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Paul VI : un pape des tempêtes

Le Père Montini futur Paul VITemps de lecture estimé : 4 min 30

Le pape Paul VI, canonisé le 14 octobre 2018, est allé rejoindre les demeures éternelles il y a 40 ans.

Les années 60-70, pendant lesquelles il était pape, ont été, tout comme la période d’aujourd’hui, un temps de grande tempête pour l’Église catholique.
C’est pourquoi il est pour nous un exemple de fidélité.

C’était un homme extrêmement sensible qui a très douloureusement ressenti les attaques violentes portées contre l’Église dans cette période, spécialement celles portées par certains de ses membres. Nous devons nous en souvenir pour plusieurs actions.

Il a dû aller à contre-courant, dans et hors de l’Église, sur de nombreux sujets, c’est pourquoi nous pouvons le prier quand nous avons l’impression de résister contre toute espérance dans notre amour de l’Église.

La Transfiguration de Jésus, lumière dans nos ténèbres

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La transfiguration de Jésus est célébrée le 6 août, et est également évoquée le 2e dimanche de Carême, car Jésus y prépare ses disciples à sa mort et à sa résurrection, en leur montrant qu’il est vraiment la lumière de Dieu qui s’est levée sur notre monde.

Jésus lumière du monde

Jésus se dit lui-même comme étant la lumière du monde. De toutes les comparaisons qui sont faites entre Jésus et des réalités matérielles (porte, vigne, agneau…), celle de la lumière est sans doute la plus présente dans le Nouveau-Testament.

La Transfiguration fait apparaître Jésus baignée dans une lumière qui n’est pas de ce monde, car il est écrit : « son visage resplendit comme le soleil » et « ses vêtements devinrent d’une blancheur telle que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille ».

Quel enseignement pour nous ?

En Jésus, il nous est révélé que nous sommes nés de Dieu qui est lumière, et que nous sommes appelés à vivre de cette lumière, dans cette lumière, et à rayonner cette lumière.

Le cardinal Lustiger – 10 ans déjà

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Voici déjà 10 ans que le cardinal Lustiger a été rappelé à Dieu.

Je ne pouvais laisser passer cette date sans rendre hommage à une personnalité exceptionnelle qui m’a profondément marqué, tout comme un nombre incalculable de personnes en France et à travers le monde.

Le cardinal lors du traditionnel chemin de croix du Vendredi saint à Montmartre

Un petit rappel de son rapide parcours vers la direction du diocèse de Paris

Fils de juifs immigrés de Pologne, il se convertit à la foi catholique à Orléans à 14 ans en 1940.
Il est ordonné prêtre à 27 ans et est nommé aumônier de la Sorbonne en 1954.
15 ans plus tard, en 1969, il est nommé curé de la paroisse Ste Jeanne de Chantal, dans l’Ouest parisien.
10 ans plus tard, en 1979 le nouveau pape Jean‑Paul II le nomme évêque d’Orléans.
Un peu plus d’un an plus tard, en 1981, à l’âge de 55 ans, il est nommé archevêque de Paris.
En 2005, près d’un quart de siècle après sa nomination, le pape accepte sa démission.
Il fait son grand passage le 5 août 2007.

Le cardinal Lustiger a fut la personnalité la plus en vue de l’histoire de l’Église de France pendant 25 ans, l’accompagnant de manière décisive dans son passage vers le IIIe millénaire.

2017 : renouveler le sacerdoce en France

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Mgr Naud évêque de Digne et ses séminaristesAujourd’hui Jeudi saint, c’est la fête des prêtres partout dans le monde.

Trois éléments me viennent spontanément à l’esprit à cette occasion : les espoirs vis-à-vis du sacerdoce, un article récent du magazine Famille chrétienne, les attitudes et actions à adopter en famille pour promouvoir le sacerdoce.

Quels sont les espoirs de renouveau que nous voyons aujourd’hui à l’œuvre en France ? On peut citer :

– La création de nouveaux séminaires interdiocésains : Paris, Toulon et Ars, et il y en a peut-être d’autres.

– La création de propédeutiques.

– Le témoignages de séminaristes lors de missions ou de grands rassemblements

– Les journées portes ouvertes dans les séminaires

– L’organisation de temps de prière ou de jeûnes spécifiques pour les vocations

– L’insistance sur le sacerdoce dans les grands rassemblements du type des sessions de Paray-le-Monial organisées par la communauté de l’Emmanuel

Quel est le profil des séminaristes français aujourd’hui ? À la page 40 du n° 2045 (25 au 30 mars 2017) du magazine Famille chrétienne, nous trouvons un article éclairant de Bertille Perrin intitulé : Qui sont nos séminaristes ?

Pourquoi Dieu laisse le chrétien échouer parfois ?

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Une femme tient son front entre ses mains : l'échec du chrétien

Rudyard Kipling disait dans son célèbre poème, « Tu seras un homme mon fils » :
« Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite et recevoir ces deux menteurs d’un même front. »

Les catégories « succès » et « échec » n’ont, comme souvent, pas le même sens pour Dieu et pour nous.

Quand les foules et les apôtres ont contemplé Jésus sur la croix, tous ont interprété cela comme un échec total, la preuve que celui qui était pendu au gibet était un imposteur, un raté.

