Site pour mieux connaître Dieu et l'Église catholique

Auteur/autrice : Cat-modératrice Page 1 sur 7

Le monde a besoin de témoins qui voient le bien

Il est encore plus important d’annoncer le bien, l’espérance, la beauté, que de dénoncer le mal. Bien plus important. Être conscient du mal en nous-même ou au sein de notre Église est aussi vraiment nécessaire, car le salut1 suppose la prise de conscience du péché et la volonté de s’en détourner2. Mais le monde manque beaucoup plus d’annonciateurs du beau et de l’espérance que de dénonciateurs du laid et du mal. 

Toute les fois où j’ai pris le train entre Aix-en-Provence et Marseille, j’ai vu un message incomplet. En haut d’un immeuble, il est écrit en immense : « Christ est mort pour nos péchés ». C’est vrai, mais si on n’annonce que cela, ceux qui vont nous croire vont tomber dans la dépression ou la révolte. Blaise Pascal a écrit : « Il n’est pas bon que l’homme connaisse sa misère s’il n’en connaît le remède. »

Saint Jean-Paul II nous exhorte à coopérer à l’activité missionnaire

Temps de lecture estimé : 4 min

Sur le chapitre VI de l’encyclique Redemptoris Missio

La coopération de tous les baptisés

Tous les baptisés sont appelés à coopérer à la mission auprès des non-chrétiens.

La « coopération missionnaire » de tous les fidèles se vit avant tout dans l’union personnelle au Christ qui seule peut produire de bons fruits.

Tous les chrétiens sont appelés :

– À suivre avec intérêt l’activité des missionnaires.

– À une coopération spirituelle : prière, sacrifice, témoignage de vie chrétienne.

– À promouvoir les vocations missionnaires.

– À aider matériellement la mission, si possible avec une dimension de sacrifice ayant un impact sur le style de vie afin que ce soit vraiment un témoignage de charité.

Saint Jean-Paul II appelle aussi les fidèles à garder un esprit missionnaire dans tous les aspects de leur vie séculière : travail, tourisme, politique, etc.

L’horreur des abus sexuels au sein de l’Église

Temps de lecture estimé : 1 min 30 + texte de Benoît XVI : 11 min 30

Un nouveau scandale de pédophilie au sein de l’Église catholique vient d’être révélé au public, à la demande de l’Église. 547 anciens élèves d’une école catholique prestigieuse de Ratisbone (Allemagne) qui était aussi un chœur d’enfants, ont raconté avoir subi des violences physiques, corporelles et psychologiques, parmi lesquels 67 auraient aussi subi des abus sexuels, entre 1945 et 1992. Les premières dénonciations n’ont eu lieu qu’en 2010, plusieurs décennies après les faits. Pour connaître plus de détails sur cette terrible affaire, je vous renvoie aux déclarations du père Zollner, président du Centre pour la protection des mineurs de l’Université pontificale grégorienne de Rome, le père Hans Zollner, théologien et psychologue jésuite, et lui-même originaire de Ratisbonne : Le père Zollner réagit à l’affaire des abus dans le chœur de Ratisbonne.

Les questions d’abus sexuels envers des enfants au sein de l’Église ont toujours tenu à cœur au pape Benoît XVI. Quand il était encore préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, il avait déjà pris des mesures pour lutter contre ces crimes et les punir. En tant que pape, il avait aussi pris de nouvelles mesures législatives, et avais eu le courage de rencontrer les victimes de pédophilie dans plusieurs pays.

Migrants : n’acceptons pas tout mais ne fermons pas notre cœur

Temps de lecture estimé : 5 min 30

Beaucoup de Français ressentent de la révolte face au phénomène actuel d’immigration massive : révolte que tant de morts soient causées par des terroristes d’origine étrangère déjà connus de la police, révolte de certaines personnes s’occupant de sans-abri français et qui voient les besoins de ceux-ci délaissés au profit de migrants, révolte de voir des femmes de plus en plus nombreuses objet de mépris voire de violence, sur notre territoire, révolte de s’entendre accuser de racisme et d’égoïsme parce qu’ils disent « stop » à l’immigration.

D’autre Français sont révoltés par les souffrances de toutes ces personnes qui fuient la guerre ou la misère, qui en France sont mal accueillies par certains, victimes de racisme, que beaucoup veulent refouler, que l’on accuse de tous les maux de la France.

Réfugiés irakiens à Damas

Pour ma part, je ne prétends pas être mieux informée que d’autres sur les causes des migrations, les intentions des migrants, la façon dont ils sont traités en Europe et leurs propres actions. Je souhaite juste faire quelques remarques.

Le rôle de chaque chrétien dans la mission de l’Église, selon St Jean-Paul II, partie II

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Sur le chapitre VI de l’encyclique Redemtoris Missio – Deuxième partie : § 71 à 76

Les Laïcs

La mission est la tâche de tous les baptisés. Dès les premiers temps du christianisme, on voit clairement la participation des laïcs, hommes et femmes, et des familles.

Certains domaines peuvent être atteints par l’Évangile surtout à travers les laïcs : le monde du travail, les familles, l’école, la vie politique, économique, sociale et culturelle…

Jeunes laïcs évangélisateurs

Le Concile Vatican II a rappelé l’importance de la participation des laïcs à la mission, mais ce n’était pas du tout une nouveauté dans l’Église. Si les laïcs doivent participer à l’évangélisation, ce n’est pas seulement pour en augmenter l’efficacité : c’est un devoir et un droit fondés sur le baptême.

