
« Il n’est pas sous le ciel d’autre nom par lequel nous devions être sauvés » dit saint Pierre aux chefs du peuple juif à Jérusalem, peu de temps après la résurrection de Jésus. (Actes des Apôtres, 4, 12)
Pierre prétendrait-il par cette parole que Jésus est l’unique sauveur de tout homme, quel que soit le moment de l’histoire et le lieu où il a vécu à la surface de la Terre ?
Tout cela semble étrange à une mentalité moderne, consciente que l’immense majorité des hommes n’a pas connu et ne connaît pas Jésus.
De plus, cela voudrait-il dire que toute autre religion, philosophie ou système de pensée est incapable d’apporter un salut à l’homme ?
Jésus lui-même se prononce en ce sens :
« Nul ne vient au Père que par moi. »
« Tout ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands. »
« Nombreux sont ceux qui viendront après moi, ne les écoutez pas, ne les suivez pas. »
« Il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. »
« Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, vous n’aurez pas la vie en vous. »
« Hors de moi, vous ne pouvez rien faire. »
Mais pourquoi cette exclusivité ?
La réponse tient en peu de mot : seule la mort et la résurrection de Jésus, l’Homme-Dieu, nous sauve.