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L’Église catholique condamne-t-elle la masturbation et pourquoi ?

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61 commentaires

  1. berthet

    Je suis tout à fait d’
    Je suis tout à fait d’ accord pour faire de l’ excès ( chez une personne solitaire ) de la masturbation une faute , comme tout excès .

    Mais que pensez vous des résultats d’ une étude sérieuse , qui nous prouvent qu’une masturbation régulière , n’ayant rien à voir avec une addiction quelconque , est très efficace contre le cancer de la prostate ?
    Une inactivité prostatique ayant été reconnue comme très néfaste à la santé des hommes .
    Je pense , comme il l’a été dit plus haut , qu ‘il s’agit bien plus du maintien de notre corps en bonne santé , santé indispensable pour accomplir ce que nous devons à nos croyances .
    Ne voyez aucune hypocrisie dans ce commentaire .

    • Cat-modératrice

      Bonjour Monsieur,

      Bonjour Monsieur,

      Pouvez-vous nous en dire plus sur cette étude sérieuse ? Qui l’a conduite, avec quelle méthode, sur quelle population, avec combien de personnes, sur une période de combien de temps ?

      Il existe des études “sérieuses” prouvant tout et son contraire, pour en tenir compte il est nécessaire de connaître les sources et les conditions d’accomplissements de ces études…

      • poilàgratter

        Voici le lien vers l’une des

        Voici le lien vers l’une des études, très sérieuse, menée en 2003 : https://www.newscientist.com/article/mg17924041-400-can-masturbating-each-day-keep-the-doctor-away/
        Il faut savoir lire l’anglais, mais c’est accessible.
        Je suis désolée d’intervenir comme un chien dans un jeu de quille, mais je suis enseignante en Lycée public, et responsable de l’éducation à la sexualité de jeunes de 15 à 18 ans.
        Or, à l’occasion de recherches sur le Web pour une prochaine séance, je suis tombée sur votre blog. Votre discours est absolument effarant. Que vous vous appliquiez à vous-même une telle politique de frustration et de mortification, cela vous regarde, vous êtes absolument libres, les uns et les autres, de vos actes. Mais lorsque je lis qu’il faut accompagner les enfants à réprimer leurs envie de masturbation, pour être plus “purs”, pour être plus “proches de Dieu” ou de je ne sais quelle idéologie malsaine, j’en ai froid dans le dos.
        La masturbation est tout à fait saine, parce que naturelle. Pour ceux qui en cherchaient l’origine (pour savoir d’ailleurs à partir de quand commencer à condamner les enfants), elle débute dès la vie intra-utérine, pour tous les grands mammifères, et pour tous les grands primates, dont nous faisons partie. Elle contribue à connaître son corps, à perfectionner des connexions nerveuses, et à se faire plaisir, tout simplement.
        Donc il faut quand même être sacrément obscurantistes pour continuer de proférer de telles âneries concernant l’addiction supposée qu’elle provoquerait, l’impureté du plaisir, l’éloignement de Dieu, ou de je ne sais quoi, dont elle serait la cause. En tenant ce discours-là, vous culpabiliser le peu de jeunes qui vous prennent encore au sérieux, et qui vont se préparer une vie de frustration, de mortification. Le plaisir n’a jamais tué personne, mais tenter par tous les moyens de tuer le plaisir en soi et en l’autre, c’est inhumain. Vous ne me réconciliez pas avec le catholicisme.

        • Cat-modératrice

          Bonjour Poilàgratter,
          Bonjour Poilàgratter,

          Manifestement, vous avez une réponse toute prête pour tous les sites catholiques… Vous parlez d’un certain nombre de choses que je n’ai lu nulle part dans cet échange, par exemple, cette histoire d’impureté du plaisir.

          Je ne me souviens pas non plus que nous ayons parlé de réprimer les enfants.

          • poilàgratter

            Dédé, 30 mars 2014 : « A
            Dédé, 30 mars 2014 : « A chaque fin d’acte, je me sens sale, soullié, indigne d’être aimé de Dieu. »
            Gilou14, 28 avril 2014 : « c’est vrai que, non guidé, peu aidé, l’adolescent tombera fatalement dans la masturbation sans mesurer à quel point cette pratique l’éloigne de Dieu. D’où l’importance de bien accompagner ses enfants, surtout lorsqu’ils approchent de l’adolescence. Au risque de passer pour de vieux retardataires, nous éduquons nos enfants à la pureté, en restant positifs, en leur donnant confiance. Nos garçons ont 16, 14 et 12 ans: leur dire qu’on croit en eux est capital. Mais oui, nous les encourageons à la chasteté et nous interdisons la masturbation. La pureté bien comprise est une richesse. »
            … et d’autres…
            Comme vous ne répondez pas sur le contenu de mon propre commentaire, j’en déduis qu’il vous pose un certain nombre de problèmes. Merci quand même de l’avoir publié.

            • Cat-modératrice

              Je ne vois toujours pas où il

              Je ne vois toujours pas où il a pu être dit que c’est le plaisir qui est impur !

              D’ailleurs, vous avez dû lire que j’ai essayé de convaincre cette personne qu’elle n’était pas plus indigne que qui que ce soit d’autre, et que d’autres péchés rendent bien plus impur que la masturbation.

              Dans l’autre commentaire que vous citez, il s’agit d’adolescents.

              (svp, si vous citez d’autres commentaires, pouvez-vous donner le lien et pas seulement la date, car j’ai eu du mal à retrouver ceux-ci).

              À quel sujet précisément souhaitez-vous que je vous réponde ? J’avoue qu’il me semble que vous ne dites rien de nouveau par rapport à ce qui a déjà été dit et à propos de quoi j’ai déjà dit mon avis, ainsi que l’enseignement officiel de l’Église catholique.

        • ermort

          @ poilàgratter
          @ poilàgratter
          Madame (apparemment vous êtes de sexe féminin),
          votre discours est assez affligeant, dégoulinant du politiquement correct actuel de nos sociétés qui ont perdu le sens du corps, de la personne et de la sexualité. Discours que l’on entend partout depuis des décennies… et qui n’a jamais rendu les gens heureux, au contraire.
          Peut-être pourriez-vous essayer d’entrer dans une logique, même si elle n’est pas la vôtre, au moins pour essayer de la comprendre?
          Un être humain est plus qu’une pulsion, et la sexualité ne se réduit pas au plaisir qu’elle peut procurer.
          Nous considérons que l’acte sexuel a deux finalités: être ouvert à la vie et participer à la communion des époux. Il est donc logique, dans ce cadre, de déconseiller la masturbation et tout comportement qui ne conduise pas à cet accomplissement.
          Vous pouvez appeler ça “obscurantisme”, mais ce que vous défendez est tellement plus vieux que l’annonce évangélique. Le saviez-vous?
          J’ai aussi participé à l’éducation, une sérieuse (pas permissive), d’adolescents, et ils sont très heureux qu’on les appelle à dépasser leur pulsion, et qu’on les aide à donner un vrai sens à ce qu’ils vivent.
          Le message évangélique est révolutionnaire car il appelle l’homme à aller plus loin que ses pulsions partielles et immédiates qui ne rendent pas heureux.
          Le frustré, c’est celui qui ne sait pas orienter ce qu’il ressent. En cédant de manière lâche, il se prépare une vie d’égoïsme et de dégoût.
          Cordialement 🙂

          • poilàgratter

            Monsieur Ermort,
            Monsieur Ermort,
            Bien sûr que je sais que je porte une partie d’un message bien antérieur au discours de l’Evangile, vous ne me l’apprenez pas, et je m’y connais bien mieux que vous, sans doute. Il y a pour moi plus de vérité dans une diatribe de Diogène de Sinope que dans le Sermont sur la Montagne, qui invite à retourner contre soi la pulsion de cruauté.
            Car c’est bien ce que vous faites, et ce que j’ai pu voir de vos contributions sur les pages de ce blog en témoignent : vous prétendez “dépasser” les pulsions en leur opposant une autre pulsion. Cette autre pulsion, c’est la cruauté retournée contre soi-même, celle qui étouffe, détruit, inhibe.
            Je ne vois pas en quoi la sexualité mérite autant de vindicte, particulièrement lorsqu’on se dit ouvert à la vie. La sexualité est vie. Elle n’est que ça. Lui assigner un autre sens que celui-là c’est justement faire preuve d’obscurantisme. Et se baser sur cet autre sens (ajouté, illégitime) pour imposer à l’autre (ces adolescents qui semblaient vous attendre pour dépasser leurs pulsions) ses propres vues, c’est irresponsable.
            Je ne sais pas dans quelle époque vous vivez, mais dans la mienne, le fait d’être une femme ne me discrédite pas dans un dialogue : pourquoi attribuer à cela autant d’importance au début de votre intervention ? Dans mon époque, la division entre éducation “sérieuse” et éducation permissive” n’a plus de sens autre que documentaire, et est totalement obsolète depuis bien longtemps. Dans mon époque, les enfants ont une libido à respecter, les adolescents ont un droit fondamental de se voir reconnaître l’exercice de la sexualité, de la contraception, de la contragestion Dans mon époque, les adultes peuvent espérer s’épanouir dans une sexualité sans normes autres que celles qu’ils trouvent acceptables et dignes pour leur propre plaisir et celui de leurs partenaires.
            Et pour finir, ce qui nous sépare, je crois, fondamentalement, c’est que vous parlez de sens du corps et de la sexualité, sans imaginer une seconde qu’il puisse être multiple, et surtout différent du sens unique dans lequel vous tentez de l’enfermer.
            Car, enfin, si votre Dieu vous a donné un corps doté d’une capacité incroyable à éprouver du plaisir sexuel (de multiples manières) tout en vous condamnant à ne jamais devoir y céder, tout en vous demandant pénitence lorsque vous y cédez pourtant, il me parait alors sacrément malin, votre Dieu …
            Bien cordialement. 😉

            • Cat-modératrice

              Nous ne rejetons ni la

              Nous ne rejetons ni la sexualité, ni le plaisir ! Seulement voilà pour nous le sens de la sexualité : La procréation est-elle le but de la sexualité ?

              Nous refusons une sexualité vécue comme utilitaire, que ce soit l’utilitarisme du plaisir ou l’utilitarisme d’utiliser le corps de l’autre pour concevoir des enfants (Cf Amour et Responsabilité de Karol Wojtyla).

            • ermort

              Je pense ne pas passer des
              Je pense ne pas passer des heures à vous répondre, nous ne vivons pas sur la même planète apparemment. Nous n’avons pas les mêmes références, pas les mêmes conceptions, pas la même culture, etc. Et votre manière de considérer notre vision… est à côté de ce que je perçois. Il me semble que vous l’imaginez, sans chercher à comprendre quoi que ce soit.

              Quant à cette histoire de cruauté… on ne me l’avait jamais faite.

              Sur le fait que vous soyez une femme, je voulais simplement pouvoir utiliser une formule correcte pour débuter mon message, par un Madame que j’ai l’habitude d’employer quand je m’adresse à une dame. Rien d’autre. Mais vos interprétations autour de cette question sont révélatrices.

              Dieu ne me condamne pas, il m’appelle.

              Que mon corps soit capable de ci ou de ça… et alors? Il est aussi capable d’étrangler, de découper, de violer, etc.
              Je ne suis pas qu’un corps.

