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Carême : « C’est un mauvais moment à passer, les privations sont trop éprouvantes »

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Chocolat, photo André Karwath aka Aka

Un religieux disait que si un frère veillait toute la nuit en prière, et que le lendemain il était irritable, manquant de charité envers les autres frères à cause de sa fatigue, cela prouvait qu’il avait eu tort de faire cette veille, que cette idée ne venait pas de Dieu.

L’Église nous invite effectivement à profiter du carême pour faire des efforts dans trois domaines : la prière, le jeûne et le partage.

La prière est le point le plus important, et si on ne prie pas, il est inutile de jeûner, cela peut difficilement porter du fruit. Le jeûne est une démarche d’adoration où l’on veut signifier à Dieu que Lui seul nous est indispensable. Benoît XVI a dit aux pèlerins francophones, le 17 février dernier : « Par le jeûne nous apprendrons à ne pas négliger la véritable nourriture, spirituelle, pour résister aux tentations de l’indifférence et du laisser-aller, de l’égoïsme et de l’orgueil, de l’argent et du pouvoir. »

Carême : « Je suis triste parce que je n’arrive pas à tenir mes résolutions »

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Duccio, La tentation de Jésus sur la montagne

Encore une fois, ce n’est pas à la tristesse que Jésus nous invite en ce temps de carême.
Le but du carême n’est pas de réussir des exploits, de cocher les cases en face de ma liste de résolutions, mais de grandir dans l’union à Dieu.

Le carême est un temps pour préparer son cœur à la fête de Pâques. Comme toujours avec Dieu, c’est un temps de grâces où Dieu veut nous donner quelque chose, et non un temps où nous devons lui donner quelque chose. La vie spirituelle, c’est apprendre à recevoir Dieu, beaucoup plus que d’apprendre à donner. Une fois que l’on est uni à Dieu, le don de soi jaillit tout naturellement comme un effet de la vie de Dieu en nous. Les privations qui nous sont proposées doivent être une aide pour disposer notre cœur à accueillir le don de Dieu.

Recherche ministres de l’intérieur désespérément

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Depuis plusieurs siècles, en Occident, l’intérêt pour la vie intérieure recule, au profit de la vie extérieure.

Cette vie extérieure, tout le monde la connaît. C’est même la seule vie connue de l’immense majorité des Occidentaux, surtout en Europe.
Cette vie est de plus en plus dépendante des prothèses technologiques toujours plus perfectionnées que l’homme met au point à un rythme accéléré. L’homme moderne est ballotté entre les innovations, les modes et les idées toujours changeantes. Cette vie est souvent frénétique, prise entre toutes sortes de nécessités extérieures.

Un immense espoir : découvrir le plan de Dieu sur l’homme et le monde

Conférences vidéo du Père Gagey : voir directement la liste des liens vers les vidéos

Le père Gagey

Tous nous aspirons au bonheur. Dieu s’est révélé dans notre histoire pour nous manifester qui nous sommes et comment nous pouvons nous laisser saisir par ce bonheur qu’il veut nous donner.

Nous fêtons en ce moment le cinquantenaire de l’événement le plus important de l’Église catholique au XXème siècle. Cet événement, le Concile Vatican II (1962-1965), a produit le texte Lumen Gentium. Ce texte révèle le plan de Dieu sur l’homme. Il décrit comment l’Eglise est le chemin donné par Dieu aux hommes pour accomplir ce plan, et ainsi réaliser ce pour quoi l’homme est fait, individuellement et collectivement.

Benoît XVI renonce à sa charge

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Benoît XVI priant devant le tombeau de Jean-Paul Ier

À ma demande, le responsable de l’association Saint Jean de la Croix a accepté d’écrire une petite réflexion pour commenter l’évènement qui bouleverse l’Église depuis hier :

« Coup de tonnerre dans un ciel serein », a commenté le doyen du Sacré-Collège. Ce coup de tonnerre n’a-t-il rien à voir avec la tempête de la Pentecôte ? En tout cas, c’est bien dans l’assistance particulière du Saint-Esprit promise par Jésus à Pierre qu’il nous faut comprendre la décision de Benoît XVI : « Après avoir examiné ma conscience devant Dieu… » Devant Dieu, une telle décision n’est lisible que dans la foi, même si le poids de la charge pontificale pour un homme de 85 ans en fournit la logique « humaine ». Dans la foi : le Souverain Pontife ne fait pas nombre avec les autres dirigeants de la planète, et le 266e pape assurera comme son prédécesseur la continuité de la présence du Christ « avec nous jusqu’à la fin du monde ». En ce sens, l’événement est un non-événement, si ce n’est pour inviter les chrétiens à la prière, à l’action de grâce pour ce que Benoît XVI leur aura permis de recevoir du Christ, à l’intercession pour celui qui lui succèdera : Stat crux dum volvitur orbis, selon la devise des chartreux ; la Croix est stable, tandis que le monde tourne.

