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Le 22 juin dernier a été lancé le mouvement Ecologie Humaine dont Tugdual Derville, l’un des initiateurs de ce projet, donne la définition suivante :

L’écologie humaine, c’est d’abord une réalité que vit un jour ou l’autre toute personne : il s’agit de prendre soin de l’être humain. De le protéger dans son environnement mais aussi de protéger l’homme lui-même, à commencer par le plus fragile. Expérimenter l’écologie humaine, c’est donc comme faire de la prose : nous pouvons espérer qu’elle est pratiquée chaque jour dans les familles, les entreprises, les associations, les maisons de retraite, par tous ceux qui prennent soin les uns des autres. C’est d’ailleurs le propre de l’être humain. Il n’a pas seulement besoin d’un environnement porteur et sécurisant, comme les animaux ; il éprouve aussi un besoin spécifique : celui d’être reconnu comme une personne irremplaçable, à la fois unique, précieuse et fragile. Tout être humain a besoin de se sentir accueilli inconditionnellement avec ses forces et ses faiblesses. Et il est d’ailleurs signifiant que cet homo sapiens que nous situons au sommet de la création soit de nature si fragile comparé aux animaux, avec une telle dépendance à la nature, à la culture et à autrui ! Il nous faut de l’eau pure (si possible fraîche !) et de l’amour pour vivre. Pas si facile à trouver… Sérieusement, l’écologie humaine est simplement une réalité universelle, vitale et intemporelle. (Zenit.org)