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Les Petits Ostensoirs, pour la promotion de la confession des enfants

Temps de lecture estimé : 2 min

« S’il te plait maman, emmène-moi me confesser ! »

Avez vous déjà entendu cette phrase ? Probablement pas plus qu’on n’a déjà vu un jeune garçon blond demander au beau milieu du désert à un aviateur en rade de lui dessiner un mouton. Pourtant cela pourrait être le début d’une très belle histoire, un cadeau merveilleux à transmettre qui conduit à la rencontre de Jésus et nous transforme en petits ostensoirs, en porte-Christ envoyés dans le monde pour rayonner.

Mais là c’est juste le début de l’histoire et je vous invite à découvrir le site et/ou le livre et/ou la petite méthode de mon amie Ingrid d’Ussel, mère de famille engagée, soutenue par une équipe de prêtres catholiques, qui propose une approche renouvelée et affûtée de la confession fréquente à usage familial (posologie adaptée selon les tranches d’âges).

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Est-ce Jésus qui me parle ?

Petite mise au point concernant les signes de Dieu et les révélations

Temps de lecture estimé : 5 min.

Jésus est notre Dieu. Il est infiniment libre, mais il ne sait utiliser sa liberté que pour notre bien, notre bonheur. Et il n’y a pas d’arbitraire en lui, il ne renie jamais sa propre parole.

Le but de la vie humaine est la communion d’amour avec Dieu et avec les autres êtres humains.

Pour nous conduire vers la réalisation de ce but, Dieu nous parle.

À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ;
mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
(Hébreux 1, 1-2)

Le Fils, par lequel le Père nous parle désormais, nous communique sa Parole (c’est-à-dire son être) de bien des façons. Il nous parle par sa vie, par les auteurs bibliques, par l’Église qui est son propre Corps, par sa manifestation dans nos vies, par les personnes qu’il met sur notre route, par nos supérieurs hiérarchiques, par nos prêtres, par nos papes, par des inspirations, des motions, pourquoi pas des visions…

Le premier jour de la semaine : lundi ou dimanche ?

Temps de lecture estimé : 2 min

Astérix : le week-end des bretonsDevenu une composante parfaitement intégrée de la culture courante de l’Occident, le fameux week-end anglais (breton chez Astérix), la « fin de semaine » en français du Québec, est constitué, comme chacun sait, du samedi et du dimanche.

Pour les chrétiens, cette vision n’est pas juste, car il y a une mention qui passe souvent inaperçue dans la prière eucharistique qui est dite par le prêtre chaque dimanche à la messe :
« Dans la communion de toute l’Église, en ce premier jour de la semaine, nous célébrons le jour où le Christ est ressuscité d´entre les morts. »

Mais pourquoi la mention « en ce premier jour de la semaine » ?

Et en quoi est-elle importante pour nous ?

Rendez-moi mes craies (poème)

Rendez-moi mes craies !

Rendez-moi mes ardoises grinçantes, mon tableau poussiéreux, les humeurs d’été, les coups salvateurs de règle, de l’hiver le sérieux, les génies du génitif, les multiplications à la chaîne, les uniformes qui ennoblissent les plus modestes et ceux aux postures vilaines !

Rendez-moi mes après-midi, ma salle de douze élèves, mes dictées obligatoires, les livres parfumés de sueur de pouce, les stylos-plume qui tachent, les buvards qui saignent de labeur et d’envie !

Lettre au soldat reconnu

Cher papa,

Ton fils que tu n’as jamais aimé t’écrit cette lettre que tu ne liras jamais. Vingt longues années ont enseveli sous mes pieds azéris mes jeunesses sans toi. À présent, ils sont enracinés jusqu’au tronc à une terre dont les sources m’abreuvent, dont je parle la langue et, à mon plus grand étonnement, je l’enseigne même. Pourquoi t’écrire maintenant dans une langue dont le sens te dépasse ? Pourquoi l’exposer ainsi, en piètre pâture à des inconnus qui n’en ont cure ? Sans doute pour avoir l’assurance qu’elle sera au moins lue une fois dans une vie. C’est si peu, une fois. C’est si peu, une vie. C’est comme le mur blanc que j’observe où se dessinent quelques rares mots d’une simplicité enfantine, le même mur de mes quatre ans que je barbouillais d’envie et de rêves, dans cet appartement immense, tu sais, au centre-ville de Bakou. Si peu de souvenirs, pour quelqu’un qui a vécu deux cents ans… Ton cabriolet rouge sang, notre pays où la pluie est bannie par les fronts brûlants de mille commerçants vociférant sous le balcon, nos tapis, nos encens, notre édition limitée des Mille et Une Nuits, mon jouet de super-héros inconnu made in russia aux allures propagandistes, aux membres disloqués, ton uniforme de gradé, maman qui sourit autant qu’elle pleure quand tu le revêts à nouveau.

Existe-t-il des rencontres virtuelles ?

Temps de lecture estimé : 5 min 30

Depuis 20-25 ans qu’existe le continent Internet (plus spécifiquement les sites Internet), on constate qu’une des difficultés qu’il pose est la désignation des réalités qu’il recouvre.

