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Le 22 juin dernier a été lancé le mouvement Ecologie Humaine dont Tugdual Derville, l’un des initiateurs de ce projet, donne la définition suivante :

L’écologie humaine, c’est d’abord une réalité que vit un jour ou l’autre toute personne : il s’agit de prendre soin de l’être humain. De le protéger dans son environnement mais aussi de protéger l’homme lui-même, à commencer par le plus fragile. Expérimenter l’écologie humaine, c’est donc comme faire de la prose : nous pouvons espérer qu’elle est pratiquée chaque jour dans les familles, les entreprises, les associations, les maisons de retraite, par tous ceux qui prennent soin les uns des autres. C’est d’ailleurs le propre de l’être humain. Il n’a pas seulement besoin d’un environnement porteur et sécurisant, comme les animaux ; il éprouve aussi un besoin spécifique : celui d’être reconnu comme une personne irremplaçable, à la fois unique, précieuse et fragile. Tout être humain a besoin de se sentir accueilli inconditionnellement avec ses forces et ses faiblesses. Et il est d’ailleurs signifiant que cet homo sapiens que nous situons au sommet de la création soit de nature si fragile comparé aux animaux, avec une telle dépendance à la nature, à la culture et à autrui ! Il nous faut de l’eau pure (si possible fraîche !) et de l’amour pour vivre. Pas si facile à trouver… Sérieusement, l’écologie humaine est simplement une réalité universelle, vitale et intemporelle. (Zenit.org)

Ce mouvement, à la suite des récents événements de société, nous oblige à nous positionner concernant toutes les questions actuelles de bioéthique, de la théorie du genre à l’euthanasie quasi-systématique, en passant par la recherche sur l’embryon (actuellement en débat au gouvernement), la GPA, la PMA, etc…

En effet, l’Eglise a toujours pris la défense de l’Homme, à la suite du Christ, dans toutes les dimensions de son être, et particulièrement des plus faibles. Mais pourquoi ? Tout d’abord car l’Homme a été créé à l’image de Dieu et à chaque fois que l’on porte atteinte à un être humain, on porte atteinte à cette image de Dieu inscrite au plus profond de notre être. Par ailleurs, Dieu nous a créé par Amour, par surabondance d’Amour, tels nos parents qui se sont aimés jusqu’à désiré que cet amour donne un fruit : nous. Comment ne pas comprendre alors que ce Dieu qui est Père ne soit pas blessé lorsqu’un être humain, qui plus est un petit ou un faible, est offensé ? En tant que mère, je vis très mal les offenses faites à mes enfants, alors Dieu qui n’est qu’Amour ne peut que souffrir plus encore lorque l’on s’en prend à l’un de ses enfants.

Comment donc rester de marbre devant les injustices faites à nos frères et soeurs au nom d’une plus grande liberté, d’une plus grande égalité ? Il nous faudrait alors revenir sur ce qu’est la liberté ou l’égalité… Chaque prise de position de l’Eglise concernant ces sujets de bioéthique a toujours eu pour but la défense de l’Homme selon le plan d’Amour que Dieu a sur l’Humanité et sur chacun en particulier.

A nous aujourd’hui d’être les relais de ce message de vie et de paix, à temps et à contre-temps. Il s’agit là de la nouvelle évangélisation : dire et redire à nos contemporains en recherche de sens la vraie valeur de leur vie, l’Amour dont ils sont aimés, afin qu’ils puissent, eux aussi, renaître à la Vie.

Le site Ecologie Humaine

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