J’ai lu que Jésus aurait pu tout aussi bien nous sauver par son amour, juste en aimant sa mère par exemple, que sa mort sur la croix n’était pas du tout nécessaire.
Alors on nous invite aussi à vivre nos souffrances en union avec celles de Jésus sur la croix. Mais je suppose que Dieu aurait pu éviter aussi de nous laisser passer par toutes ces souffrances, et qu’il aurait pu nous délivrer des conséquences du péché originel d’une manière beaucoup plus douce.
Car les souffrances du monde, ce n’est pas une souffrance équivalente à se faire arracher une dent chez le dentiste. Moi-même j’ai déjà du mal à supporter les épreuves de ma vie, mais qu’en est-il des personnes qui sont torturées, des enfants enfermés dans des bordels, de ceux qu’on oblige à tuer à la guerre, des personnes qui ont des maladies qui provoquent des souffrances atroces, des enfants qui sont vendus par leurs parents, etc. ?
Dieu est Tout-Puissant oui ou non ? On dit qu’il veut notre bonheur, et il pourrait très bien éviter les guerres et tout le mal dans le monde. Il aurait pu éviter la souffrance de Jésus sur la croix. Certains parlent d’un Dieu sadique. On peut être tenté parfois de dire qu’il est presque sado-maso… Comment concilier tout ça avec son amour, et sa Toute-Puissance qui pourrait nous sauver de la façon qu’il veut ??
Les réponses sont dans les commentaires
Baobab33
« Ce qui ne tue pas nous rend
« Ce qui ne tue pas nous rend plus fort »
Nietzshe
https://fr.wiktionary.org/wiki/ce_qui_ne_tue_pas_rend_plus_fort
Pour le reste devenons un en Dieu, comme nous y invite Jésus, et nous comprendrons tout.
Bien à vous
Cat-modératrice
Il y a plusieurs sortes de mort
Tout dépend de ce que l’on entend pas tuer. Combien de personnes sombrent dans la haine suite à des épreuves ? Combien de personnes sombrent dans le désespoir ?
Par ailleurs, les épreuves qui ne nous tuent pas nous rendent souvent plus fragiles, au contraire. Le but de la vie n’est pas d’être fort.
Et n’oublions pas que Nietzsche lui-même est mort fou, incapable de parler pendant les dix dernières années de sa vie. Donc on ne peut pas dire qu’il savait ce dont il parlait.
St Paul dit que ce n’est pas en ce monde que nous comprendrons tout :
« Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel disparaîtra. Lorsque j’étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je raisonnais en enfant ; une fois devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant. Car nous voyons, à présent, dans un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face. À présent, je connais d’une manière partielle ; mais alors je connaîtrai comme je suis connu. » (1 Corinthiens 13, 10-12).