              Je vous souhaite de trouver le vrai bonheur.

              • poilàgratter

                Merci de ce souhait me
                Merci de ce souhait me concernant, tout va très bien pour moi : le bonheur, je l’ai trouvé, loin de ce genre de discours toxique et mortifère que vous tenez.
                Il est admirable que vous finissiez sur une analogie entre la masturbation d’une part et d’autre part le meurtre ou le viol. Cette seule obscénité suffit à discréditer tout le discours que vous avez tenu précédemment.
                J’espère que tous ceux qui viennent chercher conseil auprès de vous ouvriront les yeux.

                • Cat-modératrice

                  Je me permets de remarquer
                  Je me permets de remarquer que ce qu’a fait ermort n’est pas une analogie. Il n’a pas dit que se masturber ressemble à étrangler ou violer.
                  Il a volontairement exagéré un propos, mené une logique jusqu’à son terme insensé, procédé courant dans une argumentation.

                • ermort

                  Madame Poilàgratter
                  Madame Poilàgratter
                  S’il vous plaît, usez d’un peu de bienveillance. Et évitez les mélanges et autres procès d’intention.
                  Si vous pensez avoir compris quelque chose, pourquoi ne pas poser une question pour vous assurer que vous avez bien perçu, ou pas? Au lieu d’affirmer, sans savoir.

                  Je souhaite simplement exprimer que la personne ne se réduit pas à son corps ni à des envies de plaisirs.
                  Tous les plaisirs ne sont pas bons, et ne construisent pas. J’en ai donné quelques exemples.
                  Maintenant, si vous voulez tout mélanger… libre à vous. Mais ne prétendez pas comprendre ni même entrer dans une discussion.
                  D’ailleurs, pourquoi être venue commenter ici, si c’est simplement pour déverser votre haine de points de vue qui ne sont pas les vôtres?
                  Pouvez-vous comprendre qu’il y a des personnes qui n’ont pas la même perception que la vôtre, et qui trouvent leur bonheur dans des comportements invitant à se respecter soi et à respecter autrui?
                  Pouvez-vous comprendre que votre discours peut nous sembler pervers, destructeur, avilissant, matérialiste, etc.?
                  Ce n’est pas pour cela que je vais vous insulter, ni vous condamner. Une chose est ce que vous pensez, pratiquez, déclamez, une autre est ce que vous êtes en tant que personne.

  2. Claude

    La masturbation
    Je viens de lire les échanges “musclés”,”tendus” et peu profitables de “poilàgratter” et “emor”.
    Je suis catho pratiquant et je me masturbe fréquemment.
    C’est dommage que vous ne soyez pas parvenu à un échange plus apaisé.
    Les pulsions ne sont pas toujours seulement sexuelles.
    Chaque être est unique. Chaque être est magnifique.
    Je n’ai pas de culture comme certains. J’aime Dieu, je L’adore et Il me le rend bien. Se masturber n’est pas le top pour bien s’épanouir. Et trop de frustration n’est pas envisageable. Je pense que chaque personne trouvera, avec les années, un équilibre particulier. Nous ne sommes pas parfaits. Trop de plaisir solitaire isole. Pas de plaisir du tout concerne une minorité. Je ne suis donc pas sûr qu’il fasse en faire une référence. Tomber, nous tombons tous. Nous n’avons pas forcement besoin d’être montré du doigt lorsque cela arrive. La vie est belle… et nous galérons ici-bas… Soyez bénis, tous autant que vous êtes, avec vos idées bien arrêtées. Cependant, ne pensez pas détenir la Sagesse, la Vérité, les Réponses. Dieu Est.
    Claude (58 ans)

    • Cat-modératrice

      Merci Claude pour votre

      Merci Claude pour votre commentaire.

      Oui, nous tombons tous, et il y a des péchés bien plus destructeurs de l’âme que la masturbation.

      Non, personne n’est assez pur pour se permettre de montrer du doigt ceux qui tombent, et d’ailleurs une personne pure n’aurait pas envie de montrer du doigt son prochain qui tombe, mais plutôt de l’aider à comprendre la miséricorde de Dieu.

      Il ne me semble pas avoir lu dans cette discussion des commentaires où les personnes qui se masturbent soit montrées du doigt. D’après ce que je comprends, quand Ermort dit à Poilàgratter : « Pouvez-vous comprendre que votre discours peut nous sembler pervers, destructeur, avilissant, matérialiste, etc.? », il ne traite pas les personnes qui se masturbent de perverses, matérialistes, viles, etc., mais c’est le fait d’inciter les adolescents à céder à toutes leurs pulsions qu’il dénonce.

      Vous avez raison quand vous dites que la pureté sexuelle totale, le fait de ne jamais tomber, concerne une minorité. Je ne serais pas étonnée d’apprendre qu’un grand nombre de saints canonisés aient pu eux-mêmes tombers régulièrement dans ce domaine, et s’en confesser tout aussi régulièrement.

      Oui, nous galérons tous…

      Mais je pense qu’il faut surtout faire attention à ne pas rabaisser nos désirs. Si nous nous disons : « De toutes façons, nous retombons sans cesse, il ne faut plus y faire attention, il faut trouver un équilibre où nous tolérons certains péché et combattons d’autres. », cela ressemble à cette tiédeur condamnée par Jésus.

      Je ne dis pas que telle est votre attitude, ce sont juste les réflexions que m’inspirent les mots que vous avez employés.

      Désirons ressembler à Jésus dans tous les domaines, demandons-lui la grâce, confessons-nous… mais ne nous inquiétons pas lorsque nous tombons. Si nous sommes surpris de tomber, c’est que nous pensions être des anges… Si nous sommes inquiets de tomber, c’est que nous ne croyons pas que l’amour de Dieu nous prend entièrement, qu’il peut nous relever quand il veut, et qu’il peut nous unir à lui sans attendre de nous relever.

  3. poilàgratter

    Pourriez-vous me citer, les
    Pourriez-vous me citer, les uns et les autres, un texte de référence, tiré de l’Ancien Testament ou du Nouveau Testament, qui condamne explicitement la masturbation, s’il vous plait ?
    Merci d’avance pour vos lumières.

    • Cat-modératrice

      La Bible ne parle pas de la
      La Bible ne parle pas de la masturbation.

      Contrairement aux églises protestantes, l’Église catholique reçoit la Révélation à la fois de la Parole de Dieu dans la Bible, et de la Tradition, c’est-à-dire le magistère, c’est-à-dire l’enseignement officiel de l’Église catholique, qui interprète le sens de la Bible.

      C’est pour cela que, même si la Bible ne parle pas directement de la masturbation, l’Église catholique a toujours enseigné qu’un acte sexuel ne doit jamais être déconnecté de sa double finalité, que la Bible nous enseigne.

  4. ermort

    La Bible est une source pour
    La Bible est une source pour les chrétiens. Cependant, il y a aussi la Tradition, le Magistère, etc.

    Si l’on se réfère à l’enseignement de l’Eglise sur la sexualité, qui dit que l’union conjugale concourt et à l’union des époux, et à l’ouverture à la vie, il est manifeste que la masturbation contrevient à cela.
    Le CEC 2352 est clair sur cela. “Quel qu’en soit le motif, l’usage délibéré de la faculté sexuelle en dehors des rapports conjugaux normaux en contredit la finalité “

  5. Claude

    Cat
    Cat
    Merci pour ce doux commentaire.
    Je ne fais pas l’éloge de la masturbation, ni du vol, ni du meurtre, ni du mensonge, surtout pas du mensonge.
    Je ne fais pas non plus l’éloge de la faiblesse, de la lassitude, de la lâcheté.
    Notre saint ami Pierre a questionné Jésus et a obtenu cette simple et jolie réponse :
    Matthieu 19
    …25Les disciples, ayant entendu cela, furent très étonnés, et dirent: Qui peut donc être sauvé? 26Jésus les regarda, et leur dit: Aux hommes cela est impossible, mais à Dieu tout est possible. 27Pierre, prenant alors la parole, lui dit: Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi; qu’en sera-t-il pour nous?…

    Ne nous querellons pas pour des questions qui après tout touchent à l’intime de chacun. Soyons un. Aucun de nous ne sera sauvé grâce à sa merveilleuse conduite. Par contre, un grand nombre entrera victorieux dans les Cieux… parce qu’il aura aimé; parce que Dieu en chaque homme aura aimé, et ce malgré les tares et les défauts.
    Le Père n’a-t-Il pas envoyé ses serviteurs par les routes et les chemins pour rassembler des pauvres et des estropiés, pour ce repas de noces… Et je suis invité. Et je m’y rendrai. Et je sais qu’en chemin, le Père sautera dans mes bras, le Cœur rempli de joie. Et ce sera la fête.
    Qu’est-ce que la perfection? De quoi parle Paul, l’homme à l’écharde qui dit que ce n’est pas lui mais le péché en lui qui pèche; de quoi parle-t-il lorsqu’il dit : “Nous, les parfaits…”?
    Sans la charité, tout n’est que poussière. En la Charité, aucune Puissance… rien ne pourra faire obstacle à l’union.
    Soyons humbles face aux Écritures. Et n’oubliez pas que la Loi fait pécher et que la foi justifie. Que celui qui n’a jamais péché…
    Soyons remplis d’humilité. Acceptons le pardon. Avançons, tels que nous sommes; soyons vrais, soyons, tout simplement.
    Lorsque Jésus s’adresse à moi, il ne me parle pas de mes défauts. Il connaît mon cœur. Parfois, Il me demande :”M’aimes-tu ?”. Et à cette question simple, je ne peux pas répondre sans m’appuyer sur Lui, Lui, le Garant de cet amour que je Lui porte.
    Et tandis que je ne sais rien, voici qu’Il me dit : “Tu sais, tu aimes, donc, tu es!”. Jésus est si simple en l’amour.
    Connaissez-vous mon Roi?
    Je vous bénis mes frères. Soyez cléments, aimants et pacifiques, et vous serez heureux.
    Claude

  6. MKS

    Je souhaitais partager mon
    Je souhaitais partager mon histoire. Je lutte contre moi-même depuis des années pour ne plus commettre cet acte. J’avais réussi durant plusieurs années à ne pas le faire. J’étais contente car il s’agissait d’une victoire sur ce mal. Cela correspondait à une période durant laquelle je fréquentais une personne. Nous partagions ce moment. Je ne ressentais plus l’envie de le faire. Mais, j’étais frustrée de ne pas être mariée. A chaque fois que j’avais des relations avec cette personne, je me sentais mal et je ressentais un sentiment de culpabilité. Je pleurais de honte à chaque fois.
    Depuis, les circonstances de la vie nous ont éloignés. Nous ne nous voyons plus vraiment. Je suis soulagée de ne plus avoir de relations sexuelles avec cette personne. Mais je dois lutter de nouveau contre la masturbation. Depuis quelques mois, j’ai rechuté. J’ai honte. Cela commence par des pensées puis je passe à l’acte. Je vais à la messe pour me purifier. Mais à quoi cela sert-il si je rechute encore?
    Une fois l’acte commis, je me sens terriblement mal. J’ai ce sentiment d’avoir pris quelque chose qui ne m’appartenais pas. Ce plaisir je voudrais le partager avec mon futur mari (que j’attends). J’ai toujours eu l’impression que cette partie de mon corps ne m’appartenais pas. J’ai aussi des idées suicidaires. J’ai tellement honte à tel point que j’ai envie de me supprimer. Je me sens pas digne aux yeux de Dieu.
    Je voulais en parler car il y a des jours comme celui-ci où je ne suis pas maître de mon corps et que mes pulsions sont incontrôlables.
    En parler fait du bien.

