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Jésus Pain de vie, vraie nourriture pour notre faim immense de vie éternelle

Temps de lecture estimé : 2 min 30

Dans l’Évangile d’aujourd’hui (voir extraits en bas), chaque verset mériterait un commentaire développé, de multiples liaisons avec des textes de l’Ancien Testament. La manne est la préfiguration de l’Eucharistie de plusieurs manières. Elle est donnée à tous, elle vient du Ciel, et elle ne peut être gardée pour plusieurs jours.

Messe en rite oriental

La manne était la nourriture du corps. De manière merveilleuse, Jésus nous donne son propre Corps pour notre âme, pour nous unir à lui d’une manière ineffable, impossible à imaginer avec notre propre esprit. Rien de comparable dans aucune autre religion : Dieu se fait nourriture pour son peuple.

La manne était un grand miracle, il préparait nos esprits à recevoir un miracle sans commune mesure. Cette étreinte qu’est la consommation de son Corps dans l’Eucharistie, c’est Jésus qui la veut, c’est lui qui a l’initiative, comme toujours. C’est par la volonté du Père et par la sienne propre qu’il veut se donner à nous de manière si intime. Rien de ce qui est humain ne lui est étranger, et il vient dans notre chair nous nourrir de sa chair. Comment imaginer le Corps du fils de Dieu subir le sort habituel de la nourriture humaine : être mâché, descendre dans l’estomac, puis être assimilé corporellement ?

Jésus nous invite à accueillir la vie éternelle, c’est-à-dire la vie même de Dieu dès cette terre. L’Évangile selon saint Jean regorge de cette volonté de Jésus. C’est par l’Eucharistie tout spécialement qu’il veut nous donner cette vie éternelle. C’est en méditant un texte comme celui-ci que notre soif de l’Eucharistie peut grandir. Cette soif est celle de la vie éternelle, de la vie de Dieu, de cette vie qui est déjà commencée depuis notre baptême et qui va « passer » en nous jusqu’à notre ultime passage, où Dieu, brisant les liens qui nous retiennent encore, pourra enfin, selon sa volonté brûlante, nous étreindre de toutes ses forces et réaliser son « rêve », nous unir pleinement à lui.

Il en est du règne de Dieu…

Temps de lecture estimé : 2 min 30.

Ceux qui sont allés à la messe ce matin ont pu entendre l’Évangile selon saint Marc :

En ce temps-là, parlant à la foule, Jésus disait : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »  (Mc  4, 26-29)

Le semeur est sorti pour semer sa semence

Quelle espérance nous donne cette parole ! Une fois que le Royaume de Dieu a été semé en nous, la graine poursuit sa croissance, quoi que nous fassions. Il n’est pas en notre pouvoir de devenir saint, Dieu seul peut nous purifier.

Préférer Jésus à sa famille, ses biens et même sa propre vie

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L’Évangile de ce jour commence par la phrase suivante :

« Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. » (Luc, chap.14, v.25)

Aujourd’hui Jésus nous donne une parole tout ce qu’il y a de plus radicale. Bien sûr, il ne nous demande pas d’abandonner notre famille. Cependant, il exprime bien un amour de préférence, et on peut être surpris qu’elle soit pour lui-même.

Richard Wurmbrand, pasteur roumain
Richard Wurmbrand, pasteur roumain, fondateur de l’organisation internationale La voix des martyrs

Jésus est Dieu. Notre amour pour Dieu, incarné en Jésus, doit être premier dans notre vie, faute de quoi nous ne sommes pas ses disciples, nous n’avons pas le droit de nous dire ses disciples et donc nous nous leurrons quand nous affirmons être chrétien.

Prêtre, prophète et roi : le vrai serviteur de Dieu

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Ce jour, 19ème dimanche du temps ordinaire de l’année C, l’Église nous propose un fragment de l’Évangile selon saint Luc, chapitre 12, qui est généralement interprété de manière restrictive.

Voici les passages que je retiens :

  • « Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. »
  • « Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. »
  • « Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. »
  • « À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »

« Heureux ceux qui croient sans avoir vu » : Éloge du fidéisme ?

