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Retraite en Chartreuse

Le monastère de Currières, au cœur du massif de la Chartreuse. Le monastère des sœurs est à gauche, celui des frères à droite.

Temps de lecture estimé : 9 mn

Il est bon dans notre vie, autant que possible de manière régulière, de rejoindre Dieu au désert.

Ceux qui, à la lecture de l’article, se sentent frustrés de ne pas pouvoir faire une retraite ou même prendre un ou deux jours à l’écart peuvent lire des réflexions à ce sujet après l’article.

Cet article évoque une retraite en silence, non prêchée et en solitude.

C’est très différent d’une retraite en silence, prêchée et en groupe.

Rien n’empêche de tester l’une et l’autre, c’est pourquoi je donne ici un aperçu de la forme que je pratique.

Au bas de l’article, vous trouverez des adresses de lieux où faire une retraite en solitude, monastères masculins et féminins.

En 2022, j’ai fait une retraite non pas au monastère de la grande Chartreuse, mais dans le massif de la Chartreuse, à côté de Grenoble.

Pourquoi rendre un culte à Dieu ?

Joseph Ratzinger concélèbre la messe avec Jean-Paul II

Temps de lecture estimé : 8 mn

À notre époque marquée par l’individualisme, rendre un culte public et collectif à Dieu ne va plus de soi.

Avant de montrer en quoi le culte rendu à Dieu est une des plus hautes actions de l’homme sur cette terre, il convient de formuler quelques unes des objections classiques à l’idée même de rendre un culte à Dieu, spécialement par la messe.

Voici ces objections :

  • Pourquoi devrais-je participer à un culte alors que j’ai une relation personnelle avec Dieu, une relation qui correspond à mes croyances et ne saurait se fondre avec les croyances d’autres personnes ? Et puis Dieu non plus n’a pas besoin d’un culte. Il n’y a qu’à voir comme il a en horreur les cultes hypocrites que l’on voit dans l’Ancien Testament.
  • Quelle hypocrisie on voit chez nombre de pratiquants !
  • Et puis les prêtres ne sont-ils pas surtout des fonctionnaires de Dieu, qui ont inventé le culte pour faire croire qu’ils sont utiles et se faire payer pour ça ?
  • Quelle irrationalité dans la messe ! Vu de l’extérieur, ça ressemble plutôt à de la magie qu’à autre chose. Le prêtre prononce une formule sur le pain et le vin, et hop ! Voilà ces éléments transformés en corps et sang du Christ. Bien pratique !

Ces objections méritent d’être prises au sérieux, on ne peut pas tout simplement les balayer d’un revers de main.

L’article ci-dessous traite la question de manière globale, elle est donc une forme de réponse à ces objections. Pour des réponses point par point, merci de voir les commentaires.

Maintenant il s’agit de voir pourquoi il y a bel et bien la nécessité d’un authentique culte pour les chrétiens, et quels sont les biens qui lui sont attachés.

Optimisme ou espérance ?

Temps de lecture estimé : 6 mn

Benoît XVI avec des jeunes

Hors des pessimistes systématiques, la foi dans le progrès alimente un certain optimisme sur l’avenir du monde. Les problèmes seront résolus par la technologie

C’est une attitude commune chez les chercheurs, les scientifiques et les ingénieurs qui voient de leurs yeux ces progrès.

Je vois deux types d’optimismes. le premier type l’optimisme irrationnel ou idéologique. Selon cet optimisme, le monde serait en progrès perpétuel depuis le « siècle des Lumières ». Certes, des reculs temporaires et localisés pourraient être constatés, mais globalement le monde va de mieux en mieux et ce progrès ne peut que continuer. Cette manière de penser est irrationnelle puisque les preuves manquent pour affirmer que le mouvement va continuer de manière certaine. Sans preuve, la raison est absente.

