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Optimisme ou espérance ?

Temps de lecture estimé : 6 mn

Benoît XVI avec des jeunes

Hors des pessimistes systématiques, la foi dans le progrès alimente un certain optimisme sur l’avenir du monde. Les problèmes seront résolus par la technologie

C’est une attitude commune chez les chercheurs, les scientifiques et les ingénieurs qui voient de leurs yeux ces progrès.

Je vois deux types d’optimismes. le premier type l’optimisme irrationnel ou idéologique. Selon cet optimisme, le monde serait en progrès perpétuel depuis le « siècle des Lumières ». Certes, des reculs temporaires et localisés pourraient être constatés, mais globalement le monde va de mieux en mieux et ce progrès ne peut que continuer. Cette manière de penser est irrationnelle puisque les preuves manquent pour affirmer que le mouvement va continuer de manière certaine. Sans preuve, la raison est absente.

Le monde a besoin de témoins qui voient le bien

Il est encore plus important d’annoncer le bien, l’espérance, la beauté, que de dénoncer le mal. Bien plus important. Être conscient du mal en nous-même ou au sein de notre Église est aussi vraiment nécessaire, car le salut1 suppose la prise de conscience du péché et la volonté de s’en détourner2. Mais le monde manque beaucoup plus d’annonciateurs du beau et de l’espérance que de dénonciateurs du laid et du mal. 

Toute les fois où j’ai pris le train entre Aix-en-Provence et Marseille, j’ai vu un message incomplet. En haut d’un immeuble, il est écrit en immense : « Christ est mort pour nos péchés ». C’est vrai, mais si on n’annonce que cela, ceux qui vont nous croire vont tomber dans la dépression ou la révolte. Blaise Pascal a écrit : « Il n’est pas bon que l’homme connaisse sa misère s’il n’en connaît le remède. »

Moines et moniales, des évangélisateurs ?

Carmélite en prière

Au cœur de notre monde, les contemplatifs interpellent croyants et non croyants.

Qui sont ces hommes et femmes qui renoncent à presque tout ce qui constitue la vie commune et semble lui donner sa saveur ?

Vie de famille, amis, travail, loisirs, confort matériel, argent, liberté d’action et de déplacement, vie en société… tout cela ils le quittent volontairement. Ils ne le font pas pour le plaisir, ils le font avec un désir ardent, s’estimant les plus heureux de tous les hommes !

Mais quel peut bien être cet attrait secret qui les conduit là ? Ce sont souvent des hommes ou femmes qui ont une vie d’adulte construite, une carrière épanouissante, une vie sociale intense, des expériences de voyage passionnantes.

Mais pour autant, l’attrait est plus fort que tout, et ils décident de passer leur vie dans ces lieux retirés et austères qu’on appelle les monastères.

Alors ?

Jésus seul sauveur ?

Jésus sauve ceux qui étaient dans les tombeaux

« Il n’est pas sous le ciel d’autre nom par lequel nous devions être sauvés » dit saint Pierre aux chefs du peuple juif à Jérusalem, peu de temps après la résurrection de Jésus. (Actes des Apôtres, 4, 12)
Pierre prétendrait-il par cette parole que Jésus est l’unique sauveur de tout homme, quel que soit le moment de l’histoire et le lieu où il a vécu à la surface de la Terre ?

Tout cela semble étrange à une mentalité moderne, consciente que l’immense majorité des hommes n’a pas connu et ne connaît pas Jésus.
De plus, cela voudrait-il dire que toute autre religion, philosophie ou système de pensée est incapable d’apporter un salut à l’homme ? 

Jésus lui-même se prononce en ce sens :
« Nul ne vient au Père que par moi. »
« Tout ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands. »
« Nombreux sont ceux qui viendront après moi, ne les écoutez pas, ne les suivez pas. »
« Il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. »
« Si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, vous n’aurez pas la vie en vous. »
« Hors de moi, vous ne pouvez rien faire. »

Mais pourquoi cette exclusivité ?
La réponse tient en peu de mot : seule la mort et la résurrection de Jésus, l’Homme-Dieu, nous sauve.

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La Parole de Dieu : se former pour la goûter pleinement

Temps de lecture estimé : 7 min

Cet article a pour but de nous montrer combien notre connaissance de la Parole de Dieu est toujours à reprendre et à parfaire. Aucun chrétien ne peut se contenter des lectures du dimanche, le Seigneur nous invite à puiser toujours davantage au trésor de sa Parole.
En vue d’une entrée pleine et entière dans le mystère de la liturgie, Jean-Paul II assure que : « La tâche la plus urgente est celle de la formation biblique et liturgique du peuple de Dieu, pasteurs et fidèles. » (Jean-Paul II, Lettre apostolique Vicesimus quintus annus, §15, 1989).

Vivre dans la présence de Dieu

Temps de lecture estimé : 5 min
 
Jésus par RembrandtJésus nous dit en Luc 12, 35 : « Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins et vos lampes allumées. »
 
L’amoureux de Jésus, celui qui cherche à vivre une vie pleine de lui, qui cherche sans relâche la vraie vie, la sainteté, cherche toujours à être proche de Jésus et à accomplir sa volonté.
 