    • Cat-modératrice

      Accepter d’être faible et pécheur

      Bonjour MKS,

      La chose la plus importante à dire en réponse à votre commentaire, c’est que Dieu vous aime d’un amour immense, et qu’il tient bien plus à votre vie qu’à votre pureté sexuelle.

      Dieu est heureux que nous souhaitions être purs pour lui plaire. Mais si Dieu nous demande d’être purs, c’est pour notre bonheur, pour notre bien, par pour nous détruire si nous n’y arrivons pas.

      Jésus préfèrerais que vous ayez confiance en son amour pour vous, plutôt que vous réussissiez à vous maîtriser en croyant qu’il vous aime pour cette raison. Jésus a dit qu’il est venu pour les malades et non pour les bien-portants, qu’il est venu pour nous sauver et non pour nous juger.

      Vous avez le désir d’être pur, ce désir est l’essentiel. Confessez-vous régulièrement, Dieu vous pardonnera aussi souvent que nécessaire.

    • Claude (homme)

      Ne pas culpabiliser
      Chère amie, chère soeur en Christ. Je me permets de t’appeler soeur puisque tu te rends à la messe. J’approche de mes 60 ans. Ta lettre m’a presque attristé. Je suis pratiquant et je communie tous les dimanches. Cependant, je suis sujet à la masturbation. Evidemmment, ce n’est pas de cela que je serais fier. Par contre, comme Saint Paul, je serais fier de mes faiblesses, en ce sens que le Christ me soutient constemment et qu’elles me maintiennent au plus bas et donc dans l’humilité. Je peux tomber mille fois, Il me redresse à chaque fois.
      Comme toi, j’ai connu des périodes de totale abstinance, alors que je suis marié. Et au bout d’un certain temps, ce n’était plus au goût de ma si tendre épouse. Malheureusement, dès que je reprenais alors une activité sexuelle, mon épouse ne sufisait plus à contenter ces besoins récurents.
      Aujourd’hui, je vis assez bien cet état. Tous les matins, je suis en oraison, et, tous les matins, je comprends que le Seigneur est là, pour moi, à l’écoute.
      Sache que la culpabilité ne vient jamais de Lui mais de son Ennemi, de l’Adversaire. Celui qui nous insite à nous masturber est aussi celui qui ensuite nous le reproche. Si je peux me permettre, essaie de ne pas attacher autant d’importance à cet acte. Il y a mille et mille manière de bien aimer le Christ et d’aimer son prochain, et cette déviance ne sera jamais un obstacle à cet amour. Satan attend de toi que tu culpabilises assez pour que cela devienne insuportable en toi. Détache-toi de lui en sachant que le Christ est venu pour les pécheurs et que tu Le glorifies en acceptant Son pardon constant. Il a vaincu notre Ennemi commun.
      Pendant un certain temps, je me confessais. Mais je recommençais. Aujourd’hui, je demande pardon au Seigneur. Il me connaît boîteux, et ce n’est pas un obstacle à notre amour.
      Nous vivons dans un siècle où la sexualité est partout soujacente. Les gamins ont accès à des contenus pornographiques dès leur plus jeune âge. Et je ne suis pas sûr que cela ira en s’améliorant. Mais Dieu est tout Puissant en sa Miséricorde infinie.
      Je t’embrasse. Tiens bon et refais-toi une santé spirituelle. Et qui sait, peut-être que l’heureux élu est déjà tout proche de toi.
      Claude

      • Cat-modératrice

        Ne pas désespérer

        « Celui qui nous incite à nous masturber est aussi celui qui ensuite nous le reproche » : vous avez tout-à-fait raison Claude.

        La plus grande victoire du démon est de nous conduire au désespoir. Pour lui c’est une victoire bien plus grande que de nous avoir poussés à commettre une impureté. L’impureté peut même, comme vous le dites, être une occasion de grandir dans l’humilité et de nous rapprocher de Dieu.

        L’Évangile nous donne l’exemple de Judas. Le pire péché de Judas n’est pas d’avoir trahi Jésus, il est de s’être donné la mort par désespoir, au lieu d’accueillir le pardon de Jésus comme l’a fait Pierre.

        Par contre, Claude, vous faites une erreur en renonçant à vous confesser. Si vous communiez le dimanche alors que vous ne vous confessez pas à un prêtre, mais seulement à Dieu dans votre cœur, alors vous désobéissez au commandement de l’Église et donc à Jésus.

        Il est normal de commettre à nouveau des péchés après s’être confessé. La confession n’en est pas moins le lieu où nous rencontrons particulièrement profondément l’amour de Dieu pour nous. C’est aussi un lieu où nous pouvons recevoir une force pour moins pécher, mais pour cela il faut souvent persévérer pendant des années.

      • Kflore

        Ce que tu dis c’est
        Ce que tu dis c’est exactement ce que je ressens. J’ai l’impression d’avoir touché le fond. Je ne me reconnais plus. J’ai l’impression d’avoir une double personnalité. C’est une sensation étrange….

    • Filippo-modérateur

      Un peu d’espoir dans votre nuit ?

      @MKS

      D’abord j’accueille votre parole avec un serrement au cœur car je ne pensais pas que l’on puisse avoir des tentations de suicide pour un acte de ce genre. Cela me donne envie de me jeter aux genoux du Seigneur pour implorer sa miséricorde pour vous.

      Et puis voilà quelques éléments qui me viennent.

      D’abord vous dites qu’en parler fait du bien. Vous avez eu le courage d’en parler ici, c’est déjà un pas énorme.

      Peut-être à ce sujet serait-il bon d’en parler sur d’autres forums chrétiens ou non ? (attention : beaucoup de sites trouvés sur Google vous diront que la masturbation est une bonne pratique, donc attention)

      Peut-être serait-il bon d’en parler à un prêtre ?

      Peut-être serait-il bon de voir comment améliorer l’image que vous avez de Dieu ? En effet, ne pas se sentir digne devant ses yeux n’est pas une mauvaise chose en soi. Le Curé d’Ars disait à propos de la communion : « Ne dites pas que vous n’en êtes pas digne. C’est vrai : vous n’en êtes pas digne, mais vous en avez besoin. »

      Donc, il y a dans notre relation à Dieu un lien à couper entre la sensation de notre indignité et notre capacité à nous tenir devant lui. Jésus a dit qu’il est venu pour les pécheurs. Si nous ne péchons pas, nous n’avons pas besoin de lui. Si nous ne nous sentons indigne de lui, c’est spécialement le moment de venir devant lui.

      Est-ce qu’il y a un quelconque lien avec la pornographie ? Si c’est le cas, il existe des quantités de bons sites pour lutter, on peut vous en indiquer. Cette remarque vaut pour toutes les personnes qui liront ce commentaire.

      Votre vie est-elle suffisamment remplie de choses qui vous intéressent ? Je sais que ce n’est pas facile du tout, nous voudrions tous avoir une vie exaltante où nous pensons moins à nous-même et plus aux autres et à ce que nous faisons. Mais peut-être que ça peut être une piste pour vous ?

      Avez-vous contacter un service d’écoute chrétien comme SOS prière au 0 972 302 999 ? Le lien vous permet d’avoir une bonne présentation. Vous pouvez les appeler au moment où vous sentez monter la pulsion. Au moins, vous pouvez appeler 24/24 et à défaut de réponse, leur laisser un message.

      Vous dites également : « J’ai toujours eu l’impression que cette partie de mon corps ne m’appartenais pas. ». Il me semble que là vous touchez un point qui n’est pas que spirituel. Même si tout notre corps est sous le regard de Dieu, il y a peut-être un biais qui vous empêche de voir vos organes génitaux (j’espère que je ne vous blesse pas en disant les choses froidement) comme étant vraiment « vous ».

      Peut-être y a-t-il un travail de changement de regard à faire sur votre corps ? Il n’est effectivement pas toujours facile de se dire : « mon corps, c’est moi. Tout mon corps, c’est moi », et pas seulement : « J’ai un corps ».

      La formule « avoir un corps » fait plus penser à une possession ordinaire, comme avoir une voiture, une maison, donc en disposer à sa guise.

      Mais être corps, être âme, être inséparablement corps et âme, c’est plus délicat à saisir, mais c’est tellement plus beau.

      Donc vous êtes tout votre corps. Au sens strict, la partie dont vous parlez ne vous appartient effectivement pas, et d’ailleurs aucune partie ne vous appartient. C’est bien plus que cela : vous êtes ce corps créé par le Seigneur, et qu’il aime entièrement comme il veut que vous l’aimiez entièrement. Il l’aime parce que ce corps c’est vous.

      Notre corps est un don de Dieu. Il nous a donné d’être. Voilà un chemin qui n’est pas facile aujourd’hui ou la tentation est permanente de réduire l’homme à une chose. Cette tentation, c’est comme un empoisonnement de l’air que nous respirons. Cette idée de l’homme-chose est tellement répandue que si nous ne sommes pas avertis, elle travaille notre subconscient et vient parfois flirté avec notre conscient.

      Peut-être y aurait-il aussi un travail avec un psy chrétien pour voir comment changer ce regard ?

      Voilà ce qui me vient. Je serais très heureux si au moins un point pouvait vous donner un peu d’espoir.

      • ermort

        autres infos
        Pour être écouté, il y a aussi:
        http://www.alliancevita.org/ecoute/

        Et pour découvrir la beauté de l’enseignement de l’Eglise sur le corps et la sexualité, un petit livre permet de débuter:
        Christopher West
        La théologie du corps pour les débutants

        🙂

  7. Claude (homme)

    Cad modératrice, je vous
    Cad modératrice, je vous remercie pour cette réponse.
    J’ai failli l’accepter sans ajouter de commentaire. Cependant, je vais compléter ma pensée, car je pense que d’autres addicts comme moi pourront se reconnaître.
    Cad, connaissez-vous cette addiction, assez pour en être sujette?
    Permettez-moi…
    Imaginez un homme qui pratique la masturbation chaque jour de la semaine, et parfois plus d’une fois par jour. Imaginez un tel malade. Car là, je pense que l’on peut parler de maladie, d’obsession sexuelle, d’immaturité peut-être. Dans tous les cas, c’est mon cas et cet homme, c’est moi.
    Malgré la confession, la récidive est aussitôt là, pressente, comme si une créature tapie attendait pour bondir.
    Tous les soirs, je récite le Notre Père, et tous les soirs, je demande pardon pour tous mes péchés, comme je pardonne moi-même et constamment à qui peut m’avoir offensé. Je crois à la si profonde teneur de cette prière que m’a enseigné mon Seigneur. Et je sais que le pardon agit. De parler de la sorte n’engage que moi. Je ne suis pas seul. Le Seigneur m’accompagne. Je ressens Sa Présence. Et c’est également Lui qui m’attend tous les dimanches et parfois en semaine afin de S’offrir à moi comme je m’offre absolument à Lui.
    Vous avez été catégorique en disant que je faisais une erreur, et je vous comprends. Cependant, ne mettons pas de limites à cet Amour et au Pardon véritable de Dieu, car certains enfants doivent savoir qu’il n’y a pas de limites à Son Pardon, et notamment, cette jeune personne qui va jusqu’à nous parler de suicide. J’adore le Béni. Nous sommes Un. N’oubliez pas le bon larron. Et ne désespérons personne.
    En espérant que mon propos ne vous froisse pas.
    Claude

    • Cat-modératrice

      Confession = signe et instrument de la miséricorde et de l’amour
      Bonjour Claude,

      Je ne suis nullement froissée par vos propos, le but de ce site est de permettre ce genre d’échanges.

