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Jésus donne-t-il un sens à la vie ?

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Jésus et la pécheresse

Pourquoi tant de nos prières ne sont-elles pas exaucées ? Pourquoi Dieu laisse-t-il mourir ou partir les personnes que nous aimons ? Pourquoi tant de souffrances, où que l’on regarde dans le monde, à commencer par ma propre vie ?

Dieu ne nous a pas promis d’empêcher la souffrance, au contraire il nous a prévenus que nous allions souffrir. Mais alors, Dieu, à quoi sert-il ?

Dans son encyclique Redemptoris Missio, saint Jean-Paul II explique que la nature du Royaume de Dieu est « la communion des hommes entre eux et avec Dieu ». Ce qui veut dire que, si Dieu est vraiment notre créateur, le sens de notre vie, ce pourquoi nous sommes faits, est cette communion, cet amour.

Attention, il s’agit bien de l’amour tel qu’il est dans le cœur de Jésus : un profond désir du bonheur de l’autre, un désir brûlant de vivre cette communion, cette proximité avec l’autre, accompagné d’une liberté intérieure qui permet d’accepter la séparation, ou le refus d’aimer de la part de l’autre, qui toujours laisse l’autre libre. Un tel amour entraîne de la souffrance devant la souffrance de l’autre, sa haine ou son indifférence. Il entraîne un profond bonheur quand l’amour est partagé. Mais le bonheur est là, en Dieu, même quand l’amour n’est pas réciproque.

Saint Jean-Paul II : Comment l’Église œuvre pour le développement

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Sur le chapitre V de l’encyclique Redemptoris Missio – Cinquième partie : § 58 à 60

Les missionnaires contribuent à l’évangélisation mais aussi au développement des pays pauvres. Mais la contribution spécifique de l’Église consiste surtout à offrir aux peuples non pas plus d’avoir, mais plus d’être, en réveillant les consciences par l’Évangile.

Il faut répondre aux besoins de tous ordres, et les missionnaires y participent, avec leurs écoles, leurs hôpitaux, leurs imprimeries, leurs universités, leurs exploitations agricoles expérimentales. Mais le plus important est d’agir au niveau des mentalités et des comportements : c’est l’homme qui est le responsable du développement, et non l’argent ni la technique. Et la connaissance du Christ permet à l’homme de prendre conscience de la dignité de l’homme, lui donne l’élan et une force pour lutter contre les injustices.

Une école catholique

Le tombeau vide

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Pierre sortit donc, ainsi que l’autre disciple, et ils se rendirent au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble. L’autre disciple, plus rapide que Pierre, le devança à la course et arriva le premier au tombeau. Se penchant, il aperçoit les linges, gisant à terre ; pourtant il n’entra pas. Alors arrive aussi Simon-Pierre, qui le suivait ; il entra dans le tombeau ; et il voit les linges, gisant à terre, ainsi que le suaire qui avait recouvert sa tête ; non pas avec les linges, mais roulé à part dans un endroit. Alors entra aussi l’autre disciple, arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut. (Jean 20, 3-8)

Le tombeau de Jésus vide au matin de Pâques

Qu’a vu Jean (« l’autre disciple ») pour croire ? Qu’a-t-il vu que Pierre n’avait pas vu ? Il voit le tombeau vide. Il ne voit pas le corps de Jésus, le signe de mort qu’il pensait trouver malgré la promesse de Jésus.

« Il vit et il crut ». Que crut-il ? Crut-il en la fin des épreuves ? En ce cas, il aurait cru en vain, jusqu’au moment de sa propre mort.

Le Samedi saint et le silence de Marie

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Le Samedi saint, l’homme n’a plus l’initiative.

Tant qu’il fait jour,
il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé ;
la nuit vient,
où nul ne peut travailler.
Tant que je suis dans le monde,
Je suis la lumière du monde.
(Jean 9, 4-5)

L’homme ne peut vraiment donner une réponse au don total de Jésus qu’après la Résurrection.

2017 : renouveler le sacerdoce en France

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Mgr Naud évêque de Digne et ses séminaristesAujourd’hui Jeudi saint, c’est la fête des prêtres partout dans le monde.

Trois éléments me viennent spontanément à l’esprit à cette occasion : les espoirs vis-à-vis du sacerdoce, un article récent du magazine Famille chrétienne, les attitudes et actions à adopter en famille pour promouvoir le sacerdoce.

Quels sont les espoirs de renouveau que nous voyons aujourd’hui à l’œuvre en France ? On peut citer :

– La création de nouveaux séminaires interdiocésains : Paris, Toulon et Ars, et il y en a peut-être d’autres.

– La création de propédeutiques.

