Site pour mieux connaître Dieu et l'Église catholique

Thèmes article : Spiritualité Page 2 sur 4

Le Samedi saint et le silence de Marie

Temps de lecture estimé : 4 min 30.
 

Le Samedi saint, l’homme n’a plus l’initiative.

Tant qu’il fait jour,
il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé ;
la nuit vient,
où nul ne peut travailler.
Tant que je suis dans le monde,
Je suis la lumière du monde.
(Jean 9, 4-5)

L’homme ne peut vraiment donner une réponse au don total de Jésus qu’après la Résurrection.

Pourquoi Dieu laisse le chrétien échouer parfois ?

Temps de lecture estimé : 3 min

Une femme tient son front entre ses mains : l'échec du chrétien

Rudyard Kipling disait dans son célèbre poème, « Tu seras un homme mon fils » :
« Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite et recevoir ces deux menteurs d’un même front. »

Les catégories « succès » et « échec » n’ont, comme souvent, pas le même sens pour Dieu et pour nous.

Quand les foules et les apôtres ont contemplé Jésus sur la croix, tous ont interprété cela comme un échec total, la preuve que celui qui était pendu au gibet était un imposteur, un raté.

Mais quand ses apôtres l’ont vu ressuscité et ont vu ses paroles s’accomplir à la Pentecôte, ils ont compris que la victoire était acquise définitivement. Même quand ils ont, plus tard, subi le martyr pour le nom de Jésus, ils ont compris qu’ils étaient les grands vainqueurs.

Est-ce Jésus qui me parle ?

Petite mise au point concernant les signes de Dieu et les révélations

Temps de lecture estimé : 5 min.

Jésus est notre Dieu. Il est infiniment libre, mais il ne sait utiliser sa liberté que pour notre bien, notre bonheur. Et il n’y a pas d’arbitraire en lui, il ne renie jamais sa propre parole.

Le but de la vie humaine est la communion d’amour avec Dieu et avec les autres êtres humains.

Pour nous conduire vers la réalisation de ce but, Dieu nous parle.

À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ;
mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
(Hébreux 1, 1-2)

Le Fils, par lequel le Père nous parle désormais, nous communique sa Parole (c’est-à-dire son être) de bien des façons. Il nous parle par sa vie, par les auteurs bibliques, par l’Église qui est son propre Corps, par sa manifestation dans nos vies, par les personnes qu’il met sur notre route, par nos supérieurs hiérarchiques, par nos prêtres, par nos papes, par des inspirations, des motions, pourquoi pas des visions…

Saint Ignace, qui enseigna le discernement des esprits

Le premier jour de la semaine : lundi ou dimanche ?

Temps de lecture estimé : 2 min

Devenu une composante parfaitement intégrée de la culture courante de l’Occident, le fameux week-end anglais (breton chez Astérix), la « fin de semaine » en français du Québec, est constitué, comme chacun sait, du samedi et du dimanche.

Pour les chrétiens, cette vision n’est pas juste, car il y a une mention qui passe souvent inaperçue dans la prière eucharistique qui est dite par le prêtre chaque dimanche à la messe :
« Dans la communion de toute l’Église, en ce premier jour de la semaine, nous célébrons le jour où le Christ est ressuscité d´entre les morts. »

Mais pourquoi la mention « en ce premier jour de la semaine » ?

Et en quoi est-elle importante pour nous ?

Un peu de recul pour lire les « vies de saints »

Temps de lecture estimé : 11 min

Tout chrétien est amené un jour ou l’autre à lire des vies de saints. Les nouveaux convertis, en particuliers, sont avides d’avoir des exemples pour suivre fidèlement Jésus, et c’est très bien ainsi : puissions-nous avoir la même soif qu’eux.

Mais voici une difficulté : dès que l’on quitte les biographies des saints du XXe siècle, on est confronté à des récits « à risque ». En effet, ces vies de saints risquent de causer de graves ennuis à ceux qui sont tentés d’imiter à la lettre les comportements de ces saints tels qu’ils sont décrits.

Ces ennuis, je vais en décrire quelques uns. J’espère que cela nous aidera, dans notre ferme volonté de devenir des saints, à ne pas tomber dans des pièges qui ne peuvent que nous entraver dans notre marche, au lieu de la favoriser.

Il doit être bien clair que tout ce que je vais mentionner ci-dessous relève de la généralisation. Il y a heureusement beaucoup de vies de saints d’avant l’époque moderne qui ne tombent pas dans ces travers.

Voici donc les ennuis que j’ai identifiés. Si vous en voyez d’autres, merci de nous les signaler dans vos commentaires, ça sera sûrement utile à nos lecteurs.