      Par contre je ne comprends pas bien votre réaction. Rappeler l’enseignement de l’Église sur la nécessité de la confession, ce n’est nullement vouloir culpabiliser les pécheurs que nous sommes tous, bien au contraire.

      • Claude (homme)

        Cat-modératrice, il n’est pas
        Cat-modératrice, il n’est pas toujours évident d’échanger en matière de spiritualité car, je pense, cela touche aussi profondément à la sensibilité, et je dirais qu’il y a certainement autant d’Evangiles que de croyants sur terre, en ce sens que chaque expérience et rencontre avec le Béni se fait par l’intermédiaire d’un Seigneur unique et immuable et un de Ses enfants, unique en son genre, et appelé au changement, à la transformation.
        J’ai parlé d’Evangile car chacun est vrai décrivant sa rencontre, expliquant ce qu’il a compris, bénissant, aimant, témoignant de l’Amour, de l’Aimé, tel qu’Il est perçu, donc, de la Vérité, telle qu’Elle est perçue.
        Pierre n’a pas raison aux dépens de la vérité de Luc, et Luc n’est pas plus riche en savoir que Paul, et tous sont véridiques au possible. Nos visions divergent parfois, parfois, elles se rejoignent. Sur un chemin d’Emmaüs, n’y a-t-il pas deux visions différentes ? Concernant la confession, je suis tout à fait pour. C’est une arme excellente, divine, et je ne suis absolument pas contre. Je n’ai pas généralisé. Je pensais simplement à celui qui ne franchira pas la porte du confessionnal pour mille et mille raisons que j’ignore. Je pensais à celui qui a trouvé ce site et cherche des réponses à ses difficultés tout en ne pratiquant pas, tout en ayant abandonné l’église depuis de nombreuses années. Je pense à celui qui a encore une honte trop grande mais qui pourra nous lire et tirer profit de nos échanges, et envisagera peut-être un jour de s’approcher à nouveau de son église qui lui tend toujours les bras. C’est à ce frère là que je laisse entendre que je me confesse directement auprès de Dieu, sans jamais remettre en question les préceptes parfaits de notre église et le bien fondé de la confession. Et pour terminer, je ne détiens pas la Vérité. Christ en moi est vivant et évolutif, en ce sens qu’Il grandit en moi au fur et à mesure que je marche à Sa suite. Il change tous les jours, Lui, l’Immuable, car ma vue évolue et que je Le vois de mieux en mieux. Mon coeur s’élargit. Tous les jours est un jour nouveau qui me permet de comprendre que je ne sais rien comparé à l’infini qu’il me reste à apprendre. L’Eternité ne me suffira pas pour connaître Dieu, car Il n’est pas lettre morte, loi, précepte. Il est le Vivant, Il Est. Aussi, je dirais : ne soyons jamais absolu ni sûrs à 100% de ce que nous avançons. La foi est un merveilleux mystère. L’Amour aussi.
        Et le mystère garde tout son mystère, pour les tout petits enfants de trois ans que nous sommes. Rapetissons sans cesse, car nous ne savons rien. Tenons-Lui bien la Main. C’est déjà un miracle.

        • Cat-modératrice

          La Miséricorde offerte à tous
          Je n’ai absolument pas dit que la miséricorde de Dieu était réservée à ceux qui se confessent, certainement pas.

          Je vous ai dit, à vous qui êtes catholique et qui communiez tous les dimanches, que vous aviez tort de ne plus vous confesser. Je me suis permis d’être affirmative sur ce point, car c’est ce que l’Église enseigne et demande à ses membres, non pour les condamner mais pour leur montrer le chemin de la Vie.

          Saint Paul insiste sur le fait qu’il n’y a qu’un seul Évangile, qu’une seule vérité qui est le Christ. Mais il est vrai que Jésus se manifeste d’une manière unique à chacun, et que chaque personne en communion avec lui est porteur d’une facette unique du Christ.

          • Claude (homme)

            Cat-modératrice, vous savez
            Cat-modératrice, vous savez que lorsque Jésus annonçait publiquement qu’un pécheur était pardonné, aussitôt, il était accusé par quelque pharisien de blasphème et était condamné par une institution en place.
            Comment pouvez-vous affirmer que “Claude” a tord?
            Que savez-vous de ses rencontres journalières avec le Béni?
            Ne pourriez-vous pas être plus nuancée?
            Je vous ai parlé de l’oraison, je vous ai parlé de l’importance de cette prière que le Christ nous a enseignée.
            Libérez votre esprit, car Christ nous libère.
            J’avance avec une écharde enfoncée en ma chair, et cependant, j’avance, et le Christ me nourrit de Son Sang, de Sa Chair.
            Comment savez-vous que j’ai tord? Quelques lignes écrites dans un livre, fut-il sacré, vous permettent d’être aussi catégorique? Lisez-vous dans mon coeur que je ne connais pas moi-même comme le connaît Dieu?
            Bien sûr, vous devez défendre la Vérité et tout ce qui est écrit et qui s’y rapporte. Cependant, ne jetez pas la première pierre, car je suis peut-être absolument pardonné à chaque fois où je vais communier car le Christ l’a décidé ainsi. Il n’y a pas de limites à Dieu. Je suis Son fruit et Il fait ce qu’Il veut.
            Vous êtes affirmative, vous êtes catégorique. Je serai plus nuancé, disant ce que je sais, qui se rapporte à moi et qui n’est pas moins vrai. Car je n’invente pas, et notre dialogue, au Seigneur et à moi, n’est pas une illusion. Peut-être serai-je à mon tour accusé pour blasphème. Je suis Eglise, au milieu de mes frères, avec mes frères, en communion, et je défends la Loi, chacun de ses points, chacun de ses trémas. La lettre est morte cependant. La vie elle se vit.

            • Cat-modératrice

              L’Église à qui Jésus a remis son autorité
              Bonjour Claude,

              Ce n’est pas moi qui affirme cela, mais l’Église catholique fondée par Jésus.

              Je ne vous juge pas pour autant.

              • Claude (homme)

                Bonjour Cat, je sais ce qu
                Bonjour Cat, je sais ce qu’affirme le Catéchisme de l’Eglise Catholique. Vous savez, c’est le genre de livre que l’on compulse lorsqu’on se trouve dans ma situation, et j’aime ce livre. Je le respecte et ne le conteste en rien. Je ne parviens pas à respecter nombreux de ses préceptes et cependant, Christ m’invite à manger son Corps et à boire son Sang. Il me le recommande. C’est aussi cela que je défends, et c’est important, et ce n’est pas ma pensée que je défends. N’ouliez pas que David et ses compagnons ont mangé des pains réservés aux prêtres de son temps. N’oubliez pas le Coeur de notre Loi.
                Pourquoi vos disciples ne se lavent-ils pas?
                C’est ce qui fut demandé à Jésus.
                Chaque fois que je reviens vers Lui, Il me lave, me revêt d’une tunique blanche, passe une bague à mon doigt et me serre dans Ses Bras. Et c’est la vérité.
                Et si j’insiste autant, finalement, c’est certainement aussi pour que notre soeur Cat l’entende également.
                Paix en Christ.
                Claude

                • Cat-modératrice

                  Justement, respectons l’esprit des commandements
                  Quand une personne est en danger de mourir de faim, et que la seule solution pour qu’elle se procure de la nourriture est de prendre le bien d’autrui sans son accord, l’Église considère que cet acte n’est pas un vol, et que cette personne a pour premier devoir de sauver sa propre vie.

                  Le sacrement de réconciliation vous est offert d’une manière gratuite et illimitée. Si vous communiez sans vous confesser, vous n’êtes pas comme David et ses compagnons.

                • Claude (homme)

                  Cat, sommes-nous en dialogue?
                  Cat, sommes-nous en dialogue?
                  Y a-t-il un échange?
                  Défendez-vous une position stratégique?
                  Y a-t-il polémique?
                  Si oui, c’est bien regrettable.

                  Je n’ai pas raison, puisque je ne suis rien et je ne suis personne. Dieu Est. Béni soit mon Seigneur. Pardon, Notre Seigneur.

                  Il y a un temps pour parler, il y a un temps pour se taire. Je ne défends pas des idées. Je m’exprime selon la vérité, ma vérité que j’espère être la Vérité. Je ne La détiens pas. Elle S’est offerte à moi, gratuitement, à une époque où moi-même, j’ai pensé au suicide, il y a 24 ans de cela. Et depuis, le Voyage est merveilleux.

                  J’imagine que je ne m’exprime plus tout à fait comme les hommes de ce monde. Depuis bien des années, je suis un pèlerin, le plus chanceux des hommes.

                  Vous connaissez bien votre affaire et votre argumentation est parfaite. Je salue votre travail, vos recherches, et je vous remercie pour tant d’attention. Soyez bénie en Christ.

                  Claude

                • Cat-modératrice

                  Bonjour Claude,
                  Bonjour Claude,

                  Parce que je vous contredis, vous doutez que nous soyons en dialogue ? Faudrait-il donc que j’acquiesce à tout ce que vous dites pour que ce soit un dialogue ?

                • Claude (homme)

                  Bonjour Cat…
                  Bonjour Cat…
                  Non, c’était une simple question qui amène d’autres questions.
                  Sommes-nous en dialogue… en ce sens qu’il serait regrettable que nous polémiquions, car nous ne savons rien et le Père nous observe, et Il est le Seul qui importe, avant toute autre chose, l’Amour.
                  Je redoutais aussi que vous défendiez trop une position, par rapport à des écrits, des lois, des préceptes que je respecte mais qui ne doivent pas nous isoler, chacun de son côté, si nos esprits et nos visions divergent. Il n’y a qu’un seul Dieu. Et nous n’avons qu’un but. C’est bien le Christ que je confesse. C’est Lui que je bénis.
                  Je n’ai pas d’ennemis en ce monde. La vie est merveilleuse, même si parfois nous languissons son terme afin de rejoindre la Vie, en plénitude.
                  Je laisse parfois couler mes pensées comme un flot ininterrompu, et je félicite quiconque s’intéresse quelques instants à mes propos car je doute de leur parfaite cohérence.
                  Je termine certainement des monologues sans me souvenir de la pensée première.
                  Je parle trop, et je voyage seul en ce bas monde. Donc, je doute de l’écoute que j’accorde à mes frères, à mes sœurs. Je redoute de m’écouter parler, penser.
                  J’aime les enfants de Dieu.
                  Vous êtes, tu es ma soeur en Christ.
                  Je pense que c’est ce que je voulais surtout dire, revenir à l’essentiel avant que cet échange ne cesse.
                  J’aime que l’on me contredise, dès lors qu’il y a un échange véritable, car cela profite à tous. D’ailleurs, je me sens le plus souvent plus riche après qu’avant l’échange. Et cet échange me secoue et me pousse à chercher plus profondément en mon âme, en mon cœur.
                  Comme je l’ai dit, je parle certainement beaucoup trop, car vous écrivez deux lignes quand je fais moi un roman.
                  Je vous respecte en tant qu’individu à part entière, avec un cœur, une âme, une pensée, et surtout, en vous, cette Image de Dieu, faite à Sa ressemblance.
                  Je vous aime, tout simplement. J’aime tous les enfants de Dieu. Je prie pour tous les hommes.
                  Claude
                  N’acquiescez pas. Plongez bien plus profond en vous. Voyagez… et, vivez, soyez. Il est en nous, ainsi, Il doit régner.