Familles chrétiennes : les monastères du 3ème millénaire

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Aujourd’hui, nous assistons à un phénomène inédit dans l’histoire de l’Église. Pour la première fois, le cœur historique de la Foi chrétienne, l’Europe, abandonne presque complètement la matrice religieuse et culturelle qu’elle avait adopté depuis environ 1300 ans, lorsque l’Empire romain est devenu chrétien.

Le parallèle avec le tournant du 2e millénaire

Nous assistons à un phénomène proche de celui des Xème et XIème siècles européens : les campagnes comme les villes étaient pratiquement revenues au paganisme originel. Toute idée de culture avait déserté les quelques élites restantes. Les seigneurs devaient être des chefs de guerre capables de défendre leurs territoires et leurs gens, et pas du tout des lettrés. Le clergé vivait comme le peuple, souvent avec femme et enfants, et sans formation religieuse particulière.

Famille priant

Em, l’enfant sidéen mal aimé

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En 2000-2001, a eu lieu mon second séjour à Bangkok, avec l’association Points-Cœur, et nous allions régulièrement visiter des enfants malades dans un grand centre.

Un orphelinat pour enfants malades du sida au Cambodge, photo Cambodia4kids.org Beth Kanter. Cliquer sur la photo pour lire le témoignage les concernant (en anglais).J’y ai rencontré un jour un enfant du nom de Em, atteint du sida.

Dès la première rencontre, Em m’a insultée et m’a demandé de partir, mais je sentais que sa violence cachait une grande souffrance, et qu’il ne voulait pas vraiment que je le laisse. Au bout d’un moment il a accepté de jouer un peu avec moi. Lors de mes visites, parfois il acceptait de jouer un peu avec moi, mais la plupart du temps il m’insultait.

Petit à petit, son état de santé s’aggravait, et il ne voulait plus se nourrir. Il souffrait beaucoup aussi de ce que sa mère était morte, et de ce que son père venait très peu le voir, et qu’il le regardait seulement de loin quand il venait.

UEDLP – Un Enfant Dans La Prière

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Prier pour des enfants maltraités et des adultes maltraitants, de toutes confessions.

Au cours de la messe de minuit 2008, le pape Benoît XVI a dénoncé la souffrance des enfants maltraités : « L’Enfant de Bethléem est un nouvel appel qui nous est adressé pour faire tout ce qui est possible afin que soit mis un terme aux épreuves de ces enfants », pour « faire tout ce qui est possible afin que la lumière de Bethléem touche le cœur des hommes [ … ]  Ce n’est qu’à travers la conversion des cœurs, ce n’est qu’à travers un changement au plus intime de l’homme que peut être dépassée la cause de tout ce mal…».

Il y a bientôt 13 ans dans le diocèse de Beauvais (Oise), le 15 février 2000, jour de saint Claude La Colombière – saint protecteur de l’action – a été créé, sous l’impulsion de Mona LE CUNFF et de l’Abbé Bruno DANIEL, « UEDLP – Un Enfant Dans La Prière ».  Le but de cette œuvre est de prier pour des enfants maltraités et des adultes maltraitants, de toutes confessions.

« L’Esprit Saint, protagoniste de la mission »

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Sur le chapitre III de l’encyclique Redemptoris Missio.
 

Le couronnement de la Vierge, de Gentile da fabriano, photo SailkoC’est l’Esprit Saint qui doit continuer la mission salvifique de Jésus, à travers les hommes à qui elle a été confiée.
 

L’Esprit Saint est le protagoniste de toute la mission ecclésiale. Il agit par les apôtres et en même temps il agit dans les auditeurs.
 

L’envoi des apôtres en mission aux extrémités de la terre est lié au don de l’Esprit qui les rend capables d’accomplir cette mission.
 

C’est le Seigneur qui agit en eux :

Le Royaume de Dieu expliqué par Jean-Paul II

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Dessin d'Aguijarro représentant Mère Teresa portant Pepo, un enfant atteint du syndrome de Down

Sur le chapitre II de l’encyclique Redemptoris Missio.

Le salut consiste à croire et à accueillir le mystère du Père et de son amour, qui se manifeste et se donne en Jésus par l’Esprit.

L’Ancien Testament (c’est-à-dire les textes bibliques écrits avant la naissance de Jésus) nous montre que Dieu a choisi un peuple spécifique dans le but de révéler et de mettre en œuvre son plan pour nous sauver. Il va commencer à agir avec un seul peuple, mais le but est de nous sauver tous. C’est au sein de ce peuple qu’un jour naît Jésus, qui conduit ce plan à son terme.

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