Le code de droit canonique et le Concile Vatican II l’affirment ainsi :

Le rôle de chaque chrétien dans la mission de l’Église, selon St Jean-Paul II, partie I

Temps de lecture estimé : 3 min 30

Sur le chapitre VI de l’encyclique Redemptoris Missio – Première partie : § 61 à 70

L’Église est missionnaire par nature et toute l’Église est envoyée auprès de ceux qui ne connaissent pas Jésus. Les missionnaires sont des « envoyés spéciaux », mais nous sommes tous associés à la mission. C’est à tous que Jésus a dit : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. » (Mt 28, 19), cet appel du Christ est fondamental dans notre identité de chrétiens.

Les jeunes Églises doivent donc elles aussi envoyer des missionnaires, même si elles souffrent d’une pénurie de prêtres.
La communion entre l’Église universelle et les Églises particulières implique cette collaboration.
« Les “jeunes Églises” ont besoin de la force des Églises anciennes, et en même temps celles-ci ont besoin du témoignage et de l’impulsion des jeunes Églises, de sorte que chacune de ces Églises puise dans les richesses des autres. »

Une religieuse et une jeune femme discutent dans une église

Medjugorje et la foi catholique

Temps de lecture estimé : 6 min.
 

Le Pape François a finalement donné clairement son « opinion personnelle » concernant les apparitions mariales actuelles de Medjugorje : « Cette femme n’est pas la mère de Jésus. »

Voilà plusieurs années que la commission d’enquête désignée par Benoît XVI avait déjà rendu ses conclusions au pape François. Il semble que celui-ci ait voulu agir avec tact et prudence, du fait de l’influence mondiale de ce lieu de pélerinage, sur de très nombreux catholiques comme sur de très nombreuses personnes en recherche d’un sens à leur vie.

Le sanctuaire de Medjugorje

Plutôt que de prononcer une condamnation officielle niant la véracité des apparitions, le pape a fait de simples allusions depuis plusieurs années, il donne finalement son opinion personnelle (cette opinion ne demandant donc aucune obéissance, ni au niveau de la foi ni au niveau des actes), et il a envoyé sur place Mgr Henryk Hoser, archevêque de Varsovie-Praga, pour s’intéresser à la dimension pastorale du phénomène : plutôt que de chasser les catholiques de Medjugorje, il veut veiller à ce qu’ils y vivent quelque chose d’authentique.

Quelles seraient les conséquences si l’Église condamnait officiellement les apparitions de Medjugorje ?

Jésus donne-t-il un sens à la vie ?

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Jésus et la pécheresse

Pourquoi tant de nos prières ne sont-elles pas exaucées ? Pourquoi Dieu laisse-t-il mourir ou partir les personnes que nous aimons ? Pourquoi tant de souffrances, où que l’on regarde dans le monde, à commencer par ma propre vie ?

Dieu ne nous a pas promis d’empêcher la souffrance, au contraire il nous a prévenus que nous allions souffrir. Mais alors, Dieu, à quoi sert-il ?

Dans son encyclique Redemptoris Missio, saint Jean-Paul II explique que la nature du Royaume de Dieu est « la communion des hommes entre eux et avec Dieu ». Ce qui veut dire que, si Dieu est vraiment notre créateur, le sens de notre vie, ce pourquoi nous sommes faits, est cette communion, cet amour.

Attention, il s’agit bien de l’amour tel qu’il est dans le cœur de Jésus : un profond désir du bonheur de l’autre, un désir brûlant de vivre cette communion, cette proximité avec l’autre, accompagné d’une liberté intérieure qui permet d’accepter la séparation, ou le refus d’aimer de la part de l’autre, qui toujours laisse l’autre libre. Un tel amour entraîne de la souffrance devant la souffrance de l’autre, sa haine ou son indifférence. Il entraîne un profond bonheur quand l’amour est partagé. Mais le bonheur est là, en Dieu, même quand l’amour n’est pas réciproque.

Saint Jean-Paul II : Comment l’Église œuvre pour le développement

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Sur le chapitre V de l’encyclique Redemptoris Missio – Cinquième partie : § 58 à 60

Les missionnaires contribuent à l’évangélisation mais aussi au développement des pays pauvres. Mais la contribution spécifique de l’Église consiste surtout à offrir aux peuples non pas plus d’avoir, mais plus d’être, en réveillant les consciences par l’Évangile.

Il faut répondre aux besoins de tous ordres, et les missionnaires y participent, avec leurs écoles, leurs hôpitaux, leurs imprimeries, leurs universités, leurs exploitations agricoles expérimentales. Mais le plus important est d’agir au niveau des mentalités et des comportements : c’est l’homme qui est le responsable du développement, et non l’argent ni la technique. Et la connaissance du Christ permet à l’homme de prendre conscience de la dignité de l’homme, lui donne l’élan et une force pour lutter contre les injustices.

Une école catholique

Le tombeau vide

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Pierre sortit donc, ainsi que l’autre disciple, et ils se rendirent au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble. L’autre disciple, plus rapide que Pierre, le devança à la course et arriva le premier au tombeau. Se penchant, il aperçoit les linges, gisant à terre ; pourtant il n’entra pas. Alors arrive aussi Simon-Pierre, qui le suivait ; il entra dans le tombeau ; et il voit les linges, gisant à terre, ainsi que le suaire qui avait recouvert sa tête ; non pas avec les linges, mais roulé à part dans un endroit. Alors entra aussi l’autre disciple, arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut. (Jean 20, 3-8)

Le tombeau de Jésus vide au matin de Pâques

Qu’a vu Jean (« l’autre disciple ») pour croire ? Qu’a-t-il vu que Pierre n’avait pas vu ? Il voit le tombeau vide. Il ne voit pas le corps de Jésus, le signe de mort qu’il pensait trouver malgré la promesse de Jésus.

« Il vit et il crut ». Que crut-il ? Crut-il en la fin des épreuves ? En ce cas, il aurait cru en vain, jusqu’au moment de sa propre mort.

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