Le 1er juin 1980, dans son homélie du Bourget, le pape Jean-Paul II a utilisé ce titre qui semblait oublié depuis bien longtemps : « La France : la Fille aînée de l’Église ! Aujourd’hui, dans la capitale de l’histoire de votre nation, je voudrais répéter ces paroles qui constituent votre titre de fierté : Fille aînée de l’Église. » Ce titre fut d’abord appliqué au roi de France, désigné comme fils aîné de l’Église, puis par extension à la France elle-même.
Cette citation de Beaumarchais dans « Le Mariage de Figaro » nous invite à réfléchir sur la liberté d’expression. J’écris cet article alors qu’une loi est en préparation en Russie. Cette loi réprimant la liberté d’expression en matière religieuse, j’expose d’abord la question de la critique de la religion, et ensuite celle de la liberté d’expression en général.
Notre Dieu est un Dieu qui s’intéresse à tous les aspects de notre vie. De façon bien humaine, nous avons tendance à classer les domaines de notre vie entre ceux qui regardent Dieu et les autres. La vie spirituelle est évidemment du ressort de Dieu. Mes rapports avec les autres le sont peut-être un peu moins, mais nous connaissons l’invitation pressante de l’Ancien Testament, reprise par Jésus : « Aime ton prochain comme toi-même ». En confession, nous allons volontiers évoquer nos péchés contre Dieu et contre le prochain.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,19-30 :
C’était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
[…] Or, l’un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) n’était pas avec eux quand Jésus était venu.
Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
« La pitié dangereuse (ou l’impatience du cœur) » est le titre du seul roman de Stefan Zweig, roman édité en 1939.
Stefan Zweig (1881-1942) est un auteur qui a toujours vécu dans la nostalgie de l’Empire austro-hongrois, démantelé en 1918. Son œuvre, vaste, est surtout composée de nouvelles, de biographies et de lettres.
Ce roman montre comment une pitié non éclairée par la raison peut mener, avec les meilleures intentions du monde, aux pires catastrophes. Il est d’autant plus intéressant qu’il concerne les rapports entre un homme et une femme, qui tissent une relation ambiguë.
L’annonce de l’amour de Jésus-Christ dans les endroits où Il n’est pas connu, la proposition du baptême, n’ont pas pour seuls buts d’augmenter le nombre de croyants et de baptisés et de permettre à telle ou telle personne de découvrir qu’elle est aimée de Dieu et sauvée par lui.
La mission ad gentes a comme objectif de fonder des communautés chrétiennes, d’amener des Églises à leur pleine maturité. C’est le but premier et spécifique de l’activité missionnaire et on ne peut pas dire qu’il soit atteint tant qu’on n’a pas réussi à édifier une nouvelle Église particulière vivant normalement dans son cadre naturel.
« Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres. » dit Jésus (Jn 13, 35). Voilà la source de la vie communautaire : l’amour trinitaire (que le Père, le Fils et l’Esprit Saint se portent) dont l’amour qui circule entre les chrétiens est le reflet. Comme au sein de la Trinité, l’amour des chrétiens les uns pour les autres ne peut que se communiquer à l’extérieur de l’Église. Mais la source de l’amour pour les non-chrétiens, et la source de la mission est dans cet amour qui devrait être visible au sein de l’Église.
Jésus, le Christ, est ressuscité d’entre les morts, Il nous transmet sa Vie !
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Le Christ, que « le Père n’a pas épargné » en faveur de l’homme, et qui, dans sa passion et le supplice de la croix, n’a pas été l’objet de la miséricorde humaine, a révélé dans sa résurrection la plénitude de l’amour que le Père nourrit envers lui et, à travers lui, envers tous les hommes. « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ». Dans sa résurrection, le Christ a révélé le Dieu de l’amour miséricordieux justement parce qu’il a accepté la croix comme chemin vers la résurrection. Et c’est pourquoi, lorsque nous faisons mémoire de la croix du Christ, de sa passion et de sa mort, notre foi et notre espérance se fixent sur le Ressuscité : sur ce Christ qui, « le soir de ce même jour, le premier de la semaine… vint au milieu de ses disciples » au Cénacle ou « ils se trouvaient,… souffla sur eux, et leur dit : Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Bx Jean-Paul II, encyclique Dives in Misericordia, § 8)
« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » dit Jésus (Jean 15.13). Mais le Christ ne nous propose pas une tragédie grecque où le désespoir est légèrement éclairé par la beauté de gestes nobles ou d’amours passionnés.
Et prenant avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Alors il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi. » Étant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant cette prière : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. » (Mt 26 37-39)
Le pape François, lors de son homélie du jour des Rameaux 2013, nous a exhortés à ne jamais être tristes :
Le 18 mars dernier, une personne anonyme a posté une « Révolte » sur notre site : « Pourquoi est-ce que certains curés refusent de prendre des filles comme enfant de chœur ? – Je ne comprends pas. »
J’ai essayé d’exprimer mon point de vue, que je crois être conforme aux textes officiels de l’Église catholique, et je ne m’attendais pas à une telle charge émotionnelle dans les commentaires qui ont suivi, ni à des jugements aussi violents envers ma personne, de la part d’autres catholiques pratiquants.
Même s’il n’est jamais agréable de subir de durs jugements — je n’ai pas publié les commentaires les plus violents — je trouve que ce débat est en lui-même très intéressant et révélateur.
Homme et femme Il les créa : les conséquences du péché originel
Profitant de l’occasion suscitée par la sortie en France du film américain The Sessions, qui relate « l’histoire vraie du poète et journaliste Mark O’Brien. Victime d’une attaque de polio dans l’enfance, il passe la majeure partie de son temps allongé dans un poumon d’acier. Sa rencontre avec une assistante sexuelle va lui permettre d’aimer “comme tout le monde”. » (source : Wikipédia), le Conseil Général de l’Essonne envisage d’expérimenter l’utilisation d’« assistants d’éveil à la sexualité ».