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Faut-il légaliser l’euthanasie en France ?

Les différentes formes d’euthanasie

L’euthanasie est le fait de provoquer la mort d’une personne (en la tuant ou en la laissant mourir, selon le type d’euthanasie) atteinte d’une maladie incurable, afin de faire cesser ses souffrances. Par extension, on parle aussi d’euthanasie dans certains pays où il est possible de demander la mort pour des souffrance psychiques pas forcément incurables, comme par exemple pour le fait d’être en prison (en Belgique notamment).

Dans la définition la plus large de l’euthanasie, on parle de quatre types d’euthanasie : l’euthanasie active, le suicide assisté, l’euthanasie indirecte, l’euthanasie passive.

L’euthanasie active

L’euthanasie active, aussi appelée dans certaines législations « aide active à mourir », consiste à administrer des produits mortels au malade, afin de lui donner la mort. Cela peut être à la demande du malade lui-même, soit sur le moment, soit à travers des directives anticipées (un texte officiel où la personne indique si elle veut être euthanasiée ou non en cas de maladie grave). Si la personne n’est pas en état d’exprimer son consentement ou son refus, la décision peut aussi, selon les législations, être prise par des proches ou par le corps médical.

L’euthanasie active est illégale dans la plupart des pays, elle n’est autorisée en 2024 que dans cinq pays : la Colombie, les Pays-Bas, la Belgique, le Luxembourg et l’Espagne.

Cependant, dans les pays où elle est illégale, elle est parfois pratiquée secrètement dans des établissements médicaux. En France, des personnes ayant tué un proche et invoqué le motif de l’euthanasie ont été condamnées à des peines très légères. Par exemple, une jeune femme ayant tué son grand-père, en mettant le feu à son matelas, a été condamnée à 5 ans de prison entièrement avec sursis : elle n’a donc pas fait de prison du tout, alors qu’elle a été reconnue coupable d’assassinat. En France, le code pénal punit l’assassinat de la réclusion criminelle à perpétuité (art. 221-3). On doit donc constater que l’euthanasie active est tolérée en France.

Le suicide assisté

Le suicide assisté, ou aide au suicide, consiste à aider une personne à se donner la mort, en lui procurant les moyens et les renseignements nécessaires. L’aide au suicide est autorisée dans onze états américains (Californie, Colorado, Hawaï, Maine, New Jersey, Nouveau Mexique, Oregon, Washington, Washington D. C., Montana, et Vermont), en Autriche, Suisse, Belgique, Pays-Bas, Canada, Luxembourg, Allemagne, Nouvelle-Zélande, Portugal, Espagne, Australie et Italie. Dans la plupart de ces pays, l’aide au suicide est possible en cas de maladie incurable provoquant une grande souffrance. Dans les États des États-Unis où le suicide assisté est légal, il est nécessaire d’être en phase terminale et que les médecins aient jugé que le malade avait moins de six mois à vivre.

Carte des pays où le suicide assisté est légal

L’euthanasie indirecte

L’euthanasie indirecte n’a pas pour but de donner la mort. Le nom d’« euthanasie » pour cette pratique est très contestable. Il s’agit de l’administration d’antalgiques, dans le but de soulager la douleur, mais qui ont pour conséquence d’abréger la vie. Quand il n’y a pas d’autres moyens pour apaiser la douleur et rendre la vie supportable, on ne peut pas dire qu’il s’agisse d’une euthanasie. Ce sont les conséquences non voulues d’un acte bénéfique.

L’euthanasie passive

L’euthanasie passive correspond à l’interdiction de l’« obstination déraisonnable » dans la loi Leonetti en vigueur en France, et consiste dans le refus ou l’arrêt d’un traitement nécessaire à la vie. L’euthanasie passive est donc non seulement légale, mais même obligatoire en France.

