Bonjour,
Vous dites des choses intéressantes dans les réponses à la question https://www.annoncescatho.com/questions/l%C3%A9glise-catholique-condamne-t-elle-la-masturbation-et-pourquoi mais je n’ai pas trouvé la réponse que je cherche : quelqu’un qui n’arrive pas à arrêter la masturbation peut-il communier ?
Merci
Anonyme
Dépendance affective et sexuelle
Bonjour j’ai 39 ans je viens d’être Baptisé, j’ai fait un grand cheminement depuis l’athéisme de mon enfance vers le Catholicisme (rapprochement progressif depuis 2013) et j’ai dû lutter contre mon formatage issu de l’idéologie 68arde, de mes failles narcissiques, carences affectives ainsi que de la pornographie qui avait aggravé le tout…j’y suis presque, plus de porno depuis peu, de moins en moins de masturbation…mais tout ca c’est trop frais, je sens que je pourrai éventuellement rechuter …je sais qu’il y a deux approche, deux explications complémentaires: l’une de dire que plus je prie Dieu, plus je m’ouvre à lui et plus je reçois de Grâces me permettant de lutter et l’autre de dire que le chemin que j’ai parcouru, le soutiens des gens (Parrain-Marraine et autres soutiens) de ma Paroisse sont comme un tuteur me permettant de ne pas chuter…
J’ai cependant des problèmes familiaux qui me prennent au tripes et la masturbation était un ”remède ”( un mauvais remède) qui agissait tout de suite…(mais avait des effets secondaires) donc vous voyez je lutte, j’ai juste peur d’y succomber par moment…
J’ai deux questions: 1 j’ai pris contacte avec une psychologue hypnotherapeute pour travailler sur cette ”dépendance ” affective et sexuelle, suis-je en tort?
2 si jamais il m’arrive des épisodes de rechute puis je aller dans une autre paroisse avec d’autre Père pour le Sacrement de réconciliation? Car je serai gêner d’avouer une telle faiblesse même si je sais que je serai très certainement Absous de mes Péché…
Merci d’avance pour votre compréhension!
Cat-modératrice
Félicitations !
Bonjour Monsieur,
Félicitations pour votre baptême !
L’essentiel dans tout ce que vous me dites, est qu’il ne faut pas oublier que votre désir de vous rapprocher de Dieu est beaucoup plus important pour lui que tous les péchés que vous pouvez avoir.
1. Concernant l’hypnose, ce que dit l’Église c’est qu’elle est mauvaise SI elle nous fait perdre la conscience de nos actes.
Or ce n’est pas le cas, surtout avec l’hypnothérapie telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui.
Par contre, je vous encourage à bien choisir votre praticien et à vous renseigner, car quelqu’un d’incompétent peut certainement faire des dégâts. Par ailleurs, il est possible qu’un hypnothérapeute ne comprenne pas votre volonté d’arrêter la masturbation.
2. Vous avez tout à fait le droit de choisir le prêtre que vous voulez pour vous confesser. Moi-même je ne me confesse jamais au curé de ma paroisse. Lui-même trouve ça normal, et pendant le carême il avait fait venir d’autres prêtres pour que les paroissiens puissent avoir la possibilité de se confesser à quelqu’un d’autre que lui.
Anonyme
Merci beaucoup Madame, je
Merci beaucoup Madame, je suis rassuré!
spjm
peut on communier quand on se masturbe regulierememnt
la masturbation est un un péché !
je peux comprendre cette tentation chez l’adolescent ou un jeune homme vivant seul sans toutefois l’excuser. mon épouse est beaucoup moins tolérante et voit cela comme une incapacité a contrôler l’envie et céder a la tentation.
dans un couple, la masturbation me choque et mon épouse y voit une abomination
la communion ne doit pas pour cela être interdite a ceux qui s’adonnent a cette pratique. la messe , la prière , la confession et la Foi doivent être des ressources pour abandonner cette pratique de recherche du plaisir stérile.
Cat-modératrice
« Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés »
Je pense que ce n’est jamais à nous d’excuser ou de refuser d’excuser le péché des autres. Dieu seul sait pourquoi chaque personne tombe dans certains péchés.
Jean
Bonjour,
J’ai une question concernant la masturbation. Je comprends totalement que la masturbation soit un péché, car elle rompt le lien avec Dieu. Mais, la masturbation peut-elle être charitable ? Je ne veux pas blasphémer ou jouer sur les mots. Je m’explique.
