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Noël : serons-nous présents à celui qui est Présence?

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Noël nous interroge sur notre présence à Dieu. En effet, Noël est la grande fête de la venue de Dieu dans notre monde, et donc de la Présence définitive de Dieu, non seulement de manière spirituelle, mais aussi sous forme corporelle. Jésus vient avec un corps d’homme, un corps de chair. C’est ce que l’on appelle l’Incarnation. Cette personne humaine, Jésus, vient vers moi, autre personne humain, pour me rencontrer et cheminer avec moi, même si je ne le vois pas matériellement, comme le voyaient ses contemporains.

Mais moi, lui suis-je présent ? Il a pris la peine de venir en ce monde et de se faire homme pour moi. Célébrer Noël, c’est rendre gloire à Dieu pour sa présence chaque jour de notre vie, ici sur cette terre, dans nos cœurs et dans toutes sortes de réalités : nos frères baptisés, les pauvres et les petits, nos prêtres, les sacrements, l’Eucharistie… et bien sûr dans notre prière.

Les trois appels : servir annoncer adorer

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Un trou dans un arbre abrite une colonie de papillons.
Un premier papillon sort du trou et s’approche d’un grand feu. Il en est tout réchauffé et, dans sa joie, il revient dans le trou pour diffuser la chaleur reçue auprès des autres papillons.
Un autre papillon sort du trou et s’approche lui aussi du feu. Il est réchauffé et se dit que les autres papillons devraient sortir pour s’approcher du feu et être eux aussi réchauffés. Il va leur annoncer cette bonne nouvelle qu’ils peuvent sortir pour s’approcher du feu.
Un troisième papillon sort du trou. Il est tellement saisi par la beauté et la chaleur du feu qu’il y entre pour n’en plus ressortir. Comme c’est un feu bienfaisant, le papillon brûle sans se consumer, lui-même devient flamme ardente.

Cette jalousie, ennemie de notre joie

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Dieu veut nous donner le bonheur, et l’un des grands obstacles à ce bonheur est la jalousie. Je parle de la jalousie qui est dans nos cœurs, et non de la jalousie dont nous sommes victimes de la part des autres — qui peut aussi faire des dégâts dans nos vies, certes.

De quoi pouvons-nous être jaloux(ses) ? De tout et de rien… D’une amie qui sait mieux choisir ses vêtements, d’un frère qui bénéficie davantage de la confiance de nos parents, de celui/celle qui réussit mieux professionnellement, qui semble heureux(se) dans sa vie amoureuse, qui a le nombre d’enfants dont je rêve… De celui/celle qui a toujours les bonnes idées qui nous permettent de réussir nos activités, qui est plus à l’aise en société, qui est plus beau/belle, plus intelligent(e) ou de celui/celle qui semble plus proche de Dieu que moi…

La jalousie du frère aîné qui n'a pas compris combien il est aimé (Rembrandt, Retour du Fils Prodigue)

Après la mort: fin de toute vie ou plénitude de vie?

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Dans le sondage « Que pensez-vous qu’il y ait après la mort ? », plus de 50% des votes sont en faveur d’un bonheur qui attend ceux qui font le grand passage, sans condition ou sous certaines conditions. Très peu disent ne pas savoir ou disent que c’est le néant.

Mon argent est-il l’affaire de Dieu ?

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Notre Dieu est un Dieu qui s’intéresse à tous les aspects de notre vie. De façon bien humaine, nous avons tendance à classer les domaines de notre vie entre ceux qui regardent Dieu et les autres. La vie spirituelle est évidemment du ressort de Dieu. Mes rapports avec les autres le sont peut-être un peu moins, mais nous connaissons l’invitation pressante de l’Ancien Testament, reprise par Jésus : « Aime ton prochain comme toi-même ». En confession, nous allons volontiers évoquer nos péchés contre Dieu et contre le prochain.

« Les ténèbres ne l’ont pas saisi » !

Jésus, le Christ, est ressuscité d’entre les morts, Il nous transmet sa Vie !