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Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 20,19-30 :

C’était après la mort de Jésus, le soir du premier jour de la semaine. Les disciples avaient verrouillé les portes du lieu où ils étaient, car ils avaient peur des Juifs. Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »

Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.

[…] Or, l’un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau) n’était pas avec eux quand Jésus était venu.

Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »

Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! »

Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »

Les deux femmes au Sépulcre, icône du XVIIe siècle

Jeudi Saint, Vendredi Saint : existe-t-il une sainte tristesse ?

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Job, tableau du peintre Léon Bonnat, 1880

Et prenant avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Alors il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi. » Étant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant cette prière : « Mon Père, s’il est possible, que  cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. » (Mt 26 37-39)

Le pape François, lors de son homélie du jour des Rameaux 2013, nous a exhortés à ne jamais être tristes :

Qui donc est l’Épouse de Jésus ? 3/3

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Article d’approfondissement

Troisième partie : Voici l’Épouse de Dieu qui porte la honte du monde…
afin de révéler que rien ne peut définitivement rompre l’Alliance

Le livre d’Ézéchiel retrace, à partir du chapitre 16, une période de l’histoire d’Israël personnifié en une très belle femme dont Dieu s’est épris. Dieu a perçu sa beauté à travers sa pauvreté et ses souillures, lui a rendu sa dignité et en a fait sa reine. Mais l’Épouse s’est enorgueillie de sa beauté et s’est détournée de l’Époux pour chercher le bonheur auprès des puissants de la terre et auprès de faux dieux.

La grande prostituée de l'Apocalypse

Qui donc est l’Épouse de Jésus ? 2/3

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Arbre mort dans la lumière du lever du jour - Photo Andy Beecroft

Deuxième partie : Un mariage qui libère de la peur de la lumière

Le premier signe de la communion brisée après la chute (le péché originelle d’Ève et Adam) fut la honte et la volonté de se cacher par peur de Dieu1. L’un des principaux fruits annoncés de la mission de salut du Christ, c’est de pouvoir dire à ceux qui se cachent : « Montrez-vous ! »

Moi, le Seigneur, je t’ai appelé dans la justice,
je t’ai saisi par la main, et je t’ai modelé,
j’ai fait de toi l’alliance du peuple,
la lumière des nations,
pour ouvrir les yeux des aveugles,
pour extraire du cachot le prisonnier,
et de la prison ceux qui habitent les ténèbres2. (Premier chant du Serviteur)

Ainsi par le Seigneur :
Au temps de la faveur je t’ai exaucé,
au jour du salut je t’ai secouru.
Je t’ai façonné et j’ai fait de toi l’alliance d’un peuple
pour relever le pays,
pour restituer les héritages dévastés,
pour dire aux captifs : « Sortez »,
à ceux qui sont dans les ténèbres : « Montrez-vous3. » (Deuxième chant du Serviteur)

Qui donc est l’Épouse de Jésus ? 1/3

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Le mariage mystique de sainte Catherine de Sienne, tableau de Pinturicchio, 2e moitié du XVe siècle
Le mariage mystique de Sainte Catherine de Sienne

Première partie : Une Épouse sainte et immaculée ?
 

Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église : il s’est livré pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant par le bain d’eau qu’une parole accompagne ; car il voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride ni rien de tel, mais sainte et immaculée. […] Voici donc que l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair : ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église. (Ep 5, 25-32)

Le baptême de Jésus : « C’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice » (Mt 3, 15)

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Le baptême de Jésus

Saint Matthieu nous raconte le baptême de Jésus par Saint Jean le Baptiste :

En ces jours-là arrive Jean le Baptiste, prêchant dans le désert de Judée et disant : « Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche. » C’est bien lui dont a parlé Isaïe le prophète :

Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers. (Mt 3, 1-3)

Pour moi, je vous baptise dans de l’eau en vue du repentir ; mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, dont je ne suis pas digne d’enlever les sandales ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. (Mt 3, 11)

Alors Jésus arrive de la Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Celui-ci l’en détournait, en disant : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi ! » Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour l’instant : car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice. » Alors il le laisse faire. Ayant été baptisé, Jésus aussitôt remonta de l’eau ; et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu’une voix venue des cieux disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur. » (Mt 3, 13-17)

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