Je vis avec mon épouse, nous sommes mariés, un enfant en bas âge qui dort très mal et nous accueillons chez nous ma belle-sœur qui fait ses études dans notre ville.
Les occasions d’avoir des moments d’intimités avec mon épouses sont très rares en ce moment, et bien que je lui en parle, elle ne semble pas se préoccuper vraiment du fait que nos rapports soient assez rares… (et je ne lui jette pas la pierre). Le fait est que je suis très tenté de me masturber de temps à autre, pour baisser la tension en moi et patienter vers notre prochain rapport sans faire culpabiliser ma femme.
Mais bien évidement je résiste au maximum, mais parfois j’ai l’impression que résister est encore pire que me masturber car je deviens irritable, je suis limité obsédé car trop frustré…
Je sais bien que l’idéal est de prier et de résister à toute tentation, mais c’est dur…
Merci
Cat-modératrice
Bonjour Monsieur,
Je comprends que ce que vous vivez soit vraiment difficile pour vous.
L’Église enseigne que l’on ne peut pas choisir de commettre un péché dans le but d’éviter un autre péché plus grand. Je suis donc obligée de répondre négativement à votre question.
Avez-vous essayé de parler à votre femme de ce que vous ressentez ?
Jean
Oui, je sais que vous avez raison et c’est pourquoi je résiste.
Oui nous en parlons souvent mais la routine fait que le temps passe et que une semaine est vite passée, puis un mois entier…
Merci pour votre réponse.
Cat-modératrice
Cela ne peut pas être que la routine qui vous empêche d’avoir des rapports intimes avec votre femme, alors que cela vous manque tellement. Est-ce que votre épouse comprend ce que vous ressentez ?
Sonia
Bonjour,
Je ne vois aucun commentaire sur la masturbation des femmes célibataires.
En effet je suis une femme de plus de 40 ans, seule. J’ai vécu pratiquement toute ma vie dans un célibat “imposé”, car aucun lien vrai et sérieux ne s’est établi avec un homme. Évidemment que j’ai énormément souffert (et le mot n’est pas assez fort) de cette abstinence forcée, ces dizaines d’années sans rapports, alors que je vis dans le monde et que je travaille avec des hommes. Aucun rapport entre 20 et 27 ans !! quelques rapports par an entre 28 et 38 ans !!! Il y a eu des “passages à l’acte” de ma part et il y en aura. Comment faire autrement ? J’ai toujours prié pour rencontrer un homme avec qui construire et j’ai fait tout ce qu’il fallait de mon coté – sans succès. Je suis jolie et je plais aux hommes, je pourrais avoir des relations mais avoir juste des relations sexuelles ne m’intéresse pas. Alors, si une fois par mois, moi qui n’ai eu aucun moment de tendresse depuis des lustres, me donne du plaisir toute seule – est-ce un péché ?
Cat-modératrice
Bonjour Sonia,
L’Église catholique enseigne que la masturbation est un péché, mais c’est un péché beaucoup moins grave que celui d’avoir des relations sexuelles hors mariage.
Quoi qu’il en soit, ne doutez pas que Dieu vous connaît, il sait ce que vous souffrez, il connaît les motifs de vos actes, et il ne vous rejettera pas si vous ne le rejetez pas.