                • Cat-modératrice

                  Pas de polémique
                  Bonjour Claude,

                  Je ne vous considère pas non plus comme un ennemi. Je cherche à comprendre vos propos et je vous réponds selon les éléments dont je dispose. Je pense que vous vous trompez sur certains points. Sur d’autres points je suis entièrement d’accord avec vous et je vous l’ai dit.

                  Je crois en Jésus qui a dit « Je suis la Vérité » et qui a promis de nous introduire dans la Vérité toute entière avec l’aide de l’Esprit Saint, par son Église. L’erreur existe, et Dieu veut que nous nous entraidions pour en sortir.

                • ermort

                  Claude, vous oubliez l’Eglise
                  et les sacrements.

                  Jésus a clairement fondé son Eglise sur Pierre, et a institué le sacrement du Pardon.

                  Pourquoi décider alors, individuellement, de s’en passer?

                  Le chemin d’humilité proposé par Jésus et son Eglise passe par la confession de ses péchés à un prêtre.
                  C’est ainsi.
                  N’est-ce pas Lui obéir que d’entrer humblement dans ce chemin?

                  Les protestants ont voulu se passer de l’Eglise… et l’on a vu les désastres que cela a provoqué.

                  Se laisser aimer et guérir par le Seigneur, c’est aussi accueillir les moyens qu’il a choisis pour ce faire.

                  Amicalement

                • Claude (homme)

                  Bonsoir Ermort.
                  Bonsoir Ermort.

                  Vous me parlez de Jésus. Ailleurs, on me parle d’Eglise, de Catéchisme, de règles et de commandements, et par moment, j’ai le sentiment de me trouver à Jérusalem, il y a 2000 ans, avec en face moi de gentils pharisiens, ou un Saül avant qu’il ne s’appelle Paul, tous convaincus de bien faire et de bien servir Dieu. Mais où est donc l’écoute?

                  J’écris que le Seigneur me parle mais qui entend cette parole? Et d’ailleurs qui le croit?

                  Les choses magnifiques sont difficiles à croire, même pour un chrétien. Malgré qu’Il l’ait annoncé à l’avance, personne n’a cru Marie Madeleine annonçant la résurrection du Béni. Et Thomas ne parvenait pas à croire tout un groupe d’amis, de frères en Christ.

                  “Thomas, cesse d’être incrédule, deviens croyant!”

                  Le temps n’a pas changé et beaucoup retombent dans la lettre.

                  Je me confesse parfois, auprès d’un prêtre. Et souvent, le soir même, je retombe dans mes fautes. A tel point que je me sens hypocrite et fumiste en retournant me confesser. Mais ça, qui va le comprendre? J’ai l’impression de mentir, d’être malhonnête. Un seul connaît mon coeur et sait ce qui est bon pour moi. Jamais je ne contesterai les bienfaits et la nécessité de la confession. Par contre, je témoigne, pour ceux qui ne parviennent pas à franchir la porte du confessionnal, que le Béni s’est penché sur moi.

                  Savez-vous ce qu’Il m’a montré ce soir, avant que je ne commence à écrire? Il m’a montré le larron sur la croix, celui que l’on appelle le bon larron. Et savez-vous ce qu’Il m’a dit? Il m’a dit que sur la croix, Il lui a fait une promesse, sans même que cet homme n’ait eu à rencontrer un prêtre et que des sacrifices soient offerts pour le rachat de ses fautes; sans même qu’il ne demande pardon.

                  Ce qui compte, c’est le coeur de l’homme, et sa vérité, la vérité. Ce qui compte, c’est que nous redevenions de tout petits enfants. Et le petit enfant adore tant son père qu’il n’y a plus aucune faute en lui. Car le père ne voit plus les fautes mais seulement l’amour.

                  Quand j’écris que le Christ en Personne me lave, me purifie, me revêt d’un habit blanc et passe une bague à mon doigt, avant de me serrer dans Ses Bras, qui remarque ces phrases et en mesure la profondeur? Et finalement, qui croit en la résurrection du Béni et en Sa présence réelle et concrète à nos côtés, comme Il nous l’a promis?

                  Puisque vous n’entendez pas, et si mon Epoux y consent, alors j’irai à nouveau me confesser auprès d’un prêtre, afin d’éviter tout scandale, et je prierai pour vous, puisque je crois tout ce que vous dites et je ne doute pas de votre amour pour moi.

                  Dommage que vous n’ayez pas entendu.

                  Vous me dites que j’oublie l’Eglise, alors que je suis Eglise et que Christ est la Tête de ce Corps. J’adore le Béni.

                  Je ne sais rien de vous. Et je pense que vous ne savez rien sur moi. Ayons au moins le même Père, le même Frère, même si pour cela il vous faudra peut-être un jour sortir de cette barque, puis, marcher sur l’eau, car sachez que notre esprit est bien loin de suffire, s’agissant de suivre le Béni.

                  Ermort, vous avez terminé votre lettre par le mot “Amicalement”, permettez que je termine la mienne par :
                  Fraternellement

                  Soyons Un, et jamais divisés.

                  Si Christ m’y autorise, vu qu’Il ne me le demande pas, j’irai me confesser.
                  Claude

                  Au début, je voulais seulement aider une enfant qui parlait de suicide. Je ne pensais pas autant parler de moi. Et finalement, Il est là parmi nous, car nous parlons surtout et avant tout de Lui. Merci

                • ermort

                  Bonsoir Claude
                  Merci de votre long message.
                  Le Seigneur vous parle? C’est magnifique. Mais si c’est à vous, qui d’autre entendrait ce qu’il vous dit?
                  Ce dont je suis certain, c’est qu’il parle à travers son Eglise dont l’enseignement de mère et d’éducatrice redonne vie à tant de personnes qui se sentent perdues.
                  Et je crois que les éventuelles révélations privées ne peuvent contredire cet enseignement universel.

                  Chacun de nous est une pierre de cette Eglise… mais je ne me vois pas dire “je suis Eglise”. Un membre, certes, mais pas toute l’Eglise. Et si le Christ en est la tête, je suis invité à accueillir sa parole et son enseignement, la Tradition.

                  Vous me nommez pharisien… j’ai sûrement des côtés pharisiens… et tous ne sont pas à rejeter. Certains pharisiens étaient amis du Christ.

                  “Ce qui compte, c’est le coeur de l’homme, et sa vérité, la vérité.” écrivez-vous. Je retiens simplement “la vérité”, qui est le Christ. Sinon, chacun se fabrique sa religion, sa foi, etc. un peu comme au supermarché.

                  “Soyons Un, et jamais divisés.” Peut-être. Je relève seulement que Jésus a bien annoncé qu’il est venu apporter la division. Et qu’il parle de soi-même en disant “Je suis le chemin, la vérité et la vie.” et pas “je suis l’unité”. Ce sont ses disciples qu’il appelle à rester unis, à être un comme le Père et Lui sont un.

                  Enfin… bien-sûr que nous redisons toujours les mêmes péchés. Il n’y a finalement pas un si large panel que cela, que nous puissions puiser chaque fois des choses différentes dans ce que nous faisons mal.
                  Est-ce désespérant? Parfois, sans doute. Mais nous sommes appelés à dépasser ce sentiment, et à avancer.
                  Chaque jour je mange, et je me lave. Est-ce désespérant? Rarement, même si je n’aime pas faire les courses. Et je me sens toujours mieux après la douche qu’avant, même quand j’ai l’impression que je vais y perdre du temps, avant d’y aller.
                  Je traine des pieds pour aller me confesser. Et oui, c’est toujours la même chose. Et je me dis aussi que Jésus est venu pour guérir et sauver… pour les malades et les pécheurs… pour moi.
                  Et je sais aussi que, malgré ces choses que je rate, je suis une merveille à ses yeux. Et qu’il a donné sa vie pour moi. Le prix de ma vie, c’est la sienne.
                  Alors… je peux bien faire l’effort d’aller plus loin que mon ressenti du moment, et le laisser me guérir par les moyens qu’il a choisis pour moi depuis qu’il a confié à Pierre ce sacrement.

                  Bonne nuit.

                • Claude (homme)

                  Bonjour Ermort.
                  Bonjour Ermort.
                  Vous êtes un couche-tard. J’ai lu 9 août, 0h38, ou bien vous vous levez très tôt.
                  C’est à peu près à cette heure où je me couche, surtout l’été.
                  Vous prenez le soin de bien lire une lettre, et je vous en remercie.
                  Puis-je vous demander si vous êtes un homme d’Eglise, à défaut d’être Eglise. Pour ma part, je n’ai exercé qu’un métier en ce monde, et c’est celui de maçon.

                  N’y a-t-il pas un seul Corps dont le Christ est la Tête?
                  Vous mangez bien le Christ. Vous êtes un temple du Béni.
                  Lorsque j’écris : « je suis Eglise », je ne dis jamais : « moi, je suis Eglise ». Je me confonds et me fonds en cette immensité que constituent les hommes d’Adam jusqu’à Jésus, ce, toutes races et religions confondues, athées, femmes, enfants, vieillards, aveugles, sourds, pauvres d’esprits, mais aussi assassins, tueurs, criminels et violeurs, envieux, traîtres, et la liste serait longue. Pour moi, je suis tout ça. Ni mieux ni moins bien que quiconque, sachant que sans le Christ en moi, sans cette Vie offerte, je ne suis que cadavre, mort en mesure d’enterrer d’autres morts et inapte à suivre le Béni. “Viens! Suis-moi! Laisse les morts enterrer les morts.”

                  Je suis responsable de mes frères, quoi qu’ils soient et quoiqu’ils fassent, contrairement à ce que dit Caïn. Si un homme tue, je suis un criminel, puisqu’il n’y a qu’un seul corps; si un autre guérit, alors, je suis docteur.
                  Ne sommes-nous pas offerts, nous, chrétiens à la suite du Béni, pour le rachat de tous les hommes ? Ne sommes-nous pas fait péché ? Ne portons-nous pas notre croix ?
                  Et si, avec tout cela, nous ne sommes pas Eglise, alors je n’ai pas tout compris.

                  J’ai lu dans un livre de Gertrude d’Helfta (Le Héraut – Livre III), un moment du dialogue entre le Seigneur et cette religieuse qui dit à peu près ceci : « Lorsque tu en veux à celui qui te fait du mal, qui persécute ton ordre, c’est tout comme si tu frappais la partie de mon corps qui est déjà malade ». Il n’y a qu’un seul corps, tout homme confondu, dont le Fils de l’homme est l’humble représentant et dont Il est la Tête. Moi, je ne suis rien par moi-même, et je suis Tout en Christ, justement parce que je ne suis rien, serviteur inutile. Ce n’est pas moi qui vis, nous dit saint Paul, c’est Christ qui vit en moi, l’apôtre à l’écharde bien plantée en sa chair.