Jésus nous donne le chemin : une disponibilité permanente aux inspirations divines.
 
La tenue de service
 
Le service est l’état normal du disciple. Frère et ami de Jésus, il est toujours prêt comme lui à se mettre au service de tout homme en souffrance. 
 
Dans son devoir d’état tout comme dans les autres moments de sa vie, il « voyage léger » dans son esprit et dans son style de vie, dans le sens où il est toujours prêt à être dérangé pour servir.
 
Comme le bon Samaritain, il tâche de rester ouvert aux détresses que Dieu lui montre, petites ou grandes. 
 
Un collègue en souffrance, une demande d’aide impromptue, un appel à volontaire pour quelque chose de délicat, le disciple de Jésus n’est jamais « installé » en ce monde.
 
C’est cela la tenue de service.
 
La ceinture autour des reins
 

Confinement acte 2 : subir ou bâtir ?

Temps de lecture estimé sans l’annexe : 4 min

Nazim Nour Ahmad est arrivé d’Afghanistan en Suisse pour fuir le chaos dans son pays et trouver une vie meilleure. Venu d’une famille campagnarde, il a réussi par sa force de caractère à devenir juriste.

Soucieux de la vie bonne au sens des philosophes de l’Antiquité, il s’est inspiré d’eux pour développer sans cesse de nouvelles capacités en utilisant sa raison.

Sur son blog, il explique comment il a vécu le confinement, et nous apprenons que, loin de se laisser submerger par le stress et le découragement, il décidé de tirer parti de cette période autant que cela était possible pour lui.

Comme il dit, il s’est « fixé quelques règles et objectifs que [il a] suivis plus ou moins fidèlement. Cela [lui] a permis d’agir en toute lucidité, de ne pas avoir peur de la pandémie et, ainsi, de passer la période de semi-confinement en paix avec [lui]-même et avec les autres ».

Un évêque ça sert à quoi ?

Mgr de Germay archevêque de LyonTemps de lecture estimé :  5 min
 
En ce 22 octobre 2020, fête de saint Jean-Paul II, un nouvel évêque est donné au très ancien diocèse de Lyon. Lugdunum était la capitale romaine des Gaules. Son premier évêque fut saint Pothin, mort martyr vers 180.
 
L’évêque est « l’envoyé de Jésus » dans un diocèse.
 
Pourquoi envoyé ? « Envoyé » est la traduction du mot grec apostolos, qui a donné apôtre (« αποστολος »).
Les évêques sont les successeurs des douze apôtres que Jésus a chargé de conduire l’Église après sa mort et sa résurrection.
Le mot évêque vient du mot « episcopos » (« ἐπίσκοπος »), qu’on traduit habituellement par « gardien ».
 
Le mot « envoyé » est riche de sens pour nous, car être évêque n’est d’abord ni un travail, ni une fonction, ni un titre, ni un honneur, ni un grade, mais une mission.
On reçoit une mission, et on est envoyé pour l’accomplir.
 
Jésus a reçu la mission du Père de sauver l’humanité, et il l’a accomplie au prix de son sang. L’évêque, à la suite de Jésus, est envoyé pour continuer cette mission.
 
L’évêque reçoit une triple mission : enseigner, sanctifier et gouverner.

 

Abus sexuels : une grande crise de plus au cours de 2000 ans d’histoire de l’Église

Rapport de la Conférence des évêques de France sur la lutte contre la pédophilieAvec la condamnation à de la prison, par la justice civile, d’un cardinal français en exercice, nous atteignons en cette année 2019 un paroxysme dans la tempête qui secoue l’Église depuis au moins 30 ans.

L’Eglise catholique traverse une crise majeure dont l’ampleur, je pense, peut être rapprochée d’au moins deux crises historiques au cours des vingt derniers siècles :
– la crise des Xe et XIe siècles ayant donné lieu à la réforme grégorienne (menée par le pape Grégoire VII)
– la crise de la Renaissance au XVIe siècle, ayant engendré la Réforme puis la Contre-réforme

Paul VI : un pape des tempêtes

Le Père Montini futur Paul VITemps de lecture estimé : 4 min 30

Le pape Paul VI, canonisé le 14 octobre 2018, est allé rejoindre les demeures éternelles il y a 40 ans.

Les années 60-70, pendant lesquelles il était pape, ont été, tout comme la période d’aujourd’hui, un temps de grande tempête pour l’Église catholique.
C’est pourquoi il est pour nous un exemple de fidélité.

C’était un homme extrêmement sensible qui a très douloureusement ressenti les attaques violentes portées contre l’Église dans cette période, spécialement celles portées par certains de ses membres. Nous devons nous en souvenir pour plusieurs actions.

Il a dû aller à contre-courant, dans et hors de l’Église, sur de nombreux sujets, c’est pourquoi nous pouvons le prier quand nous avons l’impression de résister contre toute espérance dans notre amour de l’Église.

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