Je peux témoigner personnellement de plusieurs choses. Contrairement à ce que l’on dit, rester vierge jusqu’au Mariage n’est jamais chose aisée. Si on est célibataire (ce que je suis actuellement), pas plus que lorsqu’on est en couple. Parce qu’on subit des avances et des propositions même lorsqu’on est célibataire. Et que la question doit alors être posée.
Quant au couple, je peux en parler (j’ai eu une courte expérience de la question en tant que fiancé), c’est tout aussi difficile puisque dans ce cas là il n’y a que la question de la temporalité du rapport sexuel (qu’est-ce que ça change, maintenant ou dans deux mois ?). La réalité est que ça fait une grande différence, comme dans mon cas. Nous serions-nous unis avant le mariage que cela aurait sans doute été plus dur de nous séparer, et puis quel sens aurait eu notre relation dans ces conditions ?
Une réalité est importante. L’homme doit passer par cette phase pour apprendre à respecter sa femme (c’est pourquoi sa femme doit lui opposer son refus s’il la presse, afin de l’éduquer), la femme doit apprendre à élever son mari pour le conduire à l’aimer pour ce qu’elle est et non pour son corps (ce qui normalement devrait déjà être le cas lorsqu’on est fiancés, mais qui n’est jamais parfait de la part de l’homme). C’est extrêmement important que la femme sache que c’est elle qui a le contrôle de cet aspect de la relation. L’homme, quant à lui, est (presque) toujours disponible et intéressé par le sujet. C’est la femme qui peut (et doit) réguler cela, calmer ses ardeurs, lui faire comprendre qu’elle est autre chose qu’une poupée. C’est d’autant plus important que si elle ne parvient pas, l’homme ne la respectera pas, mais que si elle y parvient, lorsqu’à son tour elle aura tendance à perdre les pédales (oui, ça arrive au bout d’un moment), alors celui-ci sera capable, parce qu’il aura appris, à lui retourner cette faveur. Parce que ce n’est pas l’acte en lui-même qui pose problème, mais ce qu’il révèle de la fébrilité et de l’absence de contrôle de soi de chacun. Ce que je dis est une généralité, il peut être nécessaire de l’adapter individuellement à chaque couple, mais globalement… 😉
Cela dit, le fait d’avoir des rapports sexuels avant le mariage n’est pas abominable. C’est juste se montrer extrêmement léger (pour l’homme), et peu respectueuse d’elle-même (pour la femme). Vous valez mieux que cela. Et personne n’est jamais mort d’attendre deux mois de plus, sinon les prêtres et les moines n’existeraient pas.
Je ne suis pas d’accord avec vous… Ca n’est pas à la fiancée « d’éduquer » son fiancé. J’ai l’impression en utilisant ce terme que vous cherchez à domestiquer quelque chose de sauvage dans l’homme.
Je pense que nous les hommes, nous avons quelque chose de sauvage dans cet aspect de notre personnalité, mais ne cherchez pas à la domestiquer. La chose que vous pouvez faire est de donner envie à votre fiancé de se laisser apprivoiser. De même ; ça n’est pas différent pour le fiancé par rapport à sa fiancée. Vous devez aussi vous laisser apprivoiser.
Je pense que nous n’avons pas à « éduquer » un quelconque aspect de la personnalité de l’autre. Révéler un talent ? certainement… Ouvrir à une réalité ? Oui ! Mais l’éducation n’est pas de notre responsabilité. Je crois que dans le chemin de l’amour entre un homme et une femme, il y a beaucoup d’ajustements, beaucoup de sacrifices, mais ça n’est pas à l’autre de le demander. C’est personnellement que je choisi librement de faire tel ou tel sacrifice pour un bien supérieur qui n’est pas encore présent. Il me semble ici introduire une notion d’espérance et sortir de la question « J’ai le droit » ou « Je n’ai pas le droit » ou « J’ai raison parce que je suis une femme » ; « Tu as tord parce que tu es un homme ».
Un risque énorme dans cet aspect d’éducation est la disparition petit à petit du désir chez l’homme ; qui me parait être littéralement le « castrer ». Vois-tu, ma fiancée était tellement compliquée sur ce sujet que j’ai fini ne plus rien désirer à son égard. Je n’avais plus cette attirance forte, nécessaire à la folie du mariage. J’ai donc rompu. Et c’est terrible pour elle comme pour moi.
Il ne me semble pas que mon point de vue soit divergent de l’enseignement de l’église. Mais la manière de le présenter et l’attitude qui en découle me parait plus juste. De temps en temps l’église et l’enseignement traditionnel ont des grâces extraordinaire mais j’ai l’impression qu’ils n’arrivent pas à les expliquer et je trouve ça dommage…
Je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire. À quelle attitude exactement invitez-vous les fiancés ? Pensez-vous ou non qu’il soit bon de vivre l’abstinence sexuelle avant le mariage ?
Vous dites que ce n’est pas à l’autre de demander un sacrifice à son/sa fiancé(e), mais que faut-il faire alors si l’un désire attendre le mariage et l’autre non ?
Quelle attitude de la femme est « castratrice » pour l’homme ?
OUI ! Cela existe encore!
Avec mon mari, nous avons attendu après le mariage et c’est tellement magique! On se sent encore plus aimé(e) et attendu(e)…
Bien sûr cela n’a pas été facile, il faut avoir une certaine volonté et respecter nos convictions. Mais si on s’encourage à deux, on y arrive encore plus!
