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Sister Joan Evans, une « Mère Teresa » venue d’Australie

Temps de lecture estimé : 3 min.

Sr Joan Evans en Thaïlande

Lorsque je suis arrivée pour la première fois à Bangkok en 1995, cela faisait déjà quatre ans qu’elle vivait dans l’un des quartiers les plus pauvres de cette mégapole.
Pleine d’énergie pour aider et aimer les plus démunis, elle l’était quand elle a démarré sa mission à 58 ans, et elle l’était tout autant, à 82 ans, lorsque je l’ai revue au mois de juillet dernier et qu’elle m’a traînée au petit matin pour distribuer du lait à 160 mamans…

Sister Joan Evans est une religieuse australienne de la congrégation des Sœurs de la Présentation. Avant de prendre sa retraite, elle était enseignante en Australie. En 1991, à l’occasion d’un rassemblement de sa congrégation en Thaïlande, elle a découvert le quartier très pauvre de Khlong Toey et elle a été saisie par un appel à servir ces personnes dont beaucoup sont dans une grande détresse matérielle et morale.

Jésus Pain de vie, vraie nourriture pour notre faim immense de vie éternelle

Temps de lecture estimé : 2 min 30

Dans l’Évangile d’aujourd’hui (voir extraits en bas), chaque verset mériterait un commentaire développé, de multiples liaisons avec des textes de l’Ancien Testament. La manne est la préfiguration de l’Eucharistie de plusieurs manières. Elle est donnée à tous, elle vient du Ciel, et elle ne peut être gardée pour plusieurs jours.

Messe en rite oriental

La manne était la nourriture du corps. De manière merveilleuse, Jésus nous donne son propre Corps pour notre âme, pour nous unir à lui d’une manière ineffable, impossible à imaginer avec notre propre esprit. Rien de comparable dans aucune autre religion : Dieu se fait nourriture pour son peuple.

La manne était un grand miracle, il préparait nos esprits à recevoir un miracle sans commune mesure. Cette étreinte qu’est la consommation de son Corps dans l’Eucharistie, c’est Jésus qui la veut, c’est lui qui a l’initiative, comme toujours. C’est par la volonté du Père et par la sienne propre qu’il veut se donner à nous de manière si intime. Rien de ce qui est humain ne lui est étranger, et il vient dans notre chair nous nourrir de sa chair. Comment imaginer le Corps du fils de Dieu subir le sort habituel de la nourriture humaine : être mâché, descendre dans l’estomac, puis être assimilé corporellement ?

Jésus nous invite à accueillir la vie éternelle, c’est-à-dire la vie même de Dieu dès cette terre. L’Évangile selon saint Jean regorge de cette volonté de Jésus. C’est par l’Eucharistie tout spécialement qu’il veut nous donner cette vie éternelle. C’est en méditant un texte comme celui-ci que notre soif de l’Eucharistie peut grandir. Cette soif est celle de la vie éternelle, de la vie de Dieu, de cette vie qui est déjà commencée depuis notre baptême et qui va « passer » en nous jusqu’à notre ultime passage, où Dieu, brisant les liens qui nous retiennent encore, pourra enfin, selon sa volonté brûlante, nous étreindre de toutes ses forces et réaliser son « rêve », nous unir pleinement à lui.

Il en est du règne de Dieu…

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Ceux qui sont allés à la messe ce matin ont pu entendre l’Évangile selon saint Marc :

En ce temps-là, parlant à la foule, Jésus disait : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »  (Mc  4, 26-29)

Le semeur est sorti pour semer sa semence

Quelle espérance nous donne cette parole ! Une fois que le Royaume de Dieu a été semé en nous, la graine poursuit sa croissance, quoi que nous fassions. Il n’est pas en notre pouvoir de devenir saint, Dieu seul peut nous purifier.

Égalité homme – femme dans la Bible : une vision renouvelée

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La description de la création de l’être humain homme et femme, telle que nous la voyons dans les deux premiers chapitres de la Genèse, conditionne largement la vision occidentale sur l’être humain, sur l’identité masculine, l’identité féminine et les rapports entre homme et femme depuis que le christianisme est devenu la religion majoritaire en Occident.

Encore aujourd’hui, il est facile de constater à quel point la vision occidentale diffère radicalement des visions d’autres aires de civilisation comme l’Afrique ou l’Inde.

Il est donc d’une extrême importance d’étudier ces textes de près, pour obtenir une interprétation la plus juste possible de ces textes bibliques, et ainsi renouveler notre regard sur le seul être créé à l’image de Dieu.

Pour des églises ouvertes !

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Porte d'église ouverte

Cet article est le fruit de deux chocs personnels récents.

D’abord, dans notre village, il a été décidé, pour raisons de sécurité, de fermer l’église en-dehors de la messe. Cette décision semble légitime au vu des récentes profanations dans le secteur, mais elle m’empêche d’aller prier régulièrement comme j’en avais l’habitude.