Mais quand ses apôtres l’ont vu ressuscité et ont vu ses paroles s’accomplir à la Pentecôte, ils ont compris que la victoire était acquise définitivement. Même quand ils ont, plus tard, subi le martyr pour le nom de Jésus, ils ont compris qu’ils étaient les grands vainqueurs.

Comment pardonner selon la Bible ?

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Confession : Jésus nous donne son pardon

Dans la Bible, plus précisément dans l’Évangile, on voit Jésus pardonner à ceux qui sont en train de le crucifier.
Il dit précisément : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23, 34)
Comment peut-il pardonner à ce moment-là ?
Remontons un peu dans la Bible.

La loi de la jungle

Dans les premiers temps bibliques, c’est la violence brute qui prévaut, la loi de la jungle, à la manière animale. Il n’y a pas de mesure entre la faute commise et la sanction, comme on le voit dans le livre de la Genèse, au chapitre 34.

Aimer au prix de sa vie : dix Français, six Laotiens et un Italien martyrs au Laos béatifiés

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15 martyrs du Laos
Les 15 martyrs du Laos

L’Agence d’information des Missions Étrangères de Paris (MEP) informe que dix martyrs Français, tous tués par la guérilla communiste au cours de leur mission au Laos entre 1954 et 1969, ont été déclarés bienheureux le 11 décembre 2016, en même temps que six Laotiens et un Italien.

« Dimanche 11 décembre, 3e dimanche de l’Avent, il n’y a eu qu’une seule et unique messe célébrée dans tout le Laos. Les quatre évêques et les 21 prêtres que compte cette petite Église catholique étaient tous regroupés à Vientiane, où, dans l’église du Sacré-Cœur, l’unique lieu de culte catholique de la capitale, ils ont célébré, en présence de près de 6 000 fidèles et d’une dizaine de prélats étrangers, la béatification de 17 martyrs. »

Pourquoi risquer sa vie pour l’amour de Dieu aujourd’hui ?

Ces béatifications sont une occasion de méditation et de contemplation : pourquoi ces hommes ont-ils choisis d’aller annoncer Jésus au bout du monde, dans un petit pays inconnu, reculé et très pauvre, sachant sans le moindre doute qu’ils risquaient leur vie ? Quel genre d’amour pouvaient-ils avoir dans le cœur pour choisir une vie aussi aventureuse et périlleuse ?

Le christianisme est-il une religion du livre ?

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Pour un grand nombre de personnes, y compris chrétiens, la réponse est « oui », parce que, tout comme les juifs et les musulmans, nous nous référons à un livre sacré que nous disons être Parole de Dieu.

Ces personnes peuvent d’ailleurs trouver que, même s’il s’agit d’une expression qui vient du Coran1, elle n’est finalement pas si mal trouvée.

Mais cette vision ne peut être acceptée ni par les chrétiens, ni par les juifs, car le Coran n’a pas du tout le même statut dans l’islam que la Bible dans le christianisme.

Saint Luc écrivant son Évangile - Livre d'heures du roi Louis XII

C’est ce que dit le Cathéchisme de l’Église Catholique à l’article 108 :

« Cependant, la foi chrétienne n’est pas une “religion du Livre”. Le christianisme est la religion de la “Parole” de Dieu, “non d’un verbe écrit et muet, mais du Verbe incarné et vivant” (Saint Bernard, homélie miss. 4, 11 : Opera, ed. J. Leclercq-H. Rochais, v. 4 [Romae 1966] p. 57). Pour qu’elles ne restent pas lettre morte, il faut que le Christ, Parole éternelle du Dieu vivant, par l’Esprit Saint nous “ouvre l’esprit à l’intelligence des Écritures”  (Lc 24, 45). »

Pour les chrétiens, la révélation ultime, absolue, qui ne pourra jamais être dépassée, ce n’est pas la Bible, c’est la personne de Jésus, et rien d’autre.
Pour les musulmans, cette révélation ultime, c’est le Coran.

Le premier jour de la semaine : lundi ou dimanche ?

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Devenu une composante parfaitement intégrée de la culture courante de l’Occident, le fameux week-end anglais (breton chez Astérix), la « fin de semaine » en français du Québec, est constitué, comme chacun sait, du samedi et du dimanche.

Pour les chrétiens, cette vision n’est pas juste, car il y a une mention qui passe souvent inaperçue dans la prière eucharistique qui est dite par le prêtre chaque dimanche à la messe :
« Dans la communion de toute l’Église, en ce premier jour de la semaine, nous célébrons le jour où le Christ est ressuscité d´entre les morts. »

Mais pourquoi la mention « en ce premier jour de la semaine » ?

Et en quoi est-elle importante pour nous ?

Existe-t-il des rencontres virtuelles ?

Temps de lecture estimé : 5 min 30

Depuis 20-25 ans qu’existe le continent Internet (plus spécifiquement les sites Internet), on constate qu’une des difficultés qu’il pose est la désignation des réalités qu’il recouvre.

En particulier, on emploie volontiers le terme « monde virtuel » pour désigner tout ce qui concerne les activités sur Internet, ou même Internet lui-même, par opposition au « monde réel », ce terme désignant alors tout ce qui échappe au numérique.

Ces deux appellations posent un réel problème, car si Internet n’est qu’un monde virtuel, cela laisse sous-entendre que les activités qui s’y déroulent n’ont pas d’impact sur le réel de la vie des personnes, sur ce qui constitue l’existence concrète des personnes.

Or, il est important de prendre conscience que cette distinction est erronée et masque la vraie distinction.

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