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Auteur/autrice : Filippo-modérateur Page 3 sur 8

Un Dieu de surabondance : les noces de Cana

Temps de lecture estimé : 2 min

Dieu travaille dans la surabondance. Dans l’Évangile selon saint Jean chapitre 10, verset 10, Jésus dit qu’il est venu pour donner la vie en surabondance. Cette surabondance porte tant sur la quantité que sur la qualité.

Dans les noces de Cana (Jean 2, 11), il y a ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Ce qu’on voit, c’est Jésus transformant 600 litres d’eau en vin.

Jarre de pierre antique

Mais réalisons un peu ce qu’il vient de faire, ce qu’on ne voit pas forcément : 600 litres ! S’il y avait 100 invités, ce qui est déjà beaucoup, et si on leur donnait un litre de vin chacun, il resterait encore 500 litres. 500 litres de vin de première qualité, quelle générosité ! Quelle surabondance !

« En toi je trouve mes délices »

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La fête liturgique du baptême de Jésus est célébrée le deuxième dimanche après Noël, et clot le temps liturgique de Noël. Lors de cette fête, on lit l’Évangile rapportant l’événement, et on lit la parole du Père à son fils, qui dans les trois Évangiles comporte la mention : « en toi je trouve ma joie », selon la nouvelle traduction liturgique.

Il est intéressant de voir que dans le texte grec, la mention est : « je trouve toute mon ευδοκηω ». « Eudokéau », en grec, est un verbe qui a plusieurs acceptions, dont les principales sont : « se complaire » ou bien « agréer » ou encore « prendre son plaisir ».

Dans l’Ancien Testament, Dieu dit : « Mes délices sont d’être avec les en­fants des hommes. » (Prov. 8, 31). Saint Alphonse de Ligori écrit : « Le paradis de Dieu, pouvons-nous dire, c’est le cœur de l’homme. Dieu vous aime ? Aimez-le. Ses délices sont d’être avec vous ? Mettez vos délices à rester avec lui, à passer votre vie entière en sa tout aimable compagnie, qui sera, vous l’espérez bien, le charme de votre éternité. »

« Et le Verbe s’est fait chair, et il a campé parmi nous » Jean 1, 14

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Cette parole peut être traduite de diverses manières.

Le mot « Verbe » est une traduction très réductrice du mot grec « λογος », logos en français, qui a donné tous les mots de la famille qui se terminent par « logue ».

Le logos, dans la langue grecque de l’époque, désigne le principe premier du cosmos. Dans la philosophie grecque, le cosmos désigne l’univers organisé par le logos.

Saint Jean est bien conscient de cela, et applique à Jésus ce terme incroyablement puissant. C’est d’une audace folle, que nous avons de la peine à mesurer aujourd’hui.

Un homme, né d’une femme, un être humain avec toutes les limitations que cela implique, serait ainsi le principe de tout l’univers !

Quel émerveillement pour nous de contempler ainsi Jésus, vrai homme et en même temps vrai Dieu, Lumière du monde !

La Bible a-t-elle seulement été écrite en hébreu et en grec ?

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L'Écriture sainte en grec
L’Écriture sainte en grec : È aguia graphè

Certains spécialistes, peu nombreux, estiment qu’il aurait pu exister des fragments du Nouveau Testament écrits en araméen.

Cependant, il n’existe aucune preuve formelle de cette affirmation, personne n’ayant jamais pu produire un manuscrit biblique authentique dans d’autres langues que l’hébreu et le grec.

Nous, les Occidentaux de langues romanes, sommes une fois de plus privilégiés : nos langues plongent profondément leurs racines dans le grec, spécialement le français.

Nous pouvons donc beaucoup plus facilement « coller » aux modes de pensée des auteurs du Nouveau Testament qu’un habitant de l’Extrême-Orient ou de l’Inde par exemple.

Pourquoi les catholiques lisent-ils si peu la Bible chez eux ?

Temps de lecture : 1 min 30

Un Évangéliaire moderneVoici une constatation que tout un chacun peut faire : peu de catholiques ont une vraie connaissance de la Bible. En cela nous avons vraiment une culture différente de celle de nos frères protestants, qui la lisent et en parlent en toute occasion.

Certes chez les catholiques, nous écoutons la Parole de Dieu chaque semaine, mais ce ne sont pas quatre fragments par semaines, même bien commentés, qui peuvent nous donner une véritable culture, une vision organique de la Parole.

Parfois, chez nous les catholiques, les encouragements à lire la Parole hors de la liturgie font défaut. Les catholiques sont surtout incités à participer à la messe, à prier et à pratiquer les œuvres de charité.

Pourtant, il y a 50 ans le Concile Vatican II encourageait avec force les fidèles à s’approcher de la Parole de Dieu : « Le saint Concile exhorte de façon insistante et spéciale tous les chrétiens à apprendre, par la lecture fréquente des divines Écritures, “la science éminente de Jésus-Christ”. (Épître à Philémon 3,8) ». Cette citation est extraite de la constitution dogmatique sur la révélation divine Dei Verbum, §24.