L’euthanasie passive peut dans certains cas être assimilée au refus de l’acharnement thérapeutique. Dans ce cas, il est vraiment contestable de parler d’« euthanasie ». L’acharnement thérapeutique, concerne normalement les personnes en fin de vie. Il consiste à prodiguer des traitements inutiles, disproportionnés, trop lourds alors que la mort est proche, ou qui ne permettent que le maintien artificiel de la vie du corps alors que la personne est déjà morte.

C’est une bonne chose d’éviter l’acharnement thérapeutique, mais la législation et la jurisprudence française ont une conception très large de l’« obstination déraisonnable ».

D’une part, l’arrêt des soins ne concerne pas uniquement les personnes en fin de vie. En 2019, la justice française a décidé l’arrêt des traitements de Vincent Lambert, homme de 43 ans dans un état végétatif chronique suite à un accident de la route. L’état de Vincent Lambert était tout à fait stable, il ne souffrait pas physiquement, et on ne savait pas dans quel mesure il était conscient de ce qui se passait autour de lui. Il était éveillé mais ne réagissait pas visiblement.

D’autre part, la loi française assimile l’alimentation et l’hydratation artificielles à un traitement. Ainsi, il est très fréquent de refuser la nutrition et l’hydratation des personnes en fin de vie, ce qui accélère leur mort. Dans le cas de Vincent Lambert, la mort a été donnée en cessant l’alimentation et l’hydratation artificielles. Quand l’alimentation et/ou l’hydratation artificielle provoquent de la douleur ou un grand inconfort chez une personne en fin de vie, il est légitime de les arrêter, mais quand on considère uniquement que l’alimentation et l’hydratation artificielle prolongent inutilement la fin de vie, leur arrêt ne devrait pas être assimilé à une euthanasie passive, mais active !

Terminologie

Pour un sujet qui fait débat, la terminologie employée contient en elle-même une prise de position.

Le mot « euthanasie » vient du grec, avec le préfixe « eu » qui signifie « bien », et le mot « thanatos » qui signifie « mort ». « Euthanasie » veut donc dire « la bonne mort ». Les personnes qui luttent contre la légalisation de l’euthanasie en France sont donc obligées pour en parler d’employer un mot qui va à l’encontre de leur position.

Il y a ensuite de nombreuses expressions comprenant le mot « aide » : « aide au suicide », « aide à mourir », « aide active à mourir », « aide médicale à mourir ». Le mot « aide » signifie que l’on va faire du bien à la personne que l’on aide. Là aussi le vocabulaire est porteur d’une prise de position, et influence puissamment les mentalités.

Enjeux économiques de l’euthanasie

Dans les pays vieillissants comme la France, le coût financier de la dépendance, et des multiples pathologies de la vieillesse, sans parler des retraites, est très important pour la société. En 2050, en France, une personne sur trois aura plus de 60 ans.

Couple de personnes âgées

Un rapport publié le 20 octobre 2020 au Canada par le Directeur Parlementaire du Budget, estimait les économies qui allaient être faites en 2021, grâce à la légalisation de l’euthanasie, à 149 millions de dollars (pour un pays de 40 millions d’habitants). Bien sûr, il affirmait en même temps que ces économies n’étaient pas la raison pour laquelle il était favorable à l’euthanasie. La perspective de telles économies, surtout en des temps très difficiles financièrement pour la France, peut jouer dans la motivation de certains hommes politiques pour la légalisation de l’euthanasie et de l’aide au suicide.

En France plusieurs mutuelles de santé, comme la MGEN ou la Mutuelle Française, ont pris ouvertement position pour la légalisation de l’euthanasie. Certaines mutuelles radient leurs adhérents après 75 ans, d’autres refusent la souscription après 65 ou 75 ans. Mais celles qui ne le font pas perdent de l’argent quand leurs adhérents entrent en phase de fin de vie.

