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Abus sexuels : une grande crise de plus au cours de 2000 ans d’histoire de l’Église

Rapport de la Conférence des évêques de France sur la lutte contre la pédophilieAvec la condamnation à de la prison, par la justice civile, d’un cardinal français en exercice, nous atteignons en cette année 2019 un paroxysme dans la tempête qui secoue l’Église depuis au moins 30 ans.

L’Eglise catholique traverse une crise majeure dont l’ampleur, je pense, peut être rapprochée d’au moins deux crises historiques au cours des vingt derniers siècles :
– la crise des Xe et XIe siècles ayant donné lieu à la réforme grégorienne (menée par le pape Grégoire VII)
– la crise de la Renaissance au XVIe siècle, ayant engendré la Réforme puis la Contre-réforme

Le rôle de chaque chrétien dans la mission de l’Église, selon St Jean-Paul II, partie I

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Sur le chapitre VI de l’encyclique Redemptoris Missio – Première partie : § 61 à 70

L’Église est missionnaire par nature et toute l’Église est envoyée auprès de ceux qui ne connaissent pas Jésus. Les missionnaires sont des « envoyés spéciaux », mais nous sommes tous associés à la mission. C’est à tous que Jésus a dit : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. » (Mt 28, 19), cet appel du Christ est fondamental dans notre identité de chrétiens.

Les jeunes Églises doivent donc elles aussi envoyer des missionnaires, même si elles souffrent d’une pénurie de prêtres.
La communion entre l’Église universelle et les Églises particulières implique cette collaboration.
« Les “jeunes Églises” ont besoin de la force des Églises anciennes, et en même temps celles-ci ont besoin du témoignage et de l’impulsion des jeunes Églises, de sorte que chacune de ces Églises puise dans les richesses des autres. »

Une religieuse et une jeune femme discutent dans une église

2017 : renouveler le sacerdoce en France

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Mgr Naud évêque de Digne et ses séminaristesAujourd’hui Jeudi saint, c’est la fête des prêtres partout dans le monde.

Trois éléments me viennent spontanément à l’esprit à cette occasion : les espoirs vis-à-vis du sacerdoce, un article récent du magazine Famille chrétienne, les attitudes et actions à adopter en famille pour promouvoir le sacerdoce.

Quels sont les espoirs de renouveau que nous voyons aujourd’hui à l’œuvre en France ? On peut citer :

– La création de nouveaux séminaires interdiocésains : Paris, Toulon et Ars, et il y en a peut-être d’autres.

– La création de propédeutiques.

– Le témoignages de séminaristes lors de missions ou de grands rassemblements

– Les journées portes ouvertes dans les séminaires

– L’organisation de temps de prière ou de jeûnes spécifiques pour les vocations

– L’insistance sur le sacerdoce dans les grands rassemblements du type des sessions de Paray-le-Monial organisées par la communauté de l’Emmanuel

Quel est le profil des séminaristes français aujourd’hui ? À la page 40 du n° 2045 (25 au 30 mars 2017) du magazine Famille chrétienne, nous trouvons un article éclairant de Bertille Perrin intitulé : Qui sont nos séminaristes ?

Mgr Lustiger : évêque réformateur au service de Dieu et des hommes

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Le 19 septembre 2013, la Mairie de Paris a décidé d’honorer la mémoire de Mgr Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris pendant 24 ans, en donnant son nom au Petit Pont, le pont qui enjambe la Seine à la jonction de la Préfecture de police et du parvis de Notre-Dame – place Jean-Paul II.

Le cardinal Lustiger et Saint Jean-Paul II

Il n’est que justice d’honorer ainsi un évêque hors normes, que l’on peut faire figurer aux côtés d’autres évêques d’exception comme saint Charles Borromée (1538-1584), archevêque de Milan, le bienheureux Alain de Solminihac (1593-1659), évêque de Cahors, ou saint Eugène de Mazenod (1782-1851), archevêque de Marseille.

Prêtre, prophète et roi : le vrai serviteur de Dieu

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Ce jour, 19ème dimanche du temps ordinaire de l’année C, l’Église nous propose un fragment de l’Évangile selon saint Luc, chapitre 12, qui est généralement interprété de manière restrictive.

Voici les passages que je retiens :

  • « Restez en tenue de service, et gardez vos lampes allumées. »
  • « Heureux les serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. »
  • « Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail. »
  • « À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. »

L’homme et la femme dans l’Église catholique : rivaux, dominants-dominés ou témoins de l’unité ?

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Le 18 mars dernier, une personne anonyme a posté une « Révolte » sur notre site : « Pourquoi est-ce que certains curés refusent de prendre des filles comme enfant de chœur ? – Je ne comprends pas. »

J’ai essayé d’exprimer mon point de vue, que je crois être conforme aux textes officiels de l’Église catholique, et je ne m’attendais pas à une telle charge émotionnelle dans les commentaires qui ont suivi, ni à des jugements aussi violents envers ma personne, de la part d’autres catholiques pratiquants.

Même s’il n’est jamais agréable de subir de durs jugements — je n’ai pas publié les commentaires les plus violents — je trouve que ce débat est en lui-même très intéressant et révélateur.

Homme et femme Il les créa : les conséquences du péché originel

Dieu reproche à Adem et Ève d'avoir mangé le fruit défendu - Peinture de Meister Bertram von Minden, 1375-1383

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