1. les austérités, grands jeûnes, mortifications, macérations, et toutes autres pratiques pénitentielles poussées ;

2. l’insistance sur les souffrances endurées ;

3. la surreprésentation extrême des consacrés et martyrs ;

4. l’insistance sur la force physique et surtout morale ;

5. l’insistance sur le mépris des réalités du monde commun ;

6. l’admiration pour les parcours sans tâche.

Vie monastique, une inspiration pour nous laïcs ?

Temps de lecture estimé : 3 min 30

La communauté bénédictine Sainte Marie-Madeleine, installée au monastère de Ganagobie (Alpes de Haute Provence), fête ses 150 ans. Il y a environ quinze moines bénédictins présents dans ce monastère aujourd’hui.

J’ai eu la grâce d’y faire une retraite personnelle d’une semaine cet été, je partage quelques saveurs et inspirations reçues là-bas, et quelques réflexions générales sur la vie monastique.

Le site de Ganagobie est situé sur un plateau difficile d’accès, avec une superbe vue sur la vallée de la Durance et les sommets des Alpes. Le silence et la sérénité y sont impressionnants. Dès que l’on arrive là-haut, l’agitation du monde disparaît. On entre dans le dialogue avec Dieu seul. Enfin, je peux l’écouter, et il peut me parler sans interférence extérieure. Même si j’arrive plein de bruit intérieur, cela ne fait rien, Dieu me prend tel que je suis. Comme le dit saint Claude la Colombière, il ne se lasse jamais de m’écouter.

Participer à la Divine Miséricorde en pratiquant les œuvres de miséricorde

Temps de lecture estimé : 3 min

Dans le chapitre 4 du Catéchisme du pape saint Pie V, on trouve une liste, bien oubliée de nos jours, mais fort intéressante pour mieux entrer dans le mystère de la Divine Miséricorde, que nous avons célébré dimanche dernier. Voici ce que l’on y trouve :

942. Qu’entend-on par œuvre de miséricorde ? : L’œuvre de miséricorde est celle par laquelle on secourt les besoins spirituels ou corporels du prochain.

Sainteté 2/2 : les fruits du désir de sainteté

Temps de lecture estimé : 9 min

Cet article est une adaptation d’un enseignement qui a été donné dans le cadre d’un des week-ends pour célibataires chrétiens à Ars, en février 2014. Ces week-ends sont organisés par l’association Homme et femme Il les créa.

Dans les manifestations du temps de la période communiste, dans les années 1980, les polonais brandissaient des pancartes où était écrit : « Nous voulons Dieu ! ». Ils avaient compris quel était leur besoin le plus fondamental : Dieu lui-même, au-dessus de tout bien créé.

A. Vivre en Dieu

1. Une vie transfigurée

Ma décision pour la sainteté, pour Dieu, porte de multiples fruits dans ma vie. Elle va progressivement me rendre plus heureux, je vais entrer dans le bonheur de Dieu, le bonheur en Dieu. Ce processus commence avec le désir de la sainteté. Dieu me donne sa grâce pour que ce désir dure et puisse porter son fruit.

Vivre une vie transfigurée par le Christ

« Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. » Jean 15, 11

Sainteté 1/2 : accueillir l’authentique sainteté à pleins poumons et oublier ses caricatures

Temps de lecture estimé : 9 min

Cet enseignement a été donné dans le cadre d’un des week-ends pour célibataires chrétiens à Ars, en février 2014. Ces week-ends sont organisés par l’association Homme et femme Il les créa.

I.   Nous sommes déjà tous saints par le baptême

Voici ce que dit la première phrase de l’exhortation Evangelii Gaudium, « programme » du pape François : « La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus ».

Dieu me crée par amour. Son but est de me faire devenir comme lui. Il veut que je devienne saint comme lui-même est saint.

La joie de Dieu est pour moi. En rencontrant Jésus, je trouve la vraie joie, la joie d’être ce pour quoi j’ai été créé. Cette joie, c’est d’être uni à Dieu, être bienheureux de sa béatitude, être saint de sa sainteté.

Qu’est-ce que la vérité ? Mon doute ou ma foi ?

Temps de lecture estimé : 2 min

Le doute, spécialement sur les croyances philosophiques et religieuses, est souvent vu comme l’attitude intellectuelle juste depuis le siècle des Lumières. Les « maîtres du soupçon » (Marx, Nietzsche, Freud) ont renforcé cette conviction.

Marx, Nietzsche, Freud

Le doute est présenté comme une attitude adulte, face à l’attitude infantile consistant à croire sans se poser trop de questions, qui mène immanquablement à l’illusion.

L’attitude sceptique est-elle si féconde qu’elle se prétend être ? Il y a deux manières de l’appréhender.

Page 2 sur 4

Site sous WordPress & Thème par Anders Norén