Ce sont les mêmes enjeux économiques qui freinent en France le développement des unités de soins palliatifs, où la qualité de fin de vie des personnes est bien supérieure à celle vécue dans un hôpital classique. Fin 2021, la France comptait 171 unités de soins palliatifs (pour 1 354 hôpitaux publics et 983 cliniques privées) pour un total de 1980 lits, selon un bilan publié en mars 2023 par le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie. 21 départements en étaient dépourvus : Ardennes, Cher, Corrèze, Creuse, Eure-et-Loir, Gers, Indre, Jura, Lot, Lozère, Haute Marne, Mayenne, Meuse, Orne, Pyrénées-Orientales, Haute-Saône, Sarthe, Tarn et Garonne, Vosges, Guyane, Mayotte. Pourtant, l’accès universel aux soins palliatifs est inscrit dans la loi française depuis 1999.

Dans les services de soins palliatifs, la prise en charge des personnes en fin de vie est bien meilleure, les soignants plus disponibles et la douleur mieux prise en charge. Les demandes d’euthanasie disparaissent presque totalement quand les personnes sont prises en charge en soins palliatifs. Les demandes d’euthanasie « persistantes » en unité de soins palliatifs sont exceptionnelles : 0,3 % des patients1.

Ces enjeux économiques, dans un pays où l’euthanasie et le suicide assisté seraient légalisés, risqueraient aussi d’exercer de vraies pressions sur les personnes en fin de vie et les personnes handicapées, pour les inciter à cesser d’être un poids pour la société.

Voulons-nous d’une société qui répond à des besoins économique par le choix de la mort de certains de ses membres ?

Les demandes d’euthanasie

De nombreuses personnes sont contre l’idée de permettre l’euthanasie pour des raisons économiques, mais pour le fait de tenir compte de la demande des personnes qui réclament de subir une euthanasie.

Beaucoup de partisans de l’euthanasie et du suicide assisté le sont au nom de la compassion envers les personnes qui souffrent et qui aspirent à voir leur douleur s’arrêter.

Les motifs des demandes d’euthanasie

Rappelons que la grande majorité des demandes d’euthanasie cessent au cours de la prise en charge dans une unité de soins palliatifs.

Rappelons aussi que les personnes qui demandent la mort sont très souvent dans une grande ambivalence, voulant à la fois mourir pour ne plus souffrir, et vivre.

Très souvent la demande d’euthanasie est un appel au secours, une façon d’exprimer une très grande souffrance avec le besoin d’être écouté, en espérant obtenir de l’aide pour vivre, plutôt qu’obtenir une aide à mourir.

Voici les motifs les plus fréquents des demandes d’euthanasie :

– La demande vient souvent juste après l’annonce du diagnostic, ou l’annonce de l’entrée en phase terminale. Le malade est sous le choc. La façon dont le diagnostic a été annoncé joue aussi beaucoup : le malade s’est-il senti écouté ? L’annonce a-t-elle été brutale ? A-t-il été bien informé de l’évolution future de sa maladie ou a-t-il pu se faire une idée fausse de ce qui l’attend ?

Homme effondré

– Une grande souffrance physique. Seulement 5 % des demandes d’euthanasie ont pour cause une souffrance incontrôlée2. Là encore les services de soins palliatifs ont un rôle crucial pour une prise en charge efficace de la douleur. Quand on n’arrive vraiment pas à contrôler la douleur, il reste possible de proposer au patient des périodes de sédation pendant lesquelles il ne souffre pas, interrompues régulièrement pour faire le point avec lui et lui permettre de communiquer avec ses proches. La loi permet aussi une sédation profonde et continue jusqu’au décès, mais la HAS (Haute Autorité de Santé) a recommandé qu’elle soit pratiquée dans des situations vraiment exceptionnelles.

– Les demandes d’euthanasie par peur d’une souffrance insoutenable future sont beaucoup plus fréquentes que celles pour une souffrance réelle. Ici aussi le patient a vraiment besoin d’être écouté dans l’expression de sa souffrance et de sa peur. Lui exposer les possibilités qui existent pour la prise en charge de sa douleur, et le rassurer sur le fait que l’on ne laissera pas de symptôme intolérable s’installer, peut le libérer de sa volonté de mourir.