                  Vais-je me dire Eglise en tant qu’individu, moi, Claude, qui pratique sur ce corps ce qui est ignominie, en la masturbation ?

                  Pour ce qui est de ma position en ce corps qu’est l’Eglise, suis-je en contradiction avec les Ecritures, avec l’Institution, avec les messages du Béni ? Ai-je critiqué ou contesté cet Ordre magnifique et si bien établi depuis que Pierre est devenu en Christ le chef de notre Eglise sur terre ? Suis-je en désaccord avec le discours des Apôtres, de Paul ? Ai-je fait, par exemple, l’éloge de la masturbation ou de l’auto-confession ? Ai-je remis en question le pouvoir accordé aux ministres du Béni ? Ai-je signifié que la confession est un sacrement sans valeur et qu’il est inutile ?
                  Soit, tu es avec Moi, soit, tu es contre Moi nous a bien dit le Christ.
                  Il est le Verbe, Il est la Sainte Ecriture qui est un message d’Amour nous venant et nous parlant de Dieu. Il est l’Eglise, le Pape, les Evêques, les prêtres, et aussi le miséreux, le voleur en prison. Il est en tous les hommes… car j’étais en prison et tu ne m’as pas visité…

                  Je ne vous nomme pas pharisien. Je ne pense pas l’avoir fait. Par contre, je mets en garde contre le pharisaïsme. Et bien sûr qu’il y a eu de bons pharisiens, de braves adorateurs, et je pense que je suis très redevable au peuple des Hébreux de qui nous héritons d’une magnifique élection, puisque c’était écrit ainsi. J’ai aimé Nicodème et ses grands efforts pour comprendre le Messie : « Il faut que tu meures pour renaître d’en haut ». Et c’est ce qui nous est demandé à tous, toujours. Il nous faut mourir à l’esprit de ce monde et sortir de cette barque confortable et conforme à l’esprit de ce monde. Il faut pour cela prendre conscience que nous sommes en sommeil, lorsque nous ne sommes pas éveillés, avec nos lampes remplies d’huile. Car ce que nous savons, que nous avons appris ne suffira jamais. Il nous faut être.

                  Je l’ai dit, pour que je sois Eglise et conscient d’être Eglise, il faut que je sois mort à ce monde, que j’ai perdu ma vie ; que volontairement, je suive la volonté de mon Père dans les Cieux.

                  Le Père a un jour osé me dire, à moi, l’infâme : « Je ne peux rien sans ta volonté. Ta volonté commande Ma Volonté. Je te veux libre, vivant, heureux, béni, mais Je n’ai pas ce pouvoir, Moi qui suis Créateur de toutes choses, sans ton amen ». Stupéfiant n’est-ce pas ?

                  L’enfant prodigue. L’enfant patiemment attendu.

                  Jésus n’est pas venu apporter la division … entre ceux qui écoutent Son Père. « Voici ma mère, voici mes frères ». Il est venu porter la division entre ceux qui croient avec leur cœur, qui ont compris, qui savent et qui sont humbles face à pareil savoir, et les autres, les savants de ce monde, ceux qui détiennent la vérité.
                  Si nous aimons le même Frère, Maître, Seigneur et Dieu, et si nous nous aimons, alors nous sommes Un, et ce avec une majuscule, car alors, Il est au milieu de nous, comme Il nous l’a promis, et Il est Lui le Maître de cette union parfaite et sans division. Il est le Garant de mon amour à l’égard de mes frères. Ce merveilleux talent qu’il ne faut pas enterrer.

                  Nous ne disons pas toujours les mêmes péchés. Il faudrait pour cela que nous soyons toujours le même homme. Chaque jour, en Christ, et si nous marchons à Sa suite, nous sommes nouvel homme, et ce sont toujours de nouveaux et terribles péchés. Et ces péchés sont de plus en plus conséquents au fur et à mesure que nous nous transformons et marchons à Sa suite.

                  Je l’ai écrit : « Je serai larron jusqu’à ma tombe ». Et là, je n’ai pas mis de majuscule, tandis que je suis Eglise, car je suis sûr que Jésus est ressuscité. Je ne sais rien ou presque sur moi, et pourtant, je sais combien je L’aime. Et cet Amour, il est un don de Dieu. C’est Lui qui aime en moi. Je suis son temple, une coquille vide, si vite rempli par une légion de démons, si le Seigneur s’éloigne. S’Il ne s’éloigne pas, alors, le Saint des Saints, le Tabernacle sacré se cache en ce cœur où Il a trouvé refuge ici-bas.

                  Il est la Résurrection. Le salut sans Lui n’existe pas. J’adore le Père en Christ. Sans Christ, je ne Le connaîtrais pas. En Lui, Nous sommes Un. Bien sûr que Christ est l’Unité. Il est Celui qui rassemble, pacifie, sauve et ramène jusqu’au Père. Pour moi, ce Chemin est celui de la fraternité, de l’entraide, de l’amour et de l’union. Il EST, tout simplement. En Lui, aucune division. Il est Parfait.

                  Bien trouvé cet exemple de la douche. Pour moi, c’est l’oraison.

                  Donc, et pour finir, vous contester que Christ soit en mesure de me pardonner, d’entendre ma vie, sans que je rencontre un prêtre. Sans prêtre, je reste homme impur sous le poids du péché. C’est ce que vous pensez ?

                  C’est merveilleux, splendide. Oui, la Sagesse de Dieu est folie pour ce monde…
                  A noter que je ne vous ai pas traité de fou… au cas où … Je dis simplement que tout ne sera pas compris, avant la fin des temps. Et je trouve cela merveilleux.

                  J’écris de plus en plus longuement. Vous allez vous lasser. Grand merci pour m’avoir lu… jusqu’au bout. Chapeau bas…
                  Claude

                • Cat-modératrice

                  Préciser le sens des mots
                  Il est difficile de dialoguer lorsque chacun a une définition différente pour les mots employés.

                  Lorsque vous parlez des hommes de toutes religions avec qui vous vous confondez, tout en vous disant Église, voulez-vous dire que l’Église est composée de chaque homme sans exception, ou bien voulez-vous dire que vous êtes une sorte de pont entre l’humanité qui ne connaît pas Jésus, et le Corps du Christ ?

                  L’Église est le moyen choisi et fondé par Jésus pour proposer la Bonne Nouvelle et le Salut à tout homme. C’est un chemin offert à tout homme. Mais elle ne se confond justement pas avec tout homme. Par contre, tous les hommes sont enfants de Dieu, créés à son image, et sont nos frères. Est-ce cela que vous voulez dire ?

                • Claude (homme)

                  Je pense en effet que tous
                  Je pense en effet que tous les hommes créés par Dieu depuis Adam jusqu’au Nouvel Homme, Jésus, ne sont qu’un seul corps. Ils sont l’homme. Je pense que Notre Seigneur a vraiment le projet de sauver tous Ses enfants. Même si nous ne pouvons peut-être pas le concevoir en tant qu’humain. Christ a été fait péché. Il a pris sur Ses épaules tous les péchés des hommes. Il faudra certainement bien des siècles pour que tout homme se réconcilie, et j’estime que le Purgatoire existe et continue cette oeuvre. Je pense que chaque chrétien qui, à la suite du Christ, offre véritablement sa vie pour le salut des frères glorifie le Béni et travaille, coopérant, au salut de ce monde.

                  J’expliquai à une personne qui se prénomme Emort comment cette pensée a germé en mon esprit, lorsqu’un jour j’ai lu dans un livre de Gertrude d’Helfta (Le Héraut – Livre III), un moment du dialogue entre le Seigneur et cette religieuse qui dit à peu près ceci : « Lorsque tu en veux à celui qui te fait du mal, qui persécute ton ordre, c’est tout comme si tu frappais la partie de mon corps qui est déjà malade ». Et là, le Seigneur parlait de ces hommes qui venaient du nord et qu’on appelaient « les barbares », qui n’étaient pas chrétiens, qui étaient ennemis.

                  Quand on aime un ennemi, on soigne la partie malade de ce corps, de l’homme.

                • Cat-modératrice

                  Définir les mots
                  Vous n’avez pas vraiment répondu à ma question.
                  Je crois aussi que tous les hommes sont unis en leur Créateur.

                  Cependant, il ne s’agit pas de l’Église, l’Église est quelque chose de bien spécifique : le moyen proposé par Dieu pour faire connaître Jésus au monde et lui permettre d’agir par nous.

                • Claude (homme)

                  Mais nous sommes un.
                  Mais nous sommes un.
                  Si je sais, tu sais.
                  Je vais donner un exemple qui n’est pas forcemment bien choisi.
                  Je ne suis pas un amateur de foot, mais je vois à quel point la victoire est commune à tous les supporters, combien l’enthousiasme est à ce point partagé par des milliers de personnes qui ne crient pas :”Nos joueurs ont gagné” mais “Nous avons gagné”. A ce moment là, ils sont un.
                  Pour moi, l’Eglise, c’est un peu ça, une minorité d’élus qui vont offrir leur vie, qui vont se battre jusqu’au bout, jusqu’au dernier souffle, et une multitude d’âmes qui gagne cette vie.
                  Je suis peut-être ridicule en ces comparaisons. Ce que vous faites pour vos frères et pour moi, j’en ai le bénéfice, même si, par exemple, à cette heure, je suis un incroyant, ennemi de l’Eglise. C’est comme un rayonnement qui traverserait tout et donc tous les hommes auraient le bénéfice. Il pleut sur les bons comme sur les méchants.
                  D’autre part, Cat, je suis un homme sans culture et j’exprime peut-être très mal ce qui me parraît simple et évident. Je ne suis ni pédagogue ni instruit et apte à transmettre. Parfois, j’ai l’impression de parler en langues, assez pour ne pas être compris. C’est aussi pour cela que je m’étonne un peu de votre écoute et du soin, des efforts que vous semblez apporter à ces échanges.

                • Cat-modératrice

                  Pourquoi hypocrite ?
                  Excusez-moi, Claude, j’ai du mal à comprendre ce que vous nous expliquez.

                  Pourquoi vous sentez-vous hypocrite lorsque vous vous confessez à un prêtre et que vous retombez aussitôt, et non lorsque vous vous confessez à Dieu sans intermédiaire et que vous retombez aussitôt ?
                  Pourtant, dans la confession, le prêtre n’est là que pour représenter le Christ, qui connaît votre cœur, comme vous nous le dites si bien.
                  Ce n’est de l’hypocrisie ni dans un cas ni dans l’autre.