azel
Bonjour, J’ai 44 ans j’ai toujours été célibataire, ayant fait le choix de vivre avec maman qui a été rappelée par dieu il y a deux ans de ça. Je ne regrette pas mon choix et si c’était à refaire je recommencerai sans aucune hésitation. Durant toute cette vie partagée avec maman, j’ai souvent ressentis des pulsions de l’ordre du sexuel m’envahir que je gérais plus ou moins bien. Je dois honteusement le reconnaître, j’ai délibérément durant cette période de ma vie succomber plusieurs fois à l’acte de masturbation. Je savais pourtant que quand je me dévoyer à de tel pratiques je commettais un péché mortel. Heureusement la présence de maman m’a empêché d’y succomber totalement et j’ai pu ainsi la contenir. L’éducation qu’elle m’a donnée, tant sur le plan religieux où la morale strict (surtout sur la sexualité), m’a permit de la mettre en dormance . Le prêtre de ma paroisse m’a aussi grandement aidé par la confession à me libérer quelque peu de la honte et de la culpabilité face à cet acte contre nature que je commettais en me persuadant de me vouer à l’abstinence dans l’attente de trouver l’ame-soeur. Depuis le décès de maman, mon monde s’est effondré, et peu à peu j’ai de eu des mauvaises pensées qui ont resurgi, elles m’ont conduit à recommencer. Le fait d’être seul à la maison, qu’il y ait plus maman, fissure ce fragile équilibre qui me permettait de ne pas commettre le pêché mortel, de ne pas m’abaisser à de tels pratiques. Cet acte contre nature qui depuis le décès de maman n’a fait que prendre plus d’ampleur, me laisse plein de honte une fois réalisé car chaque fois je réalise avec horreur que maman doit me voir. Je me suis confessé à deux reprises, la deuxième fois le prêtre ne m’a pas absout et m’a demandé de revenir me confesser quand j’en aurais terminé avec ce genre de pratique, qu’il a qualifié de pervers vue mon âge. Quand je vais à la messe je sens son regard plein de reproche posé sur moi. Il m’a dit que tant que je commettrais le pêché mortelle, il se refuse de me donner la communion. Il m’a posé comme ultimatum de revenir me confesser que quand je serais vraiment prêt à renoncer définitivement à cet acte contre nature qui souille dieu et ses lois, et doit également grandement peiner maman .
Cat-modératrice
Bonjour, et bienvenue sur notre site !
Je voudrais vous rassurer au sujet de votre maman. Qu’elle soit au Ciel ou au Purgatoire, elle a aujourd’hui le même regard que Dieu sur vous. Elle sait pourquoi vous succombez à la masturbation et elle ne vous juge pas. Au contraire, vous pouvez lui demander de vous aider et de vous donner du courage. Vous pouvez aussi lui demander de vous aider à croire en la miséricorde de Dieu, et de ne pas croire aux paroles terribles de ce prêtre.
Je suis vraiment triste et terrifiée de tout ce que vous a dit ce prêtre. Un prêtre a le droit et le devoir de refuser l’absolution quand quelqu’un commet un péché sans avoir l’intention d’essayer d’arrêter. Quand quelqu’un n’arrive pas à arrêter un péché, mais qu’il regrette de faire ce péché et qu’il prie pour avoir la force d’arrêter ce péché, alors le prêtre doit donner l’absolution. Et justement ce sacrement donne une force pour pouvoir un jour arrêter ce péché.
En plus, ce n’est absolument pas une question d’âge !
Dieu n’a pas du tout le même regard sur vous que ce prêtre. Il ne se sent pas souillé par votre péché. Ce que Dieu désire de vous, c’est avant tout votre confiance en son amour. Il souhaite que vous rejetiez votre péché, que vous essayiez d’arrêter, que vous priiez pour en avoir la force, mais il veut surtout que ce péché ne vous empêche pas d’être proche de lui.
Il est normal de ne pas communier quand on commet un péché grave, mais chaque fois que vous vous confessez vous pouvez communier tant que vous n’êtes pas retombée. Et quand vous ne pouvez pas communier, vous pouvez tout de même communier spirituellement, ce qui vous rend tout aussi proche de Jésus.
Je vous conseille vivement de changer de paroisse car ce prêtre vous fait vraiment du mal. La plupart des prêtres ne réagiront pas comme lui, vous devriez vous confesser à quelqu’un d’autre.
Courage à vous.
