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Confinement acte 2 : subir ou bâtir ?

Temps de lecture estimé sans l’annexe : 4 min

Nazim Nour Ahmad est arrivé d’Afghanistan en Suisse pour fuir le chaos dans son pays et trouver une vie meilleure. Venu d’une famille campagnarde, il a réussi par sa force de caractère à devenir juriste.

Soucieux de la vie bonne au sens des philosophes de l’Antiquité, il s’est inspiré d’eux pour développer sans cesse de nouvelles capacités en utilisant sa raison.

Sur son blog, il explique comment il a vécu le confinement, et nous apprenons que, loin de se laisser submerger par le stress et le découragement, il décidé de tirer parti de cette période autant que cela était possible pour lui.

Comme il dit, il s’est « fixé quelques règles et objectifs que [il a] suivis plus ou moins fidèlement. Cela [lui] a permis d’agir en toute lucidité, de ne pas avoir peur de la pandémie et, ainsi, de passer la période de semi-confinement en paix avec [lui]-même et avec les autres ».

Migrants : n’acceptons pas tout mais ne fermons pas notre cœur

Temps de lecture estimé : 5 min 30

Beaucoup de Français ressentent de la révolte face au phénomène actuel d’immigration massive : révolte que tant de morts soient causées par des terroristes d’origine étrangère déjà connus de la police, révolte de certaines personnes s’occupant de sans-abri français et qui voient les besoins de ceux-ci délaissés au profit de migrants, révolte de voir des femmes de plus en plus nombreuses objet de mépris voire de violence, sur notre territoire, révolte de s’entendre accuser de racisme et d’égoïsme parce qu’ils disent « stop » à l’immigration.

D’autre Français sont révoltés par les souffrances de toutes ces personnes qui fuient la guerre ou la misère, qui en France sont mal accueillies par certains, victimes de racisme, que beaucoup veulent refouler, que l’on accuse de tous les maux de la France.

Réfugiés irakiens à Damas

Pour ma part, je ne prétends pas être mieux informée que d’autres sur les causes des migrations, les intentions des migrants, la façon dont ils sont traités en Europe et leurs propres actions. Je souhaite juste faire quelques remarques.

Medjugorje et la foi catholique

Temps de lecture estimé : 6 min.
 

Le Pape François a finalement donné clairement son « opinion personnelle » concernant les apparitions mariales actuelles de Medjugorje : « Cette femme n’est pas la mère de Jésus. »

Voilà plusieurs années que la commission d’enquête désignée par Benoît XVI avait déjà rendu ses conclusions au pape François. Il semble que celui-ci ait voulu agir avec tact et prudence, du fait de l’influence mondiale de ce lieu de pélerinage, sur de très nombreux catholiques comme sur de très nombreuses personnes en recherche d’un sens à leur vie.

Le sanctuaire de Medjugorje

Plutôt que de prononcer une condamnation officielle niant la véracité des apparitions, le pape a fait de simples allusions depuis plusieurs années, il donne finalement son opinion personnelle (cette opinion ne demandant donc aucune obéissance, ni au niveau de la foi ni au niveau des actes), et il a envoyé sur place Mgr Henryk Hoser, archevêque de Varsovie-Praga, pour s’intéresser à la dimension pastorale du phénomène : plutôt que de chasser les catholiques de Medjugorje, il veut veiller à ce qu’ils y vivent quelque chose d’authentique.

Quelles seraient les conséquences si l’Église condamnait officiellement les apparitions de Medjugorje ?

Jésus donne-t-il un sens à la vie ?

Temps de lecture estimé : 5 min

Jésus et la pécheresse

Pourquoi tant de nos prières ne sont-elles pas exaucées ? Pourquoi Dieu laisse-t-il mourir ou partir les personnes que nous aimons ? Pourquoi tant de souffrances, où que l’on regarde dans le monde, à commencer par ma propre vie ?

Dieu ne nous a pas promis d’empêcher la souffrance, au contraire il nous a prévenus que nous allions souffrir. Mais alors, Dieu, à quoi sert-il ?

Dans son encyclique Redemptoris Missio, saint Jean-Paul II explique que la nature du Royaume de Dieu est « la communion des hommes entre eux et avec Dieu ». Ce qui veut dire que, si Dieu est vraiment notre créateur, le sens de notre vie, ce pourquoi nous sommes faits, est cette communion, cet amour.

Attention, il s’agit bien de l’amour tel qu’il est dans le cœur de Jésus : un profond désir du bonheur de l’autre, un désir brûlant de vivre cette communion, cette proximité avec l’autre, accompagné d’une liberté intérieure qui permet d’accepter la séparation, ou le refus d’aimer de la part de l’autre, qui toujours laisse l’autre libre. Un tel amour entraîne de la souffrance devant la souffrance de l’autre, sa haine ou son indifférence. Il entraîne un profond bonheur quand l’amour est partagé. Mais le bonheur est là, en Dieu, même quand l’amour n’est pas réciproque.

