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Sur le chapitre VI de l’encyclique Redemptoris Missio
La coopération de tous les baptisés
Tous les baptisés sont appelés à coopérer à la mission auprès des non-chrétiens.
La « coopération missionnaire » de tous les fidèles se vit avant tout dans l’union personnelle au Christ qui seule peut produire de bons fruits.
Tous les chrétiens sont appelés :
– À suivre avec intérêt l’activité des missionnaires.
– À une coopération spirituelle : prière, sacrifice, témoignage de vie chrétienne.
– À promouvoir les vocations missionnaires.
– À aider matériellement la mission, si possible avec une dimension de sacrifice ayant un impact sur le style de vie afin que ce soit vraiment un témoignage de charité.
Saint Jean-Paul II appelle aussi les fidèles à garder un esprit missionnaire dans tous les aspects de leur vie séculière : travail, tourisme, politique, etc.
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Sur le chapitre VI de l’encyclique Redemptoris Missio – Deuxième partie : § 71 à 76
Les Laïcs
La mission est la tâche de tous les baptisés. Dès les premiers temps du christianisme, on voit clairement la participation des laïcs, hommes et femmes, et des familles.
Certains domaines peuvent être atteints par l’Évangile surtout à travers les laïcs : le monde du travail, les familles, l’école, la vie politique, économique, sociale et culturelle…
Le Concile Vatican II a rappelé l’importance de la participation des laïcs à la mission, mais ce n’était pas du tout une nouveauté dans l’Église. Si les laïcs doivent participer à l’évangélisation, ce n’est pas seulement pour en augmenter l’efficacité : c’est un devoir et un droit fondés sur le baptême.
Le code de droit canonique et le Concile Vatican II l’affirment ainsi :
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Sur le chapitre VI de l’encyclique Redemptoris Missio – Première partie : § 61 à 70
L’Église est missionnaire par nature et toute l’Église est envoyée auprès de ceux qui ne connaissent pas Jésus. Les missionnaires sont des « envoyés spéciaux », mais nous sommes tous associés à la mission. C’est à tous que Jésus a dit : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. » (Mt 28, 19), cet appel du Christ est fondamental dans notre identité de chrétiens.
Les jeunes Églises doivent donc elles aussi envoyer des missionnaires, même si elles souffrent d’une pénurie de prêtres.
La communion entre l’Église universelle et les Églises particulières implique cette collaboration.
« Les “jeunes Églises” ont besoin de la force des Églises anciennes, et en même temps celles-ci ont besoin du témoignage et de l’impulsion des jeunes Églises, de sorte que chacune de ces Églises puise dans les richesses des autres. »
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L’Agence d’information des Missions Étrangères de Paris (MEP) informe que dix martyrs Français, tous tués par la guérilla communiste au cours de leur mission au Laos entre 1954 et 1969, ont été déclarés bienheureux le 11 décembre 2016, en même temps que six Laotiens et un Italien.
« Dimanche 11 décembre, 3e dimanche de l’Avent, il n’y a eu qu’une seule et unique messe célébrée dans tout le Laos. Les quatre évêques et les 21 prêtres que compte cette petite Église catholique étaient tous regroupés à Vientiane, où, dans l’église du Sacré-Cœur, l’unique lieu de culte catholique de la capitale, ils ont célébré, en présence de près de 6 000 fidèles et d’une dizaine de prélats étrangers, la béatification de 17 martyrs. »
Pourquoi risquer sa vie pour l’amour de Dieu aujourd’hui ?
Ces béatifications sont une occasion de méditation et de contemplation : pourquoi ces hommes ont-ils choisis d’aller annoncer Jésus au bout du monde, dans un petit pays inconnu, reculé et très pauvre, sachant sans le moindre doute qu’ils risquaient leur vie ? Quel genre d’amour pouvaient-ils avoir dans le cœur pour choisir une vie aussi aventureuse et périlleuse ?
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Les écrans qui envahissent nos vies devraient normalement susciter chez nous une saine réflexion. Si nous devons quitter une certaine naïveté, en acceptant de regarder en face les risques, nous devons aussi porter un regard positif sur ces réalités qui subissent des changements continuels.
Pour alimenter notre réflexion, voici quelques éléments qui me semblent importants.
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Alex et Maud Lauriot-Prevost, mariés depuis 1983, parents de cinq enfants et grand-parents de trois petits-enfants, sont délégués diocésains à la Nouvelle Évangélisation du diocèse d’Avignon, après avoir été responsables de la pastorale conjugale et familiale pendant 7 ans. Ils ont beaucoup collaboré avec le père Daniel-Ange, et sont aujourd’hui modérateurs de la Communion Priscille et Aquilla.
Leur désir d’annoncer la Bonne Nouvelle du mariage tel que Dieu l’a désiré pour le bonheur de l’homme et de la femme, et tel que Jésus l’a sauvé, les a poussés à écrire ensemble ces deux livres : Évangéliser le mariage et Jésus sauve ton couple !
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Le 19 septembre 2013, la Mairie de Paris a décidé d’honorer la mémoire de Mgr Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris pendant 24 ans, en donnant son nom au Petit Pont, le pont qui enjambe la Seine à la jonction de la Préfecture de police et du parvis de Notre-Dame – place Jean-Paul II.
Il n’est que justice d’honorer ainsi un évêque hors normes, que l’on peut faire figurer aux côtés d’autres évêques d’exception comme saint Charles Borromée (1538-1584), archevêque de Milan, le bienheureux Alain de Solminihac (1593-1659), évêque de Cahors, ou saint Eugène de Mazenod (1782-1851), archevêque de Marseille.
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Sur le chapitre V de l’encyclique Redemptoris Missio – Quatrième partie : § 55 à 57
Il ne faut pas confondre le dialogue interreligieux (dialogue avec les personnes non chrétiennes) et l’œcuménisme (dialogue avec les chrétiens non catholiques).
Le dialogue interreligieux fait partie de la mission de l’Église.
Il est différent de l’évangélisation, car il s’agit d’échanger avec les personnes d’autres religions pour mieux se connaître mutuellement et davantage se respecter, et non de leur annoncer que Jésus est leur sauveur.
Mais cette différence n’est pas une opposition : le dialogue interreligieux est complètement lié à la mission d’évangélisation, et il en est même une des expressions.
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Pourquoi un apostolat chez les voyageurs ?
Il y a quatre ans, pour l’année sacerdotale, des prêtres de mon diocèse ont fait venir pour trois jours la relique du cœur du saint curé d’Ars. Parmi eux étaient l’aumônier des gens du voyage.
En suivant les célébrations autour de la venue des reliques, je suis allé à l’Église Saint-Jean-Marie-Vianney dans le quartier des Isards. Grande surprise, en arrivant devant l’Église, de très nombreux enfants, des familles, des chants, de la guitare, une ferveur étonnante ! Premier contact avec le monde du voyage.
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