azel
Bonjour et merci pour votre encouragement, je sais que maman m’aime de tout son amour, je sais aussi qu’elle me voit périclité un peu plus chaque jour vers un chemin ou la tentation vers la luxure que représente cet acte, est de plus en plus mince. C’est après l’avoir fait que j’y pense et que je me sens honteux, je sais qu’elle me voit le faire, et à cette pensée je me sens submergé par la honte et le regard que pose le regard de maman et celui de dieu sur moi. Pour autan, je recommence, oubliant dieu et sa force et l’amour de maman pour contrer cet acte contre nature. J’essaie de résister durant un moment puis après plusieurs jours des pensées sales et vilaines m’assaillent et je finis toujours par me vautrer sans aucune retenue dans la luxure que représente cet acte contre nature. Je n’ai pas tout dis, car depuis le décès de maman j’ai été tenté puis ai succombé à aller voir des sites internet contre nature, ce qui a été très dommageable avec ma relation avec dieu. Le prêtre que vous jugez sévèrement est au courant de cela. C’est pour cela qu’il a eut des mots très dure sur mes agissements, et les menaces que je faisais peser sûr moi, je pense qu’ils étaient plus que justifiés ce que je ne peux lui reprocher. C’est pour cela aussi qu’il n’a pas pas voulut absoudre mes fautes me demandant de me rapprocher à nouveau de dieu sur le long terme. Il veut que je sois sûr d’être disposé à renoncer à ces pêchés, que je retrouve dieu en moi de manière sincère honnête, ce que je ne fais pas en retombant dans le vice de la luxure. Je ne peux donc me présenter face à lui ou à quelqu’un d’autre pour m’absoudre devant dieu sachant que mes pensées et mes actes sont contraires à ce que demande dieu, que je continue à pêcher. Je ne pourrais afin de ne pas offensé Dieu, Jésus, et surtout à la sainte vierge à laquelle je voue une admiration sans borne et devant maman que j’aime de tout mon cœur, demander l’absolution en sachant que mes pensées et mes actes continuent d’interférer et affaiblir ma relation à dieu. Je mentirais
si je lui demandais de m’absoudre sachant que je faute encore régulièrement. Pour l’instant mes prières vont à maman pour qu’elle me pardonne ma bassesse et à Marie mère de dieu pour qu’elle m’aide à réprimer définitivement mes actes contre nature.
Cat-modératrice
Bonjour Azel,
Le sacrement de confession est là pour aider les pécheurs. C’est un peu comme si vous disiez : « Je ne me confesserai pas tant que je commettrai des péchés ». Alors vous ne vous confesserez jamais.
Ce que prévois l’Église pour le sacrement de réconciliation, c’est que l’absolution doit être refusée à quelqu’un qui n’a pas du tout l’intention d’arrêter de pécher, qui n’essaie même pas. Par contre, quelqu’un qui voudrait arrêter et qui n’y arrive pas, mais qui essaie, a le droit, et le besoin, et même le devoir en tant que chrétien, de recevoir ce sacrement.
azel
Bonjour, je comprends votre point de vue, retrouver le chemin de dieu passe par l’expiation de ses fautes et donc par l’absolution , je partage moi même ce point de vue. Mais quand le même péché se répète plusieurs fois, peut-on encore parler d’expiation, de regret sincère ? Il est très difficile dans mon cas de demander l’absolution, alors qu’à chaque fois que j’ai réalisé l’acte d’onanisme, je l’ai fait en pleine conscience. Que je savais l’importance de la faute que je commettais. Actuellement, je suis entierement chaste depuis environs deux mois, mais les pensées sur le désir de recommencer ne font que proliférer dans ma tête et également dans mon corps. Sur ce dernier point, j’en suis extrêmement gêné notamment à mon travail ou ma concentration s’en ressent. Je sens que la tentation est là et que le regret de cette pratique s’amenuise et m’éloigne de dieu. De telle pensées sont elles un péché mortelle ou vénielles? D’autre part il n’est pas facile lors de la confession, d’avouer un tel acte, car la honte me saisi entièrement. Je ne me vois pas à chaque fois demander l’absolution après avoir bassement succomber à la pratique de l’onanisme. La confiance que le prêtre de ma paroisse m’accorde et sa demande de retrouver le chemin de dieu, et donc d’éradiquer cette pratique malsaine doit être acquise. Dans votre premier message vous disiez que l’âge n’a rien avoir, je pense au contraire que si. Les jeunes personnes qui seraient tentées par une telle pratique, ont besoin d’être guidé lors de la confession, le temps que la maturité et la prise de conscience de la gravité d’un tel acte soit acquis. Le jeune garçon comprendra par les explications du prêtre lors de la confession que jeté sa semence par cet acte est extrêmement grave et que le plaisir de la chair doit se faire après le mariage dans le but de la procréation. De même, la jeune fille qui se livrerait à cet acte, doit prendre conscience qu’elle deviendrait pècheresse, une tentatrice de la chair, et basculerait irrémédiablement vers la luxure et la prostitution. Qu’elle s’éloignerait de son devenir de femme et de mère. Pour ma part, à 44ans j’ai depuis bien longtemps acquis ce savoir, et que la répétition de cet acte est un péché mortel. Si je dois me confesser, je me dois d’être certain que l’acte d’onanisme soit définitivement exclu de mes comportements. Si jamais après m’avoir absous, je réitère, je n’oserai plus aller de nouveau voir le prêtre de ma paroisse pour lui demander le pardon, l’absolution. Le risque c’est que je vive dans la répétition de ce péché mortelle sans jamais plus oser me confier. Je m’en remets actuellement à la prière dès que je sens les pensées m’envahir, et l’aide de la vierge marie
Cat-modératrice
Bonjour,
L’Église exige deux choses pour accorder l’absolution : que le pécheur regrette ce qu’il a fait, et qu’il ait vraiment l’intention d’essayer de ne pas recommencer. S’il est sûr qu’il n’y arrivera pas, ce n’est pas un obstacle. Au contraire, il est vivement recommandé de se confesser chaque fois que l’on retombe dans le péché. Chaque confession nous rapproche de Dieu, et c’est un acte d’humilité de confesser régulièrement le même péché.