                • Claude (homme)

                  Cat, ne vous excusez pas. J
                  Cat, ne vous excusez pas. J’ai moi-même parfois du mal à me comprendre… c’est vous dire.
                  La première fois où je me suis confessé, après des années d’éloignement de l’Eglise, je pense que cela a été merveilleux. Il doit y avoir à peu près 24 ans.
                  En rencontrant le Christ, en découvrant ce don merveilleux de la foi, je me suis trouvé à mille lieux de tout ce qui peut sembler débauche sexuelle que j’ai retrouvé plus tard en la pornographie.
                  Mystérieusement, le Seigneur fait comme l’impasse sur ce vilain défaut, en ce sens qu’Il ne m’en parle pas. Le pardon est naturel du simple fait de la rencontre. C’est merveilleux. Il n’y a pas besoin de mots, d’explication. Il sait tout. Il me porte. Nous parlons de la pornographie comme d’une chose laide. Ou plutôt, je Lui en parle parfois, et le Seigneur m’écoute. Il m’a fait comprendre que je pourrais en un instant être absolument détaché de ce vice.
                  Les choses sont ainsi. Et je pense que cela a mystérieusement encore tout son sens.
                  Je pense que le Seigneur veut étendre bien plus loin le rayon pour la pêche. Je sais qu’il y a quelque chose, puisque je ressens Son amour si fort, puisque je L’aime tant. Et tout le temps de l’oraison, je suis comme un autre homme, pas du tout assailli, bien gardé par Ses Anges. Et il est arrivé parfois que l’oraison dure plus de trois heures.
                  Auprès d’un prêtre je ne suis plus naturel. Je prépare un discours auquel je crois si peu, sachant à quelle vitesse je rechute et combien je reste dépendant. J’ai l’impression de me moquer de lui. Je vois en face moi un homme âgé qui doit approcher de ses 80 ans, qui est aimable et souriant, et qui fait des efforts en cherchant les bons mots, et je me sens fumiste.
                  Le Seigneur est mon Père. Il fait Lui la toilette en cette âme toute offerte pour Lui, sans condition.
                  Vous ai-je répondu ?

                • Cat-modératrice

                  Une semaine d’absence
                  Merci Claude pour ces explications.
                  Je n’ai pas le temps de vous répondre, car je pars demain matin pour une semaine de retraite en solitude.
                  Mon mari continuera de publier les commentaires.
                  En union de prière,
                  Catherine

                • Claude (homme)

                  En union de prière.
                  En union de prière.
                  Très bonne retraite.
                  Vous allez pouvoir ploger encore plus profond.
                  Vive la vie.
                  Nous sommes des comblés de Grâce en la foi.
                  Et merci pour votre écoute.
                  Claude

                • Claude (homme)

                  Confession
                  Cat-modératrice

                  Je sais que vous êtes en retraite spirituelle. Cependant, pour plus tard, voici un complément de réponse sur une idée non partagée concernant la communion sans être confessé auprès d’un prêtre.

                  Aujourd’hui, c’est la fête de Sainte Claire d’Assise. Ma fille portant ce joli prénom, j’ai souhaité en savoir un peu plus sur la sainte et j’ai été emmené à lire des écrits du pape Benoît XVI dont voici quelques lignes :

                  L’une des quatre lettres que Claire envoya à sainte Agnès de Prague, fille du roi de Bohême, qui voulut suivre ses traces, parle du Christ, son bien-aimé Epoux, avec des expressions nuptiales qui peuvent étonner, mais qui sont émouvantes: «Alors que vous le touchez, vous devenez plus pure, alors que vous le recevez, vous êtes vierge. Son pouvoir est plus fort, sa générosité plus grande, son apparence plus belle, son amour plus suave et son charme plus exquis. Il vous serre déjà dans ses bras, lui qui a orné votre poitrine de pierres précieuses… lui qui a mis sur votre tête une couronne d’or arborant le signe de la sainteté» (Première Lettre: FF, 2862).

                  Plus tard, je me suis rendu à la messe de onze tout près de chez moi.
                  Au moment où le prêtre nous présente et élève le Corps du Béni et où nous implorons : « Seigneur, je ne suis pas digne de Te recevoir, mais dis seulement une parole et je serai guéri », j’ai redemandé au Seigneur : « Seigneur, puis-je communier sans être confessé ? », ce à quoi le Seigneur m’a répondu : « Ne t’ai-Je pas pardonné tous tes péchés ? Fais-en autant auprès de tes frères. Viens, et mange-Moi ! ».

                  Pardonner tous les péchés, comme Il a pardonné tous mes péchés.

                  Cat, c’est aussi ce que j’ai voulu dire lorsque j’écris : « Je n’ai pas d’ennemis ». Je ne supposais pas que vous soyez mon ennemie, puisque nous sommes frères et sœurs en Christ. Je ne parlais pas de vous. Je parlais de tous mes frères, de tous les hommes, de tous sans exception, les considérant comme mes frères et mes amis en ce sens que je pardonne absolument toute offense, qu’elle s’adresse directement à ma propre personne ou à chacun de mes frères les hommes.

                  En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? »
                  Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.
                  (Evangile de ce jour)

                  A l’infini. Pardonner à l’infini. Bien au-delà des frontières et limites de l’esprit.

                  Je sais que cela paraîtra fou, inacceptable pour certains, en ce sens que je me permets de pardonner, par exemple, aux assassins du Bataclan, au meurtrier de Nice, aux violeurs et assassins d’enfants, aux nazis de l’ancienne guerre, etc., et je suis assez débile pour aller jusqu’à pardonner à Adam. Et en même temps, c’est tout à fait logique et en accord avec ce que m’enseigne le Maître. Il est venu et S’est offert pour tous, TOUS, et Il a pris sur Lui tous les péchés des hommes, de tous les hommes, à commencer par mes péchés, pour ce que j’ai vu et constaté au plus près, en mon âme ; ce que j’ai ressenti, que je ressens sans cesse, tous les jours que Dieu fait. Car Son pardon est pardon véritable, et il n’y a pas à revenir sur lui, à moins de mettre en doute la toute puissance du Béni. Pour ma part, je Le crois. Je l’ai dit, Il me porte, Il me tient par la main, Il me serre dans Ses Bras.

                  Et il ne faut pas cesser de rencontrer un prêtre et de solliciter auprès de lui la Grâce du Seigneur afin d’être réconcilié.

                  Pour ma part, et cela n’engage que moi, je vis le Béni tous les jours de ma vie. Il me comble de Ses Grâces. Je suis uni en cet Amour infini et je ne connais pas cet éloignement qui puisse suggérer une réconciliation puisque je L’adore sans cesse, intensément. Lui pourrait Se froisser de tant de légèreté en ce fou que je suis. Il me tient dans Sa Main et Il ne me broie pas. C’est comme cela.

                • Cat-modératrice

                  Hors sujet : où continuer ces échanges

                  Bonjour Claude,

                  Dans vos derniers messages, vous abordez des questions très importantes, mais qui n’ont pas leur place dans la discussion sur « L’Église catholique condamne-t-elle la masturbation et pourquoi ? ».

                  Les deux questions que vous abordez sont celle des révélations privées (le Seigneur vous parle et vous agissez en fonction de ce qu’il vous dit), et celle de savoir si l’on peut communier sans avoir reçu le sacrement de pardon, après avoir commis des péchés graves.

                  • Concernant la question des révélations privées, du fait que vous pensez que Dieu vous parle, je vous ai répondu en rédigeant un article sur le sujet. Je vous invite à lire cet article et à continuer dans les commentaires la discussion concernant le fait que vous agissez selon ce que le Seigneur vous dit personnellement :

                  Est-ce Jésus qui me parle ?

                  • Concernant la question de la communion sans confession, vous venez de poster un nouveau sujet, comme je vous y ai invité. J’y répondrai bientôt :

                  « Peut-on communier sans avoir été confessé par un prêtre ? »

                  • Je vous indique aussi cette discussion déjà commencée il y a trois ans :

                  « Peut-on communier quand on se masturbe régulièrement ? »

                  Fraternellement,

                  Catherine

    • ermort

      Confession et addiction
      Bonjour Claude,

      la confession, effectivement, est tout le contraire de la culpabilisation, elle est libération. Jésus est venu pour guérir et sauver ce qui est perdu. Quand nous nous confessons, nous lui permettons de réaliser ce pour quoi il est venu.
      La masturbation produit une culpabilité importante, du fait qu’elle ne réalise pas ce pour quoi nous avons été créés.

      Quant à la question de l’addiction, il faut souvent en passer par un accompagnement spécialisé, en plus de la question sacramentelle.
      En effet, vous le savez sans doute, la masturbation produit l’émission d’endorphine qui créée une accoutumance, et même un besoin croissant parfois.
      Il peut alors y avoir besoin d’une aide pour reprendre le contrôle de soi. Parallèlement à la prière et aux sacrements.

      Bonne route sur ce chemin.

      • Claude (homme)

        Merci pour ces précieux
        Merci pour ces précieux renseignements.
        Bonne route également, en Christ.
        Je me sens souvent assez vieux en ce monde. Et si je m’exprime ainsi, je ne pense pas que ce soit seulement pour moi. En vérité, je me dis que de pauvres enfants de Dieu se sont totalement perdus en désespérant. Beaucoup ont combattu seuls le Diable, ont quitté ce monde, et n’ont pas réussi à trouver quelque estime pour leur propre personne. L’Ennemi est si fort. Je ne veux décourager personne. Christ me pardonne autant de fois que j’inspire et expire afin de respirer. Je suis un larron et je pense que je le resterai jusqu’au franchissement de la tombe. Une chose est certaine, Celui que j’adore ne me lâchera jamais. Je n’ai pas honte de ce que je suis. Je ne suis pas fier de ce que je suis. Je fais avec, et tous les matins, en l’oraison, je ne suis déjà plus le même que celui que j’ai été la veille, puisque Christ est Chemin, et qu’arpentant ce Chemin, je Lui dis mon amen afin qu’Il me transforme.

  8. Kflore

    Bonjour,
    Bonjour,
    Je vous remercie pour vos commentaires. Ce qui m’agace c’est que je consciente du bien que Dieu m’apporte. J’ai obtenu des grâces alors que j’étais au plus bas. Lorsque je commets cet acte, c’est comme une trahison. C’est vrai que je me sens mal. Mais je pense que la personne qui a le coeur en peine, c’est Dieu.
    C’est vrai que Dieu nous aime avec nos défauts. Effectivement, Jésus est venu pour guérir les malades. Mais je refuse de me conforter dans cette situation. Je recherche une vraie repentance mais l’homme n’est pas parfait. C’est difficile.
    Hier, j’ai décidé de ne plus me laisser berner par les mauvaises pensées. Je me suis affairée. Je n’y ai pas pensé. Mais je n’ai pas réussi à prier. J’ai préféré donner de mon temps pour rendre service.
    Il y a beaucoup de personnes qui ne se confessent pas avant de communier. Personne ne le sait. La communion c’est une relation entre Dieu et nous.
    J’ai un long chemin à faire. Un prêtre avait dit que la vie chrétienne est parsemée d’embûches une fois baptisé. En acceptant l’amour de Dieu, je pense avoir la victoire.
    Je suis dans cette phase durant laquelle je me sens forte mais pour combien de temps?

    • Cat-modératrice

      Vous ne parlez pas de Dieu comme d’un père qui vous aime
      Vous ne parlez pas de Dieu comme si c’était votre père qui vous aime et qui veut vous aider à grandir.
      Si Dieu veut que nous évitions la masturbation, c’est pour notre bien, comme un père qui éduque ses enfants.
      Vous dites que lorsque vous vous masturbez, c’est Dieu qui a le cœur en peine. En réalité, il est beaucoup plus en peine de vous voir désespérée.