Ensuite, lors d’une visite à Digne-les-Bains (Alpes de Haute Provence), j’ai eu la douleur de constater qu’aucune église de cette ville n’était ouverte en-dehors de la messe, y compris la cathédrale. Seule une chapelle peu entretenue est ouverte certains jours à certaines heures. Je ne pouvais pas imaginer qu’en France, on puisse trouver un siège épiscopal où aucune église ne soit ouverte en semaine.

De jeunes catholiques occidentaux à la rencontre des chrétiens d’Orient

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“C’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de chrétiens” (11, 26). Ce verset des Actes des Apôtres a inspiré le nom de notre jeune groupe Antiokia, une initiative que nous avons lancée il y a un an, pour favoriser la prière, la rencontre et le partage entre des jeunes chrétiens latins et orientaux.

Jeunes catholiques à la rencontre des chrétiens d'orient

À Antioche, Saint Pierre fonda la première église en 38, église dont sont issues la plupart des églises orientales aujourd’hui. Antiokia résonne comme un appel à retrouver nos racines au contact de nos frères chrétiens d’Orient. Ce nom en effet est pour nous fort de sens car il porte en lui cette idée d’unité, d’universalité, de « retour aux sources » et d’annonce de l’Évangile, qui forme la base même de notre initiative.

Tout d’abord, Antiokia est le fruit d’une rencontre en Orient : c’est en effet lors de volontariat et de mission humanitaire en Terre Sainte, en Jordanie et au Liban que nous avons été profondément marqués et saisis par la foi des chrétiens locaux et par leur manière de la vivre au quotidien, malgré les difficultés et les injustices.

Animés de la même passion pour cette région et d’un grand amour pour l’Église, nous sommes revenus en France avec un profond désir de partage et d’unité, pour mieux connaître, rencontrer et faire connaître les chrétiens d’Orient. Ainsi, en rencontrant les différentes communautés orientales de Paris-et d’Ile de France, nous redécouvrons les racines de notre foi commune. En effet, nous partageons la même foi, nous avons seulement différentes façons de la vivre, et c’est riche de nos différences que l’on va pouvoir grandir ensemble, unis au Christ.

La surdité vaincue, un miracle de la science et un don de Dieu

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Tout comme la lèpre en son temps, on a longtemps pensé que seul un miracle pouvait guérir les personnes atteintes de surdité.

Grâce aux travaux patients de médecins et d’autres scientifiques, depuis les années 1970 des progrès fulgurants ont été accomplis pour aboutir à un résultat inimaginable il y a encore 50 ans : éradiquer la surdité.

Enfant porteur d'un implant cochléaire

Je parle ici de la surdité dite profonde, celle qui est présente à la naissance par une altération des cellulles ciliées, c’est-à-dire les cellules qui permettent l’audition.

L’organe de l’oreille interne qui permet l’audition s’appelle la cochlée. Dans cet organe se trouvent des milliers de cellules qui captent les sons et les transmettent au nerf auditif relié au cerveau.

Nouvelles de Manille : Ana, spéciale, si spéciale

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Une fois encore, j’ai la joie de pouvoir vous partager le témoignage de Séverine Dubois, membre du mouvement Points-Cœur.
Manille, Philippines, le 14 octobre 2014

Depuis juillet aussi, nos journées ont changé. Elles se sont embellies de la présence quasi quotidienne d’Ana.
Les premières rencontres n’étaient pourtant pas vraiment annonciatrices de cette beauté.
La première fois que j’ai vu Ana, alors que les autres l’avaient déjà accueillie une fois, elle était assise, complètement dénudée, des voisins autour d’elle, certains criant, des enfants se moquant, personne en tout cas pour s’approcher délicatement et lui remettre ses vêtements qu’elle avait caché dans son dos.

Séverine avec Ana

La procréation est-elle le but de la sexualité ?

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Jeudi 22 octobre, le magazine Le Figaro Madame a publié un article intitulé : Ces jeunes couples qui attendent le mariage pour faire l’amour. Dans cet article nous sont donnés des extraits du témoignage de plusieurs couples de jeunes ayant choisi d’attendre le mariage avant de vivre l’union des corps.

La première jeune femme citée déclare que ce qui préside à leur décision est « Notre éducation catholique dans laquelle l’intimité des corps est quelque chose de précieux, et dont le but premier est de donner la vie. »

L’Église catholique enseigne-t-elle vraiment que la procréation est le but premier de l’union sexuelle entre deux conjoints ?

22 octobre 2014 : première fête liturgique de saint Jean-Paul II

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Il naît trois ans après la révolution de Russie. Il sera l’un des artisans majeurs de la chute du communisme.

Il entre au séminaire en pleine Seconde Guerre mondiale. Son pays a été rayé de la carte par les deux régimes les plus horribles de l’histoire humaine. Il sera l’un des plus grands défenseurs des droits humains sur toute la terre, en ce XXe siècle de feu et de sang.

Statue de Saint Jean-Paul II

Dans les années 1950, il commence son ministère auprès des étudiants et jeunes, et sa réflexion sur le couple et la famille. Il développera plus tard toute une théologie du corps qui est encore très loin d’avoir été pleinement exploitée aujourd’hui.

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