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divorcés et veufs

Pourquoi l’Eglise a-t-elle autant d’attention pour les veufs et délaissent les divorcés ? Je trouve bien aussi dur de divorcer lorsque ce divorce est subi? Je me suis retrouvée seule avec 4 enfants à élever suite au choix de mon mari de suivre une secte . Ne croyez-vous pas que cette situation est + dure qu’un décès ??
Seule à 35 ans, pourquoi n’aurais-je pas eu le droit de fréquenter un autre homme ? Je trouve que l’Eglise est bien inhumaine parfois ! souvent j’ai eu envie de lui tourner le dos ! heureusement que la Vierge Marie m’a aidée tout au long de ces dures années !!!

Autre révolte : j’ai l’impression que pour vous (dans votre asso) les personnes à partir de 60 ans n’ont plus droit à l’amour ! Pourquoi limiter vos rencontres à 55 ans ? Après cet âge, on est bon à rien ??? (vous verrez quand vous y serez !!!) Alors qu’au contraire les personnes + âgées peuvent apporter beaucoup aux plus jeunes !

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  1. Cat-modératrice

    Bonjour Madame,

    Bonjour Madame,

    Je pense effectivement qu’être abandonné par son conjoint est pire que d’être séparé par la mort.

    Cependant, l’Église catholique ne pourra jamais accorder le droit de se remarier, après un premier mariage valide, car c’est Jésus qui a très clairement exprimé cette interdiction, au grand ennui de ses apôtres qui auraient voulu avoir le droit de changer de femme à volonté…

    « Des Pharisiens s’approchèrent de lui et lui dirent, pour le mettre à l’épreuve : « Est-il permis de répudier sa femme pour n’importe quel motif ? » Il répondit : « N’avez-vous pas lu que le Créateur, dès l’origine, les fit homme et femme, et qu’il a dit : Ainsi donc l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Eh bien ! ce que Dieu a uni, l’homme ne doit point le séparer » – « Pourquoi donc, lui disent-ils, Moïse a-t-il prescrit de donner un acte de divorce quand on répudie » – « C’est, leur dit-il, en raison de votre dureté de cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais dès l’origine il n’en fut pas ainsi. Or je vous le dis : quiconque répudie sa femme – pas pour « prostitution » – et en épouse une autre, commet un adultère. »

    Les disciples lui disent : « Si telle est la condition de l’homme envers la femme, il n’est pas expédient de se marier. » » (Mt 19, 3-10)

    « Tout homme qui répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et celui qui épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère. » (Lc 16, 18)

     

    Dans l’Évangile, Jésus nous dit donc que celui qui a été abandonné par son conjoint n’a pas le droit non plus de se remarier. Ce n’est pas l’Église qui a inventé cette interdiction.

    Cependant, il est bien évident, et Saint Jean-Paul II l’a dit clairement, celui qui se remarie après avoir subi un divorce dont il n’est pas la cause a un péché bien moins grand que celui qui a abandonné l’autre.

    Voici ce que dit Saint Jean-Paul II dans l’exhortation apostolique Familiaris Consortio :

    « L’Église, en effet, instituée pour mener au salut tous les hommes, et en particulier les baptisés, ne peut pas abandonner à eux-mêmes ceux qui – déjà unis dans les liens du sacrement de mariage – ont voulu passer à d’autres noces. Elle doit donc s’efforcer, sans se lasser, de mettre à leur disposition les moyens de salut qui sont les siens.

    Les pasteurs doivent savoir que, par amour de la vérité, ils ont l’obligation de bien discerner les diverses situations. Il y a en effet une différence entre ceux qui se sont efforcés avec sincérité de sauver un premier mariage et ont été injustement abandonnés, et ceux qui par une faute grave ont détruit un mariage canoniquement valide. Il y a enfin le cas de ceux qui ont contracté une seconde union en vue de l’éducation de leurs enfants, et qui ont parfois, en conscience, la certitude subjective que le mariage précédent, irrémédiablement détruit, n’avait jamais été valide.

    Avec le Synode, j’exhorte chaleureusement les pasteurs et la communauté des fidèles dans son ensemble à aider les divorcés remariés. Avec une grande charité, tous feront en sorte qu’ils ne se sentent pas séparés de l’Église, car ils peuvent et même ils doivent, comme baptisés, participer à sa vie. On les invitera à écouter la Parole de Dieu, à assister au Sacrifice de la messe, à persévérer dans la prière, à apporter leur contribution aux œuvres de charité et aux initiatives de la communauté en faveur de la justice, à élever leurs enfants dans la foi chrétienne, à cultiver l’esprit de pénitence et à en accomplir les actes, afin d’implorer, jour après jour, la grâce de Dieu. Que l’Église prie pour eux, qu’elle les encourage et se montre à leur égard une mère miséricordieuse, et qu’ainsi elle les maintienne dans la foi et l’espérance ! »
     

    Malheureusement, l’Église étant composée de pécheurs, l’accueil auquel nous exhortait Saint Jean-Paul II, et auquel nous exhorte aujourd’hui le pape François, n’est pas toujours mis en pratique, et c’est parfois à cause du péché des autres chrétiens que les personnes divorcées et remariées se sentent exclues de l’Église.

     

    Je vais maintenant répondre à votre deuxième révolte, au sujet de l’association « Homme et femme Il les créa ». Nous ne sommes que deux à organiser les week-ends de l’association, mon mari et moi. Nous ne pouvons donc pas proposer autant de week-ends qu’il serait nécessaire pour répondre aux attentes de tous les célibataires de l’Église. Nous sommes obligés de faire des choix.

    Par ailleurs, lorsque nous avons voulu proposer un week-end pour les 42-55 ans, l’année dernière, il n’y a eu presque aucun homme intéressé. Il semble que la plupart des hommes de plus de 40-45 ans ne souhaitent pas rencontrer une femme de leur âge, mais une femme plus jeunes. Nous avons donc été obligés de décider de ne plus organiser de week-end pour les plus de 45 ans, car cela n’a pas de sens d’organiser un week-end de rencontres pour célibataires désirant se marier, avec des femmes seulement.

    C’est parce que nos week-ends on comme double objectif de donner une formation théologique et de permettre des rencontres entre célibataires catholiques désirant se marier et être témoins de l’amour de Dieu en couple, que nous les organisons par « tranches d’âge ». Bien sûr que les personnes plus âgées ont beaucoup à apporter aux jeunes, mais pour des week-ends prévus pour se dérouler en petit nombre (maximum 8 hommes et 8 femmes), et pour donner des occasions de rencontres qui pourraient aboutir au mariage, il n’est pas possible de mélanger des personnes de tous âges.

    Si un jour nous avons de nombreuses demandes d’hommes faisant partie de « tranches d’âges » supérieures à 45 ans, alors nous pourrons envisager d’organiser à nouveau des week-ends pour les 40-55 ans, et d’organiser aussi des week-ends pour les plus de 55 ans. Mais cela ne dépend pas de nous. Je reçois de nombreuses plaintes de personnes âgées de plus de 60 ans, parce que nous ne leur proposons pas de week-ends, mais une seule fois c’est un homme qui s’est plaint, toutes les autres plaintes venaient de femmes.

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