Aimez vos ennemis et priez pour vos persécuteurs

Temps de lecture estimé : 1 min 30

« Moi je vous dis : aimez vos ennemis, et priez pour vos persécuteurs. » (Matthieu 5, 44). Je suis français. Les ennemis de la France massacrent mes compatriotes. C’est ce qu’on appelle des ennemis. Si je suis un chrétien cohérent, je veux les aimer et je prie pour eux, car je veux obéir à Dieu qui me l’ordonne.

En disant cela, j’ai conscience que certains, mêmes chrétiens, m’accuseront de mollesse et de lâcheté.

Le chrétien a à rendre un témoignage particulier qui ne se trouve dans aucune autre religion de manière si explicite. L’amour des ennemis est l’arme secrète des chrétiens pour briser l’engrenage de la violence et la tentation de la vengeance, individuelle et collective.

Vie monastique, une inspiration pour nous laïcs ?

Temps de lecture estimé : 3 min 30

La communauté bénédictine Sainte Marie-Madeleine, installée au monastère de Ganagobie (Alpes de Haute Provence), fête ses 150 ans. Il y a environ quinze moines bénédictins présents dans ce monastère aujourd’hui.

J’ai eu la grâce d’y faire une retraite personnelle d’une semaine cet été, je partage quelques saveurs et inspirations reçues là-bas, et quelques réflexions générales sur la vie monastique.

Le site de Ganagobie est situé sur un plateau difficile d’accès, avec une superbe vue sur la vallée de la Durance et les sommets des Alpes. Le silence et la sérénité y sont impressionnants. Dès que l’on arrive là-haut, l’agitation du monde disparaît. On entre dans le dialogue avec Dieu seul. Enfin, je peux l’écouter, et il peut me parler sans interférence extérieure. Même si j’arrive plein de bruit intérieur, cela ne fait rien, Dieu me prend tel que je suis. Comme le dit saint Claude la Colombière, il ne se lasse jamais de m’écouter.

Un pèlerinage méconnu : les Grottes de saint Antoine

Temps de lecture estimé : 1 mn 30

Il y a une grotte, il y a eu une apparition mariale et il y a une source miraculeuse, mais ce n’est pas Lourdes… À Brive-la-Gaillarde (Massif Central) se trouve un « petit » sanctuaire niché dans un bois dominant la ville. Ici, en l’an 1226, saint Antoine (appelé habituellement « de Padoue », mais il est né à Lisbonne) est venu prêcher la Bonne Nouvelle comme il l’a fait dans de nombreuses villes et villages du quart sud-ouest de la France.

Une tentative de reconstruction du visage de saint Antoine

En pleine hérésie cathare, sa simplicité, sa douceur, son humilité et la puissance de sa prédication font merveille, des milliers de personnes passées au catharisme reviennent à la foi catholique. Sur son chemin, Antoine fonde de nombreux couvents franciscains, dont celui de Brive, en plein centre ville.

Les écrans, canaux ou écrans entre Dieu et nous ?

Temps de lecture estimé : 3 min

Les écrans qui envahissent nos vies devraient normalement susciter chez nous une saine réflexion. Si nous devons quitter une certaine naïveté, en acceptant de regarder en face les risques, nous devons aussi porter un regard positif sur ces réalités qui subissent des changements continuels.

Une main réelle et une main virtuelle sont sur le point de se toucher

Pour alimenter notre réflexion, voici quelques éléments qui me semblent importants.

Noël : serons-nous présents à celui qui est Présence?

Temps de lecture estimé : 2 min

Noël nous interroge sur notre présence à Dieu. En effet, Noël est la grande fête de la venue de Dieu dans notre monde, et donc de la Présence définitive de Dieu, non seulement de manière spirituelle, mais aussi sous forme corporelle. Jésus vient avec un corps d’homme, un corps de chair. C’est ce que l’on appelle l’Incarnation. Cette personne humaine, Jésus, vient vers moi, autre personne humain, pour me rencontrer et cheminer avec moi, même si je ne le vois pas matériellement, comme le voyaient ses contemporains.

Mais moi, lui suis-je présent ? Il a pris la peine de venir en ce monde et de se faire homme pour moi. Célébrer Noël, c’est rendre gloire à Dieu pour sa présence chaque jour de notre vie, ici sur cette terre, dans nos cœurs et dans toutes sortes de réalités : nos frères baptisés, les pauvres et les petits, nos prêtres, les sacrements, l’Eucharistie… et bien sûr dans notre prière.

Ma solitude intérieure : cadeau empoisonné ou don de Dieu ?

Temps de lecture estimé : 4 min 30

Texte de Saint François d'Assise : « O beata solitudo
O sola beatitudo »
Pour beaucoup, la solitude est une ennemie. Être seul, cela veut dire, au mieux, ne pas être en couple, mais avoir des amis, au pire, ne même pas avoir d’amis.
Et puis, dès les premiers versets de la Genèse, Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ». Et effectivement, il crée la femme pour être sa compagne.
Donc, comment imaginer qu’il y ait quelque chose de positif dans la solitude ?
Regardons plus attentivement, cependant.
 

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