      Dans la vie spirituelle, la confiance en Dieu doit venir en premier, et la pureté est un chemin qui en est la conséquence.
      Nous sommes des êtres faibles. Un enfant de 3 ans qui fait une bêtise, son père n’a pas le cœur en peine, il le reprend pour l’aider à grandir. Par contre, si cet enfant de 3 ans s’enfuie ou se donne la mort parce qu’il n’arrive pas à arrêter les bêtises, c’est là que le père aura vraiment mal… Devant Dieu nous sommes faibles et ignorants comme des enfants de 3 ans.

      Si nous nous rapprochons de Dieu et de son amour dans la confiance, à travers la prière, la messe et la confession, ensuite nous ne pourrons pas nous résigner à pécher, car notre amour pour lui sera de plus en plus grand.

  9. ermort

    Un moyen parmi d’autres
    Bonjour,

    je ne sais pas si la pornographie est un élément qui entre dans vos difficultés, en particulier via internet.

    Il existe plusieurs pistes pour se battre.

    – Internet:
    http://www.covenanteyes.com
    pour ne plus surfer seul, même quand on est seul chez soi

    – Livre:
    “Parcours libre pour aimer : Sortir de la pornographie”
    de Eric Jacquinet

    Et puis l’adoration quotidienne, la messe, etc.
    Et éventuellement un accompagnement psychologique pendant un moment, en fonction des difficultés rencontrées.

    Si besoin d’autres références… me demander 😉

    Bon courage à tous.

  10. Michaël 2

    Masturbation
    Ah La MASTURBATION le sujet qui tue! Qui tue en fait vraiment, pas l’acte en lui-même qui n’est qu’un acte naturel d’hygiène sexuelle, c’est ainsi nous ne sommes pas (encore) des anges mais des mammifères soumis à l’instinct de reproduction, mais la ravageuse et malsaine culpabilité qui s’ensuit. Bien que cela ouvre plus largement sur la délicate question des relations entre le Christianisme et le sexe et qui a été bien catastrophique tout au long de l’histoire (je pense ici à un vieux catholique qui me disait tragiquement “au fond, ce que je retiens de ma longue expérience religieuse c’est celle de cette tension insupportable entre le désir sexuel et la honte qui s’ensuit”). Restons sur le sujet. Certains auront eu la curiosité de voir ce qu’en disait l’Eglise catholique et qui en ont ressentit immédiatement un malaise certain :
    Par la masturbation, ilfaut entendre l’excitation volontaire des organes génitaux, afin d’en retirer un plaisir vénérien. ” Dans la ligne d’une tradition constante, tant le magistère de l’Égliseque le sens moral des fidèles ont affirmé sans hésitation que la masturbation est un acte intrinsèquement et gravement désordonné “.
    Ainsi donc il s’agit d’un acte “intrinsèquement et gravement désordonné” (on peut même ajouter que du XVIII° au XX° siècle, la masturbation a été particulièrement condamnée par l’Église. Elle était un péché grave, un péché mortel qui risquait une peine éternelle. Et si ce n’est plus tout de même le cas, on reste tout de même dans le même registre : “un acte grave”

    Cela veut donc dire que tous les hommes, je dis bien tous les hommes, les adolescents, les célibataires, les hommes mariés, les prêtres, les moines sont des personnes qui se livrent à un acte intrinsèquement et gravement désordonné.
    Pour ce qui concerne le clergé, une étude étouffée mais que l’on peut encore trouver sur le net nous dit que 95% des hommes d’églises disent se masturber. Un abbé bien connu des stars avait d’ailleurs dit à la télévision qu’il avait lui-même recours de temps en temps à “la pitance du pauvre”.
    Voilà la réalité. Les hommes qui ne se masturbent jamais sont soit des eunuques soit des personnes bien refoulées. Parce que encore une fois, c’est un besoin physiologique. Libre à certains de s’interdire cette pratique et d’attendre la venue de rêves érotiques qui provoqueront un écoulement séminal innocent, mais c’est ainsi. Les hommes, à un certain moment, ont besoin de ” se soulager” (étant un homme je ne parlerai pas de la masturbation féminine)
    Ainsi le fameux “péché de chair” qui a ruiné la vie sexuelle de nombreux couples et détournés beaucoup de la religion chrétienne se décline ici en “péché de masturbation”. Certes, il serait préférable de pouvoir avoir une vie sexuelle épanouie, mais très rares sont ceux qui l’expérimentent et si oui, cela ne dure pas d’une manière continue. Ce sont mêmes les hommes mariés à la sexualité épanouie qui se masturbent sans doute le plus. Il faut voir aussi que nous ne sommes pas égaux question libido et certains on des besoins plus grands que d’autres.
    Donc, désolé de contredire le catéchisme de l’Eglise, ce n’est pas grave du tout. Ce qui est grave c’est la culpabilité qui en nait et dont l’Eglise en est encore la propagatrice. Elle met tellement haut la question de la relation humaine qu’elle nie le fait que le sexe à ses propres exigences et qui, si on les contrarient, nous expose justement à des déséquilibres.
    Maintenant, c’est comme tout dans la vie, si ca devient une addiction alors cela crée un déséquilibre psychique et énergétique qu’il convient de tenter de réguler. Ce qui est faisable même si c’est très difficile pour certains hommes et particulièrement pour ceux qui on le plus grand mal à trouver la (ou le, soyons large d’esprit) partenaire idéal. Qui peut dire qu’il est vraiment épanoui dans sa vie sexuelle? Si oui, il n’y aurait pas autant de pornographie.
    Et cette culpabilité qu’a engendré l’Eglise au cours de son histoire est aussi à mon sens la cause de ce dérèglement de nos sociétés sur ce plan. Elle devrait donc revoir sa copie, sa doctrine aussi savante qu’elle est n’est pas tombée du ciel, elle a été élaborée par des hommes, souvent très difficilement et avec de nombreux conflits. Il faut donc cesser de la sacraliser et la prendre avec le plus de discernement possible.
    Je conclurai par la phrase d’un vieux prêtre qui disait à ceux qui se confiaient à lui sur cette question : “ne vous inquiétez pas pour ça, ce n’est pas grave du tout!” Effectivement, il y a d’autres choses beaucoup plus importantes, celle de vivre l’exigence de l’amour évangélique et qui remet tout en place naturellement.

    • ermort

      Quelques points en réponse à Michaël 2
      Bonjour Michaël 2,

      à vous lire, je constate que vous n’avez pas beaucoup approfondi ce que dit l’Eglise sur le sujet, et que vous projetez des erreurs et des fantasmes.

      Vous mélangez diverses notions, comme beaucoup de néophytes d’ailleurs.
      Ce n’est pas parce qu’un acte est gravement désordonné que le péché qui est lié sera un péché grave ou mortel.
      Là, vous faites la même erreur que des cathos intégristes.
      Relisez le catéchisme, aux lignes concernant le péché.
      http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_P66.HTM

      extrait:
      1862 On commet un péché véniel quand on n’observe pas dans une matière légère la mesure prescrite par la loi morale, ou bien quand on désobéit à la loi morale en matière grave, mais sans pleine connaissance ou sans entier consentement.

      Sur la masturbation, je ne crois pas que l’Eglise en fasse un point aussi catastrophique que vous le prétendez. Il suffit pour s’en rendre compte de relire ce qu’en dit le catéchisme justement, à propos de la culpabilité morale:
      2352 Pour former un jugement équitable sur la responsabilité morale des sujets et pour orienter l’action pastorale, on tiendra compte de l’immaturité affective, de la force des habitudes contractées, de l’état d’angoisse ou des autres facteurs psychiques ou sociaux qui peuvent atténuer, voire même réduire au minimum la culpabilité morale.

      Ce que vous racontez sur la masturbation est plein de lieux communs. Sans doute vous arrangent-ils. Mais ils ne reflètent que la mode actuelle. Je ne répondrai pas à chaque point… tant d’autres l’ont fait avant. Si vous ne tenez pas compte de ce qu’en dit l’Eglise, en cherchant un peu à savoir pourquoi, c’est apparemment par conviction, vu le ton de votre discours. Ou par dépit, peut-être, d’y être autant attaché?

      Quant à la culpabilité, savez-vous qu’elle apparaît aussi chez les gens qui n’ont aucune éducation chrétienne?
      L’explication est simple: la masturbation détourne la sexualité. Elle fait du plaisir un but, alors qu’il n’est qu’une dimension. La masturbation est un échec, à chaque fois, de ce fait, objectivement.
      En appelant à la chasteté, l’Eglise libère de cet échec et de la culpabilité naturelle qui en découle.
      (et je ne parle pas des deux éléments constitutifs de la sexualité: amour et vie, qui se trouvent niés dans l’acte masturbatoire).
      Vous pouvez sans doute comprendre cela, même si vous n’êtes pas d’accord.

      Peut-être pouvez-vous étudier un peu ce qu’enseigne l’Eglise sur la sexualité? Je vous suggère La théologie du corps pour les débutants : une nouvelle révolution sexuelle
      de Christopher West

      La pornographie n’est pas un simple remède à un soi-disant malaise. Elle est un mal qui contient en soi les éléments pour pervertir l’amour humain, et créer des addictions.

      Quant à votre conclusion… vous avez raison, l’amour remet beaucoup de choses en place… dont ce problème de masturbation. Lorsqu’on donne vraiment sa vie, on n’a plus, ou très peu, ces pulsions. Et il est tout à fait possible de les contrôler.

    • Cat-modératrice

      Re-bonjour Michaël,

      Re-bonjour Michaël,

      Si vous citez une étude, ce serait mieux de mettre les références, pour que chacun puisse juger si cette étude est sérieuse, dans quelles conditions elle a été faite, etc.

      Vous dites que 95% des hommes d’Églises disent se masturber. Je me demande combien de personnes ont été interrogées pour arriver à ce nombre. Il faudrait qu’un grand nombre ait été interrogés pour que cela soit significatif, et cela m’étonnerait qu’un grand nombre d’« hommes d’Église » acceptent de répondre à ce genre d’enquête. Il est d’ailleurs possible que les seuls qui acceptent de répondre à la question sont ceux qui ont envie de clamer qu’ils se masturbent, par révolte ou pour des raisons militantes. Il me paraît donc normal que 95% des « hommes d’Église » qui ont répondu aux enquêteurs aient dit se masturber, puisque ceux qui ne se masturbent pas n’auront pas participé à l’enquête.

      • Cat-modératrice

        Non que j’aie la moindre idée
        Non que j’aie la moindre idée du pourcentage de prêtre et de religieux se masturbant réellement. Ce qui me paraît invraisemblable, c’est que 95% DISENT se masturber.
        Ensuite il faut voir aussi comment était posé la question. Si on leur a demandé s’il leur était arrivé de se masturber, c’est différent de leur demander s’ils se masturbent régulièrement.
        Je suis une femme et je n’ai aucune idée de ce qu’éprouve un homme confronté à ses pulsions. D’ailleurs je pense qu’aucun homme ne sait non plus que comment un autre homme le vit.
        De toute façon, les prêtres et les religieux devraient être les premiers à savoir que ce n’est pas un drame de tomber dans le péché quand on le regrette et que l’on accueille la miséricorde de Dieu.

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