« La prière est, en somme, la seule révolte qui se tienne debout. »
Georges Bernanos, Les Grands Cimetières sous la lune, 1938
Auteur/autrice : Cat-modératrice
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Depuis quelques années, le débat sur le « droit des personnes handicapées à bénéficier d’une vie sexuelle » est de plus en plus nourri et mouvementé. Ce débat est d’abord celui sur la légalisation du métier d’« assistant sexuel ».
En France, de plus en plus de témoignages sont publiés, des livres sont écrits, des manifestes signés, des rapports rédigés… Au Québec, certains envient ce militantisme. En Suisse, comme dans quelques autres pays européens, l’« assistance sexuelle » est légale, et des formations sont dispensées.Aux États-Unis, un film est sorti le 19 octobre, qui sera sur les écrans français en mars 2013 : The Sessions de Ben Lewin. L’histoire d’un paraplégique qui fait appel à une « assistante sexuelle » pour perdre sa virginité.
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Une des originalités sociales de notre époque est la tendance à croire que l’amour entre un homme et une femme (ou bien entre deux hommes ou deux femmes) est une entité dont l’existence est totalement indépendante de la raison et de la volonté des personnes qui le subissent.
Quand je parle d’amour, je parle ici de l’attachement affectif envers une personne (normalement de l’autre sexe), qui fait qu’on a un profond désir de sa présence, de partager sa vie d’une manière exclusive, d’être uni à cette personne corps et âme pour toujours (sur le moment en tout cas).
L’idée d’un amour violent et non maîtrisable a toujours existé, car il y a toujours eu des personnes qui se sont laissées embraser pour un(e) bien-aimé(e) inaccessible, et ces passions ont parfois conduit jusqu’à la mort, dans la réalité comme dans la littérature.
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Sur un forum catholique, un internaute s’interroge :
Dans ma vie de chrétien il y a, comme en chacun de nous, le poids de mes péchés. Régulièrement, toutes les quinzaines voire toutes les trois semaines, je rencontre un prêtre pour la confession.
J’ai un péché récurrent. Je tombe régulièrement. Je me relève et je retombe.
J’en viens à me décourager, me disant que je n’ai pas assez de foi, assez de force. Et puis, comble d’orgueil, j’en viens à être gêné devant le prêtre. Alors je change parfois de confesseur.
Oui, je sais qu’il y a là nécessité pour moi de poser un vrai acte de confiance et d’humilité. Mais mon propos s’est éloigné de son objet.
Voilà ma question : A revenir sans cesse devant le même péché à toutes les confessions, n’y-a-t-il pas là « facilité » de ma part. En gros, « j’y tombe mais c’est pas grave, je vais être pardonné ».
(Source ici)
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L’un des propos de Jésus les plus surprenants, pour ses disciples comme pour nous aujourd’hui, est celui-ci, rapporté dans l’Évangile selon saint Matthieu :
À ce moment les disciples s’approchèrent de Jésus et dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux ? » Il appela à lui un petit enfant, le plaça au milieu d’eux et dit : « En vérité je vous le dis, si vous ne retournez à l’état des enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Qui donc se fera petit comme ce petit enfant-là, celui-là est le plus grand dans le Royaume des Cieux. » (Mt 18, 1-4)
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Le 7 décembre 1990, le pape Jean-Paul II écrivait l’une de ses plus belles encycliques : Redemptoris Missio, pour actualiser le commandement de Jésus à ses disciples : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples… Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde. »