entend a toujours été et restera un acte difficile.
L’Église catholique a toujours été très claire sur l’interdiction de la confession à distance, que ce soit par courrier, téléphone, minitel ou Internet.
À quel besoin répond donc la multiplication des sites de « confession » ? D’après Google, environ 1000 personnes francophones par mois cherchent à savoir comment faire une « confession par Internet » ou une « confession en ligne ». Un site sérieux propose même un modèle de lettre pour faire une demande de confession en ligne à un prêtre.
Que ce soit sur des sites de « confessions » en ligne, ou en se confiant en profondeur sur des forums, les internautes cherchant à soulager leur conscience et à recevoir des conseils se privent de trois grands biens.