Le monde a besoin de témoins qui voient le bien

Il est encore plus important d’annoncer le bien, l’espérance, la beauté, que de dénoncer le mal. Bien plus important. Être conscient du mal en nous-même ou au sein de notre Église est aussi vraiment nécessaire, car le salut1 suppose la prise de conscience du péché et la volonté de s’en détourner2. Mais le monde manque beaucoup plus d’annonciateurs du beau et de l’espérance que de dénonciateurs du laid et du mal. 

Toute les fois où j’ai pris le train entre Aix-en-Provence et Marseille, j’ai vu un message incomplet. En haut d’un immeuble, il est écrit en immense : « Christ est mort pour nos péchés ». C’est vrai, mais si on n’annonce que cela, ceux qui vont nous croire vont tomber dans la dépression ou la révolte. Blaise Pascal a écrit : « Il n’est pas bon que l’homme connaisse sa misère s’il n’en connaît le remède. »

Moines et moniales, des évangélisateurs ?

Carmélite en prière

Au cœur de notre monde, les contemplatifs interpellent croyants et non croyants.

Qui sont ces hommes et femmes qui renoncent à presque tout ce qui constitue la vie commune et semble lui donner sa saveur ?

Vie de famille, amis, travail, loisirs, confort matériel, argent, liberté d’action et de déplacement, vie en société… tout cela ils le quittent volontairement. Ils ne le font pas pour le plaisir, ils le font avec un désir ardent, s’estimant les plus heureux de tous les hommes !

Mais quel peut bien être cet attrait secret qui les conduit là ? Ce sont souvent des hommes ou femmes qui ont une vie d’adulte construite, une carrière épanouissante, une vie sociale intense, des expériences de voyage passionnantes.

Mais pour autant, l’attrait est plus fort que tout, et ils décident de passer leur vie dans ces lieux retirés et austères qu’on appelle les monastères.

Alors ?

Jésus seul sauveur ?

Jésus sauve ceux qui étaient dans les tombeaux

« Il n’est pas sous le ciel d’autre nom par lequel nous devions être sauvés » dit saint Pierre aux chefs du peuple juif à Jérusalem, peu de temps après la résurrection de Jésus. (Actes des Apôtres, 4, 12)
Pierre prétendrait-il par cette parole que Jésus est l’unique sauveur de tout homme, quel que soit le moment de l’histoire et le lieu où il a vécu à la surface de la Terre ?

Tout cela semble étrange à une mentalité moderne, consciente que l’immense majorité des hommes n’a pas connu et ne connaît pas Jésus.
De plus, cela voudrait-il dire que toute autre religion, philosophie ou système de pensée est incapable d’apporter un salut à l’homme ? 

Jésus lui-même se prononce en ce sens :
« Nul ne vient au Père que par moi. »
« Tout ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands. »
« Nombreux sont ceux qui viendront après moi, ne les écoutez pas, ne les suivez pas. »
« Il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. »
« Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, vous n’aurez pas la vie en vous. »
« Hors de moi, vous ne pouvez rien faire. »

Mais pourquoi cette exclusivité ?
La réponse tient en peu de mot : seule la mort et la résurrection de Jésus, l’Homme-Dieu, nous sauve.

Vivre dans la présence de Dieu

Temps de lecture estimé : 5 min
Jésus peint par Rembrandt

Jésus nous dit en Luc 12, 35 : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins et vos lampes allumées. »

L’amoureux de Jésus, celui qui cherche à vivre une vie pleine de lui, qui cherche sans relâche la vraie vie, la sainteté, cherche toujours à être proche de Jésus et à accomplir sa volonté.

 
Jésus nous donne le chemin : une disponibilité permanente aux inspirations divines.
 

La tenue de service

 
Le service est l’état normal du disciple. Frère et ami de Jésus, il est toujours prêt comme lui à se mettre au service de tout homme en souffrance. 
 
Dans son devoir d’état tout comme dans les autres moments de sa vie, il « voyage léger » dans son esprit et dans son style de vie, dans le sens où il est toujours prêt à être dérangé pour servir.
 
Comme le bon Samaritain, il tâche de rester ouvert aux détresses que Dieu lui montre, petites ou grandes. 
 
