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Mots-clés blog : Miséricorde

Un peu de recul pour lire les « vies de saints »

Temps de lecture estimé : 11 min

Tout chrétien est amené un jour ou l’autre à lire des vies de saints. Les nouveaux convertis, en particuliers, sont avides d’avoir des exemples pour suivre fidèlement Jésus, et c’est très bien ainsi : puissions-nous avoir la même soif qu’eux.

Mais voici une difficulté : dès que l’on quitte les biographies des saints du XXe siècle, on est confronté à des récits « à risque ». En effet, ces vies de saints risquent de causer de graves ennuis à ceux qui sont tentés d’imiter à la lettre les comportements de ces saints tels qu’ils sont décrits.

Ces ennuis, je vais en décrire quelques uns. J’espère que cela nous aidera, dans notre ferme volonté de devenir des saints, à ne pas tomber dans des pièges qui ne peuvent que nous entraver dans notre marche, au lieu de la favoriser.

Il doit être bien clair que tout ce que je vais mentionner ci-dessous relève de la généralisation. Il y a heureusement beaucoup de vies de saints d’avant l’époque moderne qui ne tombent pas dans ces travers.

Voici donc les ennuis que j’ai identifiés. Si vous en voyez d’autres, merci de nous les signaler dans vos commentaires, ça sera sûrement utile à nos lecteurs.

1. les austérités, grands jeûnes, mortifications, macérations, et toutes autres pratiques pénitentielles poussées ;

2. l’insistance sur les souffrances endurées ;

3. la surreprésentation extrême des consacrés et martyrs ;

4. l’insistance sur la force physique et surtout morale ;

5. l’insistance sur le mépris des réalités du monde commun ;

6. l’admiration pour les parcours sans tâche.

Avortement, Fraternité Saint Pie X : la miséricorde n’exclut personne

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Une fois de plus, le pape François réussit à attirer l’attention de tous les media !

Mardi dernier 1er septembre, notre pape a publié une lettre annonçant l’indulgence accordée à tous ceux qui feront certaines démarches, à l’occasion de l’année de la miséricorde qui sera ouverte le 8 décembre prochain.

L’indulgence consiste en la délivrance des conséquences du péché. Le sacrement de la confession permet d’être libéré de la culpabilité, de recevoir le pardon de Dieu, mais nous restons enchaînés par les conséquences de nos actes.

Participer à la Divine Miséricorde en pratiquant les œuvres de miséricorde

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Dans le chapitre 4 du Catéchisme du pape saint Pie V, on trouve une liste, bien oubliée de nos jours, mais fort intéressante pour mieux entrer dans le mystère de la Divine Miséricorde, que nous avons célébré dimanche dernier. Voici ce que l’on y trouve :

942. Qu’entend-on par œuvre de miséricorde ? : L’œuvre de miséricorde est celle par laquelle on secourt les besoins spirituels ou corporels du prochain.

Sainteté 2/2 : les fruits du désir de sainteté

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Cet article est une adaptation d’un enseignement qui a été donné dans le cadre d’un des week-ends pour célibataires chrétiens à Ars, en février 2014. Ces week-ends sont organisés par l’association Homme et femme Il les créa.

Dans les manifestations du temps de la période communiste, dans les années 1980, les polonais brandissaient des pancartes où était écrit : « Nous voulons Dieu ! ». Ils avaient compris quel était leur besoin le plus fondamental : Dieu lui-même, au-dessus de tout bien créé.

A. Vivre en Dieu

1. Une vie transfigurée

Ma décision pour la sainteté, pour Dieu, porte de multiples fruits dans ma vie. Elle va progressivement me rendre plus heureux, je vais entrer dans le bonheur de Dieu, le bonheur en Dieu. Ce processus commence avec le désir de la sainteté. Dieu me donne sa grâce pour que ce désir dure et puisse porter son fruit.

Vivre une vie transfigurée par le Christ

« Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète. » Jean 15, 11

UEDLP – Un Enfant Dans La Prière

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Prier pour des enfants maltraités et des adultes maltraitants, de toutes confessions.