Un peu de recul pour lire les « vies de saints »

Temps de lecture estimé : 11 min

Tout chrétien est amené un jour ou l’autre à lire des vies de saints. Les nouveaux convertis, en particuliers, sont avides d’avoir des exemples pour suivre fidèlement Jésus, et c’est très bien ainsi : puissions-nous avoir la même soif qu’eux.

Mais voici une difficulté : dès que l’on quitte les biographies des saints du XXe siècle, on est confronté à des récits « à risque ». En effet, ces vies de saints risquent de causer de graves ennuis à ceux qui sont tentés d’imiter à la lettre les comportements de ces saints tels qu’ils sont décrits.

Ces ennuis, je vais en décrire quelques uns. J’espère que cela nous aidera, dans notre ferme volonté de devenir des saints, à ne pas tomber dans des pièges qui ne peuvent que nous entraver dans notre marche, au lieu de la favoriser.

Il doit être bien clair que tout ce que je vais mentionner ci-dessous relève de la généralisation. Il y a heureusement beaucoup de vies de saints d’avant l’époque moderne qui ne tombent pas dans ces travers.

Voici donc les ennuis que j’ai identifiés. Si vous en voyez d’autres, merci de nous les signaler dans vos commentaires, ça sera sûrement utile à nos lecteurs.

1. les austérités, grands jeûnes, mortifications, macérations, et toutes autres pratiques pénitentielles poussées ;

2. l’insistance sur les souffrances endurées ;

3. la surreprésentation extrême des consacrés et martyrs ;

4. l’insistance sur la force physique et surtout morale ;

5. l’insistance sur le mépris des réalités du monde commun ;

6. l’admiration pour les parcours sans tâche.

Aimez vos ennemis et priez pour vos persécuteurs

Temps de lecture estimé : 1 min 30

« Moi je vous dis : aimez vos ennemis, et priez pour vos persécuteurs. » (Matthieu 5, 44). Je suis français. Les ennemis de la France massacrent mes compatriotes. C’est ce qu’on appelle des ennemis. Si je suis un chrétien cohérent, je veux les aimer et je prie pour eux, car je veux obéir à Dieu qui me l’ordonne.

En disant cela, j’ai conscience que certains, mêmes chrétiens, m’accuseront de mollesse et de lâcheté.

Le chrétien a à rendre un témoignage particulier qui ne se trouve dans aucune autre religion de manière si explicite. L’amour des ennemis est l’arme secrète des chrétiens pour briser l’engrenage de la violence et la tentation de la vengeance, individuelle et collective.

Louis et Zélie Martin, mariés et pourtant saints !

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Ce titre se veut volontairement provocant. Il serait absurde de croire que l’Église a jamais refusé la canonisation de personnes mariées. Mais nous allons voir comment cette canonisation est une preuve supplémentaire de la sagesse de Dieu, qui donne à ses enfants ce dont ils ont besoin en temps voulu.

Saints Louis et Zélie Martin ont été canonisés en ce mois d’octobre 2015. En quoi cela nous concerne-t-il, nous baptisés du XXIe siècle ?

Leur canonisation est, entre autre, un fort encouragement, pour nous laïcs, à croire que Dieu veut notre sainteté. Il veut pour nous une sainteté qui n’a ni moins de valeur, ni moins de beauté, ni moins d’exemplarité que celle des consacrés, clercs, rois et reines, et martyrs.

Le tombeau de Louis et Zélie Martin

Saint Thomas d’Aquin, les reliques cachées

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Saint Thomas d'Aquin tenant la Bible
Mi-août, j’ai eu l’occasion de visiter Toulouse. J’ai donc admiré la superbe église des Jacobins (autre nom des Dominicains) une des attractions majeures du centre-ville. Les touristes allaient et venaient comme dans un couvent désaffecté, glorieux témoin d’un passé révolu, comme par exemple l’abbaye de Fontenay en Bourgogne.
 
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir près d’une chapelle latérale un autel sous lequel se trouvent les reliques de saint Thomas d’Aquin, un des piliers centraux de la théologie de l’Église, célébré par le pape Pie XI comme le « docteur commun ou universel1 » de l’Église catholique !

Vie monastique, une inspiration pour nous laïcs ?

Temps de lecture estimé : 3 min 30

La communauté bénédictine Sainte Marie-Madeleine, installée au monastère de Ganagobie (Alpes de Haute Provence), fête ses 150 ans. Il y a environ quinze moines bénédictins présents dans ce monastère aujourd’hui.

J’ai eu la grâce d’y faire une retraite personnelle d’une semaine cet été, je partage quelques saveurs et inspirations reçues là-bas, et quelques réflexions générales sur la vie monastique.

Le site de Ganagobie est situé sur un plateau difficile d’accès, avec une superbe vue sur la vallée de la Durance et les sommets des Alpes. Le silence et la sérénité y sont impressionnants. Dès que l’on arrive là-haut, l’agitation du monde disparaît. On entre dans le dialogue avec Dieu seul. Enfin, je peux l’écouter, et il peut me parler sans interférence extérieure. Même si j’arrive plein de bruit intérieur, cela ne fait rien, Dieu me prend tel que je suis. Comme le dit saint Claude la Colombière, il ne se lasse jamais de m’écouter.

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