– Le témoignages de séminaristes lors de missions ou de grands rassemblements

– Les journées portes ouvertes dans les séminaires

– L’organisation de temps de prière ou de jeûnes spécifiques pour les vocations

– L’insistance sur le sacerdoce dans les grands rassemblements du type des sessions de Paray-le-Monial organisées par la communauté de l’Emmanuel

Quel est le profil des séminaristes français aujourd’hui ? À la page 40 du n° 2045 (25 au 30 mars 2017) du magazine Famille chrétienne, nous trouvons un article éclairant de Bertille Perrin intitulé : Qui sont nos séminaristes ?

Pourquoi Dieu laisse le chrétien échouer parfois ?

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Une femme tient son front entre ses mains : l'échec du chrétien

Rudyard Kipling disait dans son célèbre poème, « Tu seras un homme mon fils » :
« Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite et recevoir ces deux menteurs d’un même front. »

Les catégories « succès » et « échec » n’ont, comme souvent, pas le même sens pour Dieu et pour nous.

Quand les foules et les apôtres ont contemplé Jésus sur la croix, tous ont interprété cela comme un échec total, la preuve que celui qui était pendu au gibet était un imposteur, un raté.

Mais quand ses apôtres l’ont vu ressuscité et ont vu ses paroles s’accomplir à la Pentecôte, ils ont compris que la victoire était acquise définitivement. Même quand ils ont, plus tard, subi le martyr pour le nom de Jésus, ils ont compris qu’ils étaient les grands vainqueurs.

Comment pardonner selon la Bible ?

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Confession : Jésus nous donne son pardon

Dans la Bible, plus précisément dans l’Évangile, on voit Jésus pardonner à ceux qui sont en train de le crucifier.
Il dit précisément : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23, 34)
Comment peut-il pardonner à ce moment-là ?
Remontons un peu dans la Bible.

La loi de la jungle

Dans les premiers temps bibliques, c’est la violence brute qui prévaut, la loi de la jungle, à la manière animale. Il n’y a pas de mesure entre la faute commise et la sanction, comme on le voit dans le livre de la Genèse, au chapitre 34.

Quand tout coule de source

En ce 14 février, jour de la Saint Valentin, je viens de lui un article qui conseille pour les célibataires de prendre du temps pour soi.

Mais je prends ce temps pour vous partager un aspect de ma vie vu que je n’ai personne à qui le partager alors autant le faire à tout le monde.

A l’instar de Charlie dont vous pouvez lire l’article en suivant ce lien, j’ai la joie depuis l’automne dernier, d’être fluide dans mon élocution. Pourquoi fluide ? Parce qu’avant les mots s’accumulaient dans ma bouche mais sortaient difficilement, ce trouble de l’élocution s’appelle le bégaiement.

D’Biwel uf Elsässisch (la Bible en alsacien)

« Am Anfàng isch ‘s Wort g’sinn, un ‘s Wort isch bi Gott g’sinn un Gott isch ‘s Wort g’sinn. Vun Anfàng àn isch’s bi Gott g’sinn ».

Traduction: « Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. » (Jean 1,1-2)

Douze ans de travail et 35461 versets bibliques plus tard, nous l’avons notre Bible en alsacien… Une première en 2000 ans de christianisme. La prouesse nous vient d’un pasteur à la retraite, Daniel Steiner, qui officiait dans un village voisin et deux anciens professeurs universitaires, Raymond Matzen et Léon Daul. Ces deux derniers ne sont plus de ce monde pour admirer le fruit de ce travail titanesque.

Autour des Luxembourgeois de traduire les Ecritures dans leur langue nationale, uff Lëtzebuergesch…

http://www.lalsace.fr/actualite/2016/11/20/d-biwel-uf-elsassisch-enfin

Hopla, bis nächst Mol!

Crucifix peint

Aimer au prix de sa vie : dix Français, six Laotiens et un Italien martyrs au Laos béatifiés

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15 martyrs du Laos
Les 15 martyrs du Laos

L’Agence d’information des Missions Étrangères de Paris (MEP) informe que dix martyrs Français, tous tués par la guérilla communiste au cours de leur mission au Laos entre 1954 et 1969, ont été déclarés bienheureux le 11 décembre 2016, en même temps que six Laotiens et un Italien.

« Dimanche 11 décembre, 3e dimanche de l’Avent, il n’y a eu qu’une seule et unique messe célébrée dans tout le Laos. Les quatre évêques et les 21 prêtres que compte cette petite Église catholique étaient tous regroupés à Vientiane, où, dans l’église du Sacré-Cœur, l’unique lieu de culte catholique de la capitale, ils ont célébré, en présence de près de 6 000 fidèles et d’une dizaine de prélats étrangers, la béatification de 17 martyrs. »

Pourquoi risquer sa vie pour l’amour de Dieu aujourd’hui ?

Ces béatifications sont une occasion de méditation et de contemplation : pourquoi ces hommes ont-ils choisis d’aller annoncer Jésus au bout du monde, dans un petit pays inconnu, reculé et très pauvre, sachant sans le moindre doute qu’ils risquaient leur vie ? Quel genre d’amour pouvaient-ils avoir dans le cœur pour choisir une vie aussi aventureuse et périlleuse ?

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