D’où vient l’idée des secteurs paroissiaux? y’a-t-il une personne, quelque part, au Vatican ou à la conférence des évêques de France, qui est en charge de réfléchir à un avenir pour les paroisses mourantes? Peut on recevoir des prêtres missionaires d’autres pays?
Ma révolte contre les secteurs c’est que la grosse paroisse du secteur devient la seule paroisse avec un peu de vie, et tout le reste est plus ou moins abandonné(= la dizaine d’autres villages qui n’ont pas reçu une messe hebdomadairese partage 3 messes par mois).
Les réponses sont dans les commentaires
Filippo-modérateur
À l’origine de tout cela, vous n’ignorez sans doute pas la terrible baisse du nombre de prêtres à laquelle nous sommes confrontés et qui va continuer dans les années qui viennent.
Secteurs paroissiaux ou quelque soit le nom de ces regroupements, il est absolument impossible de quadriller le territoire avec le nombre de prêtres en activité actuellement.
C’est un fait avec lequel les évêques français doivent faire, et c’est pour eux un déchirement, comme pour vous, de voir cette désertification sacerdotale des campagnes (je précise que les banlieues sont encore plus touchées).
Ajoutons que le quadrillage en vigueur depuis le IVe siècle n’est plus de mise car il épuise les prêtres, les oblige à vivre seul, ce qui est dangereux pour leur équilibre personnel. De plus, cela les empêche d’évangéliser les non croyants, puisqu’ils sont entièrement pris par les taches purement cultuelles : messes, baptêmes, mariage, enterrement. Or, réduire le prêtre à être un distributeur de sacrements est le meilleur moyen de le décourager, surtout les jeunes.
Alors y aurait-il une meilleure solution ?
Faire venir des prêtres missionnaires n’est qu’un palliatif. La Pologne envoie de nombreux prêtres un peu partout dans le monde, ils ne peuvent pas remplir nos campagnes. En Afrique, il y a encore plus de fidèles par prêtre qu’en France, donc l’aide ne peut qu’être ponctuelle.
Il faut se résoudre, dans l’optique de la nouvelle évangélisation, à accepter l’idée de « foyers d’évangélisation ». Des prêtres et des laïcs, dans un lieu comportant une densité chrétienne suffisante, prient, célèbrent la liturgie et évangélisent dans ce lieu et dans toute la région alentour. Ce ne sont plus les prêtres qui vont vers les fidèles, ce sont les fidèles qui prennent leur voiture et qui viennent se ressourcer au foyer. Les fidèles éloignés du foyer sont invités à garder leur église vivante en y priant et en imaginant de nouvelles formes d'animation, par exemple en fondant un groupe de prière. Facile à dire, moins facile à faire j'en conviens totalement.
Dès lors qu'il n’y a pour l’instant aucune autre solution féconde, je pense que notre révolte doit porter sur le manque de vocations sacerdotales. Plusieurs attitudes pour les laïcs : supplier Dieu de nous envoyer des prêtres, en parler à des garçons de 7 à 18 ans si l’occasion se présente, pour les familles chrétiennes avoir une attitude absolument ouverte à une vocation sacerdotale chez les garçons de la famille, et bien sûr demander pour soi-même une sainteté telle qu’elle donne envie à d’autres de se livrer à Dieu sans aucun retour.
Filippo-modérateur
Je me commente moi-même : il
Je me commente moi-même : il y a une énorme réflexion sur cette question depuis plus de 20 ans. Ayant grandi à la campagne et connaissant beaucoup de prêtres confrontés à cette situation, je peux développer davantage l'un ou l'autre point si vous-même ou un autre visiteur êtes intéressée.
Kentucky
Bonjour,sachez que dans
Bonjour,
sachez que dans certaines paroisses de « campagne » des groupes de jeunes se forment pour faire des messes un peu plus « pechu » ! Les confirmants, JMJistes, ex-JMJistes, commencent à se faire accepter par les « piliers » de mon petit village du Doubs. (qui n’est qu’un exemple parmis tant d’autres.)
Etant moi-même animateur de confirmation, je sais que nous ne parlons pas assez des vocations aux jeunes. Malgrè celà, nous leur faisons quand même decouvrir les vocations sacerdotales par des témoignages, des retraites avec les frères de Taizé ou Acey, ou encore d’autres lieux. Des vocations naissent, petit à petit, l’Eglise est sur la bonne voix…
Cat-modératrice
Kentucky, pourquoi n’écririez
Kentucky, pourquoi n’écririez-vous pas un article pour nous faire découvrir cette vie que vous voyez jaillir ?
giby
Dans l’un des premier diocèse
Dans l’un des premier diocèse à avoir agis de la sorte il y a qq décénies, l’évèque avait dit « On va mettre en place un regroupement avec seulement 30 parroisses car on aura toujours au mois 30 prêtres » … c’est un jeune séminariste de ce diocèse qui m’avait raconté ça il y a une dizaine d’année… et à ce moment…. il n’avais plus que 28 prêtres, donc même si système n’était pas suffisant….
Pas assez de prêtre… les missionaires, bah… c’est pas si facile à avoir, dans certain diocèse près des séminaires on peut avoir des prêtres étrangers qui viennent se former et qui peuve s’installer dans une parroisse et dépanner (et non pas prendre la charge)
Garder une église refferante (en générale la plus grande du secteur) est nessessaire pour les moins pratiquant, ou les gens mobile… Je me souviens avoir été dans une parroisse du sud de la France ou le principe d’église refferante n’était pas en place, et dans la grande église, plusieurs fois je me suis fait avoir car à l’heure de la messe, « Bah, c’est finni? -oui, aujourd’hui c’était plus tot ça a été annoncé la semaine dernière » … comment pratiquer comme ça?