Une femme en fauteuil roulant discute en souriant avec la jeune femme qui la pousse

– La peur d’une mort avec souffrance morale ou physique. Cette peur peut être d’autant plus forte quand la personne a été traumatisée par les souffrances d’un proche à l’approche de sa mort. Là aussi, la personne a besoin d’être écoutée dans l’expression de sa souffrance, et d’être rassurée sur les moyens qui peuvent être pris pour que ses derniers moments ne soient pas cauchemardesques.

– La perte d’autonomie peut être très mal vécue et conduire à une demande d’euthanasie. Les relations humaines peuvent contribuer à apaiser cette souffrance, quand un malade se sent entouré et écouté, par ses proches ou par l’équipe soignante.

– La peur de perdre ses capacités intellectuelles. C’est un véritable risque dans le cas d’une maladie grave. L’apaisement apporté par les services de soins palliatifs, grâce à la prise en charge de la douleur, de l’inconfort et la présence humaine, aide souvent les malades à lâcher prise, à vivre le présent sans se laisser envahir par la peur d’un malheur futur hypothétique.

– Le sentiment de solitude, soit parce que la personne n’est pas entourée, soit parce qu’elle sent qu’elle ne peut pas partager sa souffrance morale et son désespoir. L’antidote est la présence et l’écoute, une écoute suffisamment respectueuse du malade pour qu’il soit apaisé malgré cette solitude dans la souffrance.

– La culpabilité d’être une charge pour sa famille, pour ses amis ou pour la société. Le besoin de la personne qui exprime cette culpabilité, c’est qu’on lui dise qu’elle se trompe, qu’elle n’est pas un fardeau, en particulier pour sa famille. Si on répond favorablement à une telle demande d’euthanasie, on confirme la personne dans l’idée qu’elle n’est vue que comme une charge. Voilà une fin de vie bien triste…

– La pression du fait des demandes d’euthanasie de la part de proches ou du personnel médical. Quand les autres, en particulier les proches, pensent que vous feriez mieux de mourir, c’est un incitatif à tirer sa révérence, même si ce n’est pas ce que l’on désire vraiment.

– La peur de donner une image intolérable de soi-même. Là aussi, le malade a besoin de l’écoute et du regard des autres, d’un regard plein de respect et de bienveillance, pour prendre conscience qu’il n’a pas perdu sa dignité.

Une femme soutient un proche en fin de vie

– Une vie inutile ou indigne. Devant cette peur, le malade a besoin d’être rassuré, souvent il espère être rassuré, être contredit, et non pas qu’on lui dise : « Vous avez raison, votre vie est inutile ou indigne, organisons votre mort. »

– La dépression : 13,9 % des personnes qui demandent l’euthanasie souffrent d’un syndrome dépressif en cours3. Ces personnes ne sont donc pas dans une période idéale pour prendre une telle décision. Une amie, qui a des périodes de dépressions, me disait : « Il ne faut surtout pas qu’ils légalisent l’aide à mourir. Je ne veux pas qu’ils me tuent parce que je l’aurai demandé dans une période de cafard ! »

– Une recherche de contrôle, pour se libérer de la mainmise des professions médicales sur sa vie. La personne ne veut en fait pas forcément mourir, mais elle n’en peut plus de perdre la maîtrise de sa vie. La bonne réaction n’est pas de la tuer mais de l’écouter, et d’essayer de lui donner plus de place dans le processus décisionnel la concernant.

– Un test de la possibilité de transgresser l’interdit de l’euthanasie. Les malades veulent vérifier si l’euthanasie pourrait quand même être pratiquée. Dans ce cas, le malade ne souhaite pas être euthanasié mais veut savoir si cette possibilité lui est ouverte.

– Le désir d’obtenir plus d’interactions avec les soignants. Là non plus, le malade ne souhaite pas être euthanasié mais lance un appel pour plus de relations humaines.