azel
Bonjour, je vous remercie pour votre écoute, vos conseils et votre aide dans ces moments ou mes pensées cherchent à m’éloigner de dieu par la tentation. Demain avant ou après la messe, j’essaierais de m’entretenir avec le prêtre de ma paroisse afin qu’il me confesse et absous mes actes toujours en attente du pardon et surtout de mes pensées impures et immorales qui me harcèlent depuis ces deux mois de chasteté. Je ne peux mentir et je serais obligé de lui parler de mes tentations toujours présentes. J’espère qu’il m’accordera l’absolution et de ce fait purifiera mes pensées, malgré la tentation qui est toujours là. Merci encore pour vos conseil et votre foi en moi. Azel
Cat-modératrice
Les tentations ne sont pas des péchés. Même Jésus a été tenté par le diable. Le péché c’est de céder à la tentation, ou de faire exprès de penser à la tentation.
Azel
Oui, c’est justement ce dernier point qui me met mal à l’aise car la frontière est souvent mince entre tentation et y penser délibérément, je sens en moi une frontière fragile et ambigüe. Si dimanche le prêtre de ma paroisse m’a absout et c’est félicité de ma persévérance à résister à l’acte d’onanisme, il m’a avertit sur les tentations qui provoque rechute et à terme une acceptation et une recherche consciente de ces pensées impures qui sont des péchés au même titre que l’onanisme. Je n’ai pas osé mentionner que mes pensées étaient parfois dans la recherche de ce type de pensées. Je sais qu’en ne le mentionnant pas je me fourvoies dans le péché, dans le mensonge. Depuis que maman à été rappelé à dieu rien ne va, maman était la gardienne de ces tentations qui maintenant se manifeste comme si le diable voulait me tenter encore et encore jusqu’à ne plus avoir envie de refuser. La nuit souvent je me réveil avec des sensations entre mes jambes et aussitôt mes pensées s’envolent malgré les prières que j’évoque. Il y a de ça un peu plus d’une semaine je me suis réveillé après un rêve impur, à mon réveille ma semence était sortit de mon corps involontairement. Je n’en ai pas parlé dimanche lors de ma confession de honte et de gène. Le rêve en lui même est un péché car à l’intérieur j’ai ressentis un plaisir lié à l’acte d’onanisme. Mon corps à péché dans mon sommeil en déversant et gaspillant la semence qui crée la vie , aussi je ressens la plus grande crainte que la chose recommence, peut-être que c’est la tentation du démon, qui profite de ma faiblesse, depuis que le tout puissant à rappelé maman ? Je ne sais pas.
Cat-modératrice
Bonjour Azel,
On ne peut pas pécher en rêve. Par définition, le péché est un acte volontaire. Vous ne maîtrisez pas ce que vous faites dans vos rêves.
C’est peut-être une bonne chose que vous n’ayez plus la protection de votre maman, car maintenant vous allez pouvoir apprendre à faire confiance au Seigneur. Je pense que Dieu est beaucoup plus blessé par votre manque de confiance en lui que par vos actes et pensées impurs. Un vrai chrétien ne s’inquiète pas de retomber dans le péché, il sait qu’il est faible et que Dieu le pardonne à chaque fois. Chaque chute et chaque pardon est l’occasion de devenir plus proche de Dieu. Par contre, quand le pécheur sombre dans l’inquiétude, Dieu est très triste car c’est un manque de confiance en lui.