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Le Christ, que « le Père n’a pas épargné » en faveur de l’homme, et qui, dans sa passion et le supplice de la croix, n’a pas été l’objet de la miséricorde humaine, a révélé dans sa résurrection la plénitude de l’amour que le Père nourrit envers lui et, à travers lui, envers tous les hommes. « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ». Dans sa résurrection, le Christ a révélé le Dieu de l’amour miséricordieux justement parce qu’il a accepté la croix comme chemin vers la résurrection. Et c’est pourquoi, lorsque nous faisons mémoire de la croix du Christ, de sa passion et de sa mort, notre foi et notre espérance se fixent sur le Ressuscité : sur ce Christ qui, « le soir de ce même jour, le premier de la semaine… vint au milieu de ses disciples » au Cénacle ou « ils se trouvaient,… souffla sur eux, et leur dit : Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Bx Jean-Paul II, encyclique Dives in Misericordia, § 8)

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » dit Jésus (Jean 15.13). Mais le Christ ne nous propose pas une tragédie grecque où le désespoir est légèrement éclairé par la beauté de gestes nobles ou d’amours passionnés.

Le repos en Dieu : inaccessible ? Égoïste ?

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Femme en prière

Avec l’autorisation des responsables, nous reproduisons ici un extrait du bulletin Oraison 
n°166 :

Faire oraison, c’est reposer en Dieu, s’abandonner à sa volonté. Ce repos n’est-il pas impossible, ou bien ne serait-il pas très égoïste lorsque nous voyons l’angoisse et le stress de nos contemporains victimes de l’athéisme et de l’absurdité de certaines idéologies ?

Le seul remède à l’angoisse et au stress est la confiance et le calme : courez derrière un animal apeuré, il courra de plus en plus vite ; arrêtez-vous et il s’arrêtera. Dans un monde apeuré, le service à rendre est de s’arrêter. Alors la peur disparaît, et avec elle le malheur. Car à y bien réfléchir, il n’y a pas d’autre malheur que d’avoir peur, et il n’y a pas d’autre peur qu’imaginaire.

Le carême, temps de grâces et de joie pour les faibles

Dossier Carême (2013)

Pour mieux vivre le temps du carême

Mercredi des cendres

Il est encore temps d’entrer dans la grâce du carême !

Beaucoup de catholiques, y compris parfois moi-même, perçoivent le carême comme un mauvais moment à passer, un temps de tristesse où nous sommes confrontés au mal qui est en nous sans réussir à en triompher, ni même à s’améliorer.

« Je suis triste pendant le carême parce que c’est un temps où je pense à mes péchés »

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Jésus prenant la main d'Ève, peinture de Jérôme Bosch, 1500

Oui, c’est à cause du péché des hommes que Jésus a souffert. Il est bon de se repentir de ses péchés, mais pas de se laisser envahir par la tristesse. Le carême devrait plutôt être un temps de joie dans l’attente de la célébration de notre Rédemption.

Accepter de se laisser sauver, accepter d’être un pécheur qui a besoin qu’un autre donne sa vie pour moi, c’est très difficile, encore plus difficile que de jeûner.

Jésus m’invite à entrer dans la joie et la gratitude devant son amour qui me rend ma dignité, plutôt que de garder le regard centré sur moi-même, car je préférerais être pur(e) et n’avoir pas besoin d’être sauvé(e).

Pourtant, quelle grâce de se savoir pécheur sauvé : il y a plus de joie dans le Royaume de Dieu pour un pécheur qui accueille le salut, que pour un juste qui n’a pas besoin de salut ! Ce juste qui ne donne pas de joie à Jésus, ce n’est pas celui qui est pur comme la Vierge Marie (il n’existe pas), mais celui qui arrive à surveiller ses actes, celui qui ne prend pas le risque de la vulnérabilité de l’amour, celui qui pense qu’il n’a pas besoin d’être sauvé par Jésus et se prive de l’intimité avec son Sauveur.

Carême : « C’est un mauvais moment à passer, les privations sont trop éprouvantes »

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Chocolat, photo André Karwath aka Aka

Un religieux disait que si un frère veillait toute la nuit en prière, et que le lendemain il était irritable, manquant de charité envers les autres frères à cause de sa fatigue, cela prouvait qu’il avait eu tort de faire cette veille, que cette idée ne venait pas de Dieu.

L’Église nous invite effectivement à profiter du carême pour faire des efforts dans trois domaines : la prière, le jeûne et le partage.

La prière est le point le plus important, et si on ne prie pas, il est inutile de jeûner, cela peut difficilement porter du fruit. Le jeûne est une démarche d’adoration où l’on veut signifier à Dieu que Lui seul nous est indispensable. Benoît XVI a dit aux pèlerins francophones, le 17 février dernier : « Par le jeûne nous apprendrons à ne pas négliger la véritable nourriture, spirituelle, pour résister aux tentations de l’indifférence et du laisser-aller, de l’égoïsme et de l’orgueil, de l’argent et du pouvoir. »

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