– Le souhait de se conformer à une certaine idéologie concernant l’euthanasie. C’est ce type de motivation qui est le plus représentée dans les demandes persistantes d’euthanasie.

Conclusion

À une période où la légalisation de l’euthanasie est plus que jamais envisagée en France, il est important de se poser la question des motivations de cette légalisation : liberté de choisir sa mort ? Compassion envers les gens qui souffrent ? Économies pour la Sécurité Sociale et donc pour l’État, et pour les mutuelles de santé ?

Il faut aussi s’interroger sur le véritable sens des demandes d’euthanasie. Quand on voit qu’en unités de soins palliatifs, 90 % des demandes cessent4, grâce à une bonne prise en charge de la douleur, de l’inconfort, et grâce à une présence humaine de qualité, on se rend compte que la plupart des demandes de mort sont en fait des appels à l’aide face à la souffrance.

Il est vrai qu’il reste des demandes persistantes, de même qu’il existe des personnes qui vont jusqu’au bout du suicide. Pour autant, est-ce aller dans le sens de leur dignité que de leur donner la mort ? N’est-il pas plus respectueux de leur dignité de leur dire jusqu’au bout que leur vie a de la valeur ? À l’heure actuelle, la loi française oblige à sauver une personne qui essaie de se suicider. Il n’est pas rare que les personnes ayant fait de vraies tentatives de suicides et qui ont été sauvées se réjouissent plus tard d’avoir été sauvées. Le fait de penser à un moment que notre vie n’a pas de sens et que l’on veut mourir ne montre pas que notre dignité est de mourir. Et c’est une erreur de penser que notre dignité est dans le fait d’avoir un corps parfait, de tout maîtriser et de n’avoir besoin de l’aide de personne. La vie humaine est digne même dans la fragilité.

Notes

1 C’est une affirmation de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, et une autre étude, de la Maison médicale Jeanne Garnier, a abouti à la même conclusion

2 D’après l’étude Ferrand, 2012.

3 Ibid.

4 Voir l’étude de la Maison médicale Jeanne Garnier.

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Retraite en Chartreuse

  1. Pelostome

    Bonjour,

    votre tour d’horizon semble tout à fait clair, complet, équilibré, le plus impartial possible pour un site chrétien.

    Si je devais en retenir une chose, ce serait :

    • Un débat sur l’euthanasie peut être utile
    • Mais il faudrait d’abord que les 101 départements français soient tous pourvus d’un centre de soins palliatifs au moins
    • Cette condition devrait être nécessaire, pas forcément suffisante
    • Cela n’impliquerait pas forcément l’interdiction de l’euthanasie, compte tenu des demandes persistantes qui resteraient, mais ça permettrait d’avoir une vision plus exacte de la situation
    • Ce serait également très bien d’avoir une période de recul de cinq ans minimum pour qu’une part non négligeable de la population puisse avoir un premier avis sur les soins palliatifs

    En attendant, merci pour votre éclairage, meilleurs vœux pour 2025 et belle année jubilaire !

    • Cat-modératrice

      Bonjour Pelostome,

      En effet, pour savoir quelles sont les personnes qui souhaitent vraiment être euthanasiées, il faudrait commencer par rendre les soins palliatifs vraiment accessibles à tous.

      Par contre, comme vous vous en doutez, je pense qu’il faut que l’euthanasie reste interdite même s’il y a des demandes persistantes d’euthanasie.

      D’une part, dans ces demandes persistantes il peut y avoir des personnes qui ont peur d’être un poids pour leurs familles ou pour la société, et répondre à cette peur en éliminant ces personnes n’est vraiment pas ce dont elles ont besoin. Elles ont  besoin de se sentir aimées et de sentir qu’elles ont le droit de vivre.

      D’autre part, même si des personnes souhaitent être euthanasiées parce qu’elles estiment que c’est ce qui est bon pour elles, pour autant il n’est pas bon de demander à des médecins ou aux familles de tuer un être humain.

      Je vous souhaite aussi une très heureuse année 2025 !

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