Un collègue en souffrance, une demande d’aide impromptue, un appel à volontaire pour quelque chose de délicat, le disciple de Jésus n’est jamais « installé » en ce monde.
 
C’est cela la tenue de service.
 

La ceinture autour des reins

 

La Transfiguration de Jésus, lumière dans nos ténèbres

Temps de lecture estimé : 3 min

La transfiguration de Jésus est célébrée le 6 août, et est également évoquée le 2e dimanche de Carême, car Jésus y prépare ses disciples à sa mort et à sa résurrection, en leur montrant qu’il est vraiment la lumière de Dieu qui s’est levée sur notre monde.

Jésus lumière du monde

Jésus se dit lui-même comme étant la lumière du monde. De toutes les comparaisons qui sont faites entre Jésus et des réalités matérielles (porte, vigne, agneau…), celle de la lumière est sans doute la plus présente dans le Nouveau-Testament.

La Transfiguration fait apparaître Jésus baignée dans une lumière qui n’est pas de ce monde, car il est écrit : « son visage resplendit comme le soleil » et « ses vêtements devinrent d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille ».

Quel enseignement pour nous ?

En Jésus, il nous est révélé que nous sommes nés de Dieu qui est lumière, et que nous sommes appelés à vivre de cette lumière, dans cette lumière, et à rayonner cette lumière.

Jésus donne-t-il un sens à la vie ?

Temps de lecture estimé : 5 min

Jésus et la pécheresse

Pourquoi tant de nos prières ne sont-elles pas exaucées ? Pourquoi Dieu laisse-t-il mourir ou partir les personnes que nous aimons ? Pourquoi tant de souffrances, où que l’on regarde dans le monde, à commencer par ma propre vie ?

Dieu ne nous a pas promis d’empêcher la souffrance, au contraire il nous a prévenus que nous allions souffrir. Mais alors, Dieu, à quoi sert-il ?

Dans son encyclique Redemptoris Missio, saint Jean-Paul II explique que la nature du Royaume de Dieu est « la communion des hommes entre eux et avec Dieu ». Ce qui veut dire que, si Dieu est vraiment notre créateur, le sens de notre vie, ce pourquoi nous sommes faits, est cette communion, cet amour.

Attention, il s’agit bien de l’amour tel qu’il est dans le cœur de Jésus : un profond désir du bonheur de l’autre, un désir brûlant de vivre cette communion, cette proximité avec l’autre, accompagné d’une liberté intérieure qui permet d’accepter la séparation, ou le refus d’aimer de la part de l’autre, qui toujours laisse l’autre libre. Un tel amour entraîne de la souffrance devant la souffrance de l’autre, sa haine ou son indifférence. Il entraîne un profond bonheur quand l’amour est partagé. Mais le bonheur est là, en Dieu, même quand l’amour n’est pas réciproque.

Le tombeau vide

Temps de lecture estimé : 4 min.

Pierre sortit donc, ainsi que l’autre disciple, et ils se rendirent au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble. L’autre disciple, plus rapide que Pierre, le devança à la course et arriva le premier au tombeau. Se penchant, il aperçoit les linges, gisant à terre ; pourtant il n’entra pas. Alors arrive aussi Simon-Pierre, qui le suivait ; il entra dans le tombeau ; et il voit les linges, gisant à terre, ainsi que le suaire qui avait recouvert sa tête ; non pas avec les linges, mais roulé à part dans un endroit. Alors entra aussi l’autre disciple, arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut. (Jean 20, 3-8)

Le tombeau de Jésus vide au matin de Pâques

Qu’a vu Jean (« l’autre disciple ») pour croire ? Qu’a-t-il vu que Pierre n’avait pas vu ? Il voit le tombeau vide. Il ne voit pas le corps de Jésus, le signe de mort qu’il pensait trouver malgré la promesse de Jésus.

« Il vit et il crut ». Que crut-il ? Crut-il en la fin des épreuves ? En ce cas, il aurait cru en vain, jusqu’au moment de sa propre mort.

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