Synergie
Mon témoignage
Bonjour,
Je peux témoigner personnellement de plusieurs choses. Contrairement à ce que l’on dit, rester vierge jusqu’au Mariage n’est jamais chose aisée. Si on est célibataire (ce que je suis actuellement), pas plus que lorsqu’on est en couple. Parce qu’on subit des avances et des propositions même lorsqu’on est célibataire. Et que la question doit alors être posée.
Quant au couple, je peux en parler (j’ai eu une courte expérience de la question en tant que fiancé), c’est tout aussi difficile puisque dans ce cas là il n’y a que la question de la temporalité du rapport sexuel (qu’est-ce que ça change, maintenant ou dans deux mois ?). La réalité est que ça fait une grande différence, comme dans mon cas. Nous serions-nous unis avant le mariage que cela aurait sans doute été plus dur de nous séparer, et puis quel sens aurait eu notre relation dans ces conditions ?
Une réalité est importante. L’homme doit passer par cette phase pour apprendre à respecter sa femme (c’est pourquoi sa femme doit lui opposer son refus s’il la presse, afin de l’éduquer), la femme doit apprendre à élever son mari pour le conduire à l’aimer pour ce qu’elle est et non pour son corps (ce qui normalement devrait déjà être le cas lorsqu’on est fiancés, mais qui n’est jamais parfait de la part de l’homme). C’est extrêmement important que la femme sache que c’est elle qui a le contrôle de cet aspect de la relation. L’homme, quant à lui, est (presque) toujours disponible et intéressé par le sujet. C’est la femme qui peut (et doit) réguler cela, calmer ses ardeurs, lui faire comprendre qu’elle est autre chose qu’une poupée. C’est d’autant plus important que si elle ne parvient pas, l’homme ne la respectera pas, mais que si elle y parvient, lorsqu’à son tour elle aura tendance à perdre les pédales (oui, ça arrive au bout d’un moment), alors celui-ci sera capable, parce qu’il aura appris, à lui retourner cette faveur. Parce que ce n’est pas l’acte en lui-même qui pose problème, mais ce qu’il révèle de la fébrilité et de l’absence de contrôle de soi de chacun. Ce que je dis est une généralité, il peut être nécessaire de l’adapter individuellement à chaque couple, mais globalement… 😉
Cela dit, le fait d’avoir des rapports sexuels avant le mariage n’est pas abominable. C’est juste se montrer extrêmement léger (pour l’homme), et peu respectueuse d’elle-même (pour la femme). Vous valez mieux que cela. Et personne n’est jamais mort d’attendre deux mois de plus, sinon les prêtres et les moines n’existeraient pas.
BeefEater
Bonjour Synergie,
Bonjour Synergie,
Je ne suis pas d’accord avec vous… Ca n’est pas à la fiancée « d’éduquer » son fiancé. J’ai l’impression en utilisant ce terme que vous cherchez à domestiquer quelque chose de sauvage dans l’homme.
Je pense que nous les hommes, nous avons quelque chose de sauvage dans cet aspect de notre personnalité, mais ne cherchez pas à la domestiquer. La chose que vous pouvez faire est de donner envie à votre fiancé de se laisser apprivoiser. De même ; ça n’est pas différent pour le fiancé par rapport à sa fiancée. Vous devez aussi vous laisser apprivoiser.
Je pense que nous n’avons pas à « éduquer » un quelconque aspect de la personnalité de l’autre. Révéler un talent ? certainement… Ouvrir à une réalité ? Oui ! Mais l’éducation n’est pas de notre responsabilité. Je crois que dans le chemin de l’amour entre un homme et une femme, il y a beaucoup d’ajustements, beaucoup de sacrifices, mais ça n’est pas à l’autre de le demander. C’est personnellement que je choisi librement de faire tel ou tel sacrifice pour un bien supérieur qui n’est pas encore présent. Il me semble ici introduire une notion d’espérance et sortir de la question « J’ai le droit » ou « Je n’ai pas le droit » ou « J’ai raison parce que je suis une femme » ; « Tu as tord parce que tu es un homme ».
Un risque énorme dans cet aspect d’éducation est la disparition petit à petit du désir chez l’homme ; qui me parait être littéralement le « castrer ». Vois-tu, ma fiancée était tellement compliquée sur ce sujet que j’ai fini ne plus rien désirer à son égard. Je n’avais plus cette attirance forte, nécessaire à la folie du mariage. J’ai donc rompu. Et c’est terrible pour elle comme pour moi.
Il ne me semble pas que mon point de vue soit divergent de l’enseignement de l’église. Mais la manière de le présenter et l’attitude qui en découle me parait plus juste. De temps en temps l’église et l’enseignement traditionnel ont des grâces extraordinaire mais j’ai l’impression qu’ils n’arrivent pas à les expliquer et je trouve ça dommage…
Bien à vous,
Jean
Cat-modératrice
Bonjour Jean,
Bonjour Jean,
Je ne comprends pas très bien ce que vous voulez dire. À quelle attitude exactement invitez-vous les fiancés ? Pensez-vous ou non qu’il soit bon de vivre l’abstinence sexuelle avant le mariage ?
Vous dites que ce n’est pas à l’autre de demander un sacrifice à son/sa fiancé(e), mais que faut-il faire alors si l’un désire attendre le mariage et l’autre non ?
Quelle attitude de la femme est « castratrice » pour l’homme ?
Anonyme
OUI !
Cela existe encore!
Avec mon mari, nous avons attendu après le mariage et c’est tellement magique! On se sent encore plus aimé(e) et attendu(e)…
Bien sûr cela n’a pas été facile, il faut avoir une certaine volonté et respecter nos convictions. Mais si on s’encourage à deux, on y arrive encore plus!
🙂