En particulier, on emploie volontiers le terme « monde virtuel » pour désigner tout ce qui concerne les activités sur Internet, ou même Internet lui-même, par opposition au « monde réel », ce terme désignant alors tout ce qui échappe au numérique.

Ces deux appellations posent un réel problème, car si Internet n’est qu’un monde virtuel, cela laisse sous-entendre que les activités qui s’y déroulent n’ont pas d’impact sur le réel de la vie des personnes, sur ce qui constitue l’existence concrète des personnes.

Or, il est important de prendre conscience que cette distinction est erronée et masque la vraie distinction.

Jarre de pierre antique

Un Dieu de surabondance : les noces de Cana

Temps de lecture estimé : 2 min

Dieu travaille dans la surabondance. Dans l’Évangile selon saint Jean chapitre 10, verset 10, Jésus dit qu’il est venu pour donner la vie en surabondance. Cette surabondance porte tant sur la quantité que sur la qualité.

Dans les noces de Cana (Jean 2, 11), il y a ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Ce qu’on voit, c’est Jésus transformant 600 litres d’eau en vin.

Mais réalisons un peu ce qu’il vient de faire, ce qu’on ne voit pas forcément : 600 litres ! S’il y avait 100 invités, ce qui est déjà beaucoup, et si on leur donnait un litre de vin chacun, il resterait encore 500 litres. 500 litres de vin de première qualité, quelle générosité ! Quelle surabondance !

Le baptême de Jésus par Joachim Patenier

« En toi je trouve mes délices »

Temps de lecture estimé : 1 min

La fête liturgique du baptême de Jésus est célébrée le deuxième dimanche après Noël, et clot le temps liturgique de Noël. Lors de cette fête, on lit l’Évangile rapportant l’événement, et on lit la parole du Père à son fils, qui dans les trois Évangiles comporte la mention : « en toi je trouve ma joie », selon la nouvelle traduction liturgique.

Il est intéressant de voir que dans le texte grec, la mention est : « je trouve toute mon ευδοκηω ». « Eudokéau », en grec, est un verbe qui a plusieurs acceptions, dont les principales sont : « se complaire » ou bien « agréer » ou encore « prendre son plaisir ».

Dans l’Ancien Testament, Dieu dit : « Mes délices sont d’être avec les en­fants des hommes. » (Prov. 8, 31). Saint Alphonse de Ligori écrit : « Le paradis de Dieu, pouvons-nous dire, c’est le cœur de l’homme. Dieu vous aime ? Aimez-le. Ses délices sont d’être avec vous ? Mettez vos délices à rester avec lui, à passer votre vie entière en sa tout aimable compagnie, qui sera, vous l’espérez bien, le charme de votre éternité. »

« Et le Verbe s’est fait chair, et il a campé parmi nous » Jean 1, 14

Notre galaxie la Voie lactéeTemps de lecture estimé : 2 min

Cette parole peut être traduite de diverses manières.

Le mot « Verbe » est une traduction très réductrice du mot grec « λογος », logos en français, qui a donné tous les mots de la famille qui se terminent par « logue ».

Le logos, dans la langue grecque de l’époque, désigne le principe premier du cosmos. Dans la philosophie grecque, le cosmos désigne l’univers organisé par le logos.

Saint Jean est bien conscient de cela, et applique à Jésus ce terme incroyablement puissant. C’est d’une audace folle, que nous avons de la peine à mesurer aujourd’hui.

Un homme, né d’une femme, un être humain avec toutes les limitations que cela implique, serait ainsi le principe de tout l’univers !

Quel émerveillement pour nous de contempler ainsi Jésus, vrai homme et en même temps vrai Dieu, Lumière du monde !

La Bible a-t-elle seulement été écrite en hébreu et en grec ?

Temps de lecture estimé : 1 min 30

L'Écriture sainte en grec
L’Écriture sainte en grec : È aguia graphè

Certains spécialistes, peu nombreux, estiment qu’il aurait pu exister des fragments du Nouveau Testament écrits en araméen.

Cependant, il n’existe aucune preuve formelle de cette affirmation, personne n’ayant jamais pu produire un manuscrit biblique authentique dans d’autres langues que l’hébreu et le grec.

Nous, les Occidentaux de langues romanes, sommes une fois de plus privilégiés : nos langues plongent profondément leurs racines dans le grec, spécialement le français.

Nous pouvons donc beaucoup plus facilement « coller » aux modes de pensée des auteurs du Nouveau Testament qu’un habitant de l’Extrême-Orient ou de l’Inde par exemple.

Si je lis le titre visible sur la couverture cette Bible, je vois « αγια », qui se lit « aguia », d’où vient le mot « hagiographie », qui signifie « vie de saint » (littéralement « écrit sur un saint »).

« Γραφη » se lit « graphè », d’où viennent justement les mots de la famille « graphie », donc écriture. D’où une traduction toute simple de ce titre : « L’Écriture sainte ».

La plus grande partie des livres de l’Ancien Testament ont été écrits en hébreu. Une plus petite partie a été écrite en grec, et une partie plus faible encore en araméen. L’ensemble du Nouveau Testament a été écrit en grec.

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