Au cours de la messe de minuit 2008, le pape Benoît XVI a dénoncé la souffrance des enfants maltraités : « L’Enfant de Bethléem est un nouvel appel qui nous est adressé pour faire tout ce qui est possible afin que soit mis un terme aux épreuves de ces enfants », pour « faire tout ce qui est possible afin que la lumière de Bethléem touche le cœur des hommes [ … ]  Ce n’est qu’à travers la conversion des cœurs, ce n’est qu’à travers un changement au plus intime de l’homme que peut être dépassée la cause de tout ce mal…».

Il y a bientôt 13 ans dans le diocèse de Beauvais (Oise), le 15 février 2000, jour de saint Claude La Colombière – saint protecteur de l’action – a été créé, sous l’impulsion de Mona LE CUNFF et de l’Abbé Bruno DANIEL, « UEDLP – Un Enfant Dans La Prière ».  Le but de cette œuvre est de prier pour des enfants maltraités et des adultes maltraitants, de toutes confessions.

Le baptême de Jésus : « C’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice » (Mt 3, 15)

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Le baptême de Jésus

Saint Matthieu nous raconte le baptême de Jésus par Saint Jean le Baptiste :

En ces jours-là arrive Jean le Baptiste, prêchant dans le désert de Judée et disant : « Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche. » C’est bien lui dont a parlé Isaïe le prophète :

Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers. (Mt 3, 1-3)

Pour moi, je vous baptise dans de l’eau en vue du repentir ; mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, dont je ne suis pas digne d’enlever les sandales ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. (Mt 3, 11)

Alors Jésus arrive de la Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Celui-ci l’en détournait, en disant : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi ! » Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour l’instant : car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice. » Alors il le laisse faire. Ayant été baptisé, Jésus aussitôt remonta de l’eau ; et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu’une voix venue des cieux disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur. » (Mt 3, 13-17)

Confessions, entraide et tolérance en ligne

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Le site internet TopAccuse où les membres confessent leurs fautes et se font juger

La confession de ses fautes à un prêtre est aujourd’hui une pratique beaucoup moins généralisée qu’au temps où la France était officiellement catholique. Malgré tout, nous serions sûrement surpris si nous interrogions les prêtres sur le profil des personnes qui viennent les voir aux permanences de confession.

Mais avouer le mal que l’on a fait à une personne qui nous voit ou au moins nous entend a toujours été et restera un acte difficile.

L’Église catholique a toujours été très claire sur l’interdiction de la confession à distance, que ce soit par courrier, téléphone, minitel ou Internet.
À quel besoin répond donc la multiplication des sites de « confession » ? D’après Google, environ 1000 personnes francophones par mois cherchent à savoir comment faire une « confession par Internet » ou une « confession en ligne ». Un site sérieux propose même un modèle de lettre pour faire une demande de confession en ligne à un prêtre.
Que ce soit sur des sites de « confessions » en ligne, ou en se confiant en profondeur sur des forums, les internautes cherchant à soulager leur conscience et à recevoir des conseils se privent de trois grands biens.

La confession : « C’est trop facile ! »

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Sur un forum catholique, un internaute s’interroge :

Dans ma vie de chrétien il y a, comme en chacun de nous, le poids de mes péchés. Régulièrement, toutes les quinzaines voire toutes les trois semaines, je rencontre un prêtre pour la confession.

J’ai un péché récurrent. Je tombe régulièrement. Je me relève et je retombe.

J’en viens à me décourager, me disant que je n’ai pas assez de foi, assez de force. Et puis, comble d’orgueil, j’en viens à être gêné devant le prêtre. Alors je change parfois de confesseur.

Oui, je sais qu’il y a là nécessité pour moi de poser un vrai acte de confiance et d’humilité. Mais mon propos s’est éloigné de son objet.

Voilà ma question : A revenir sans cesse devant le même péché à toutes les confessions, n’y-a-t-il pas là « facilité » de ma part. En gros, « j’y tombe mais c’est pas grave, je vais être pardonné ».
(Source ici)

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