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Jésus donne-t-il un sens à la vie ?

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Jésus et la pécheresse

Pourquoi tant de nos prières ne sont-elles pas exaucées ? Pourquoi Dieu laisse-t-il mourir ou partir les personnes que nous aimons ? Pourquoi tant de souffrances, où que l’on regarde dans le monde, à commencer par ma propre vie ?

Dieu ne nous a pas promis d’empêcher la souffrance, au contraire il nous a prévenus que nous allions souffrir. Mais alors, Dieu, à quoi sert-il ?

Dans son encyclique Redemptoris Missio, saint Jean-Paul II explique que la nature du Royaume de Dieu est « la communion des hommes entre eux et avec Dieu ». Ce qui veut dire que, si Dieu est vraiment notre créateur, le sens de notre vie, ce pourquoi nous sommes faits, est cette communion, cet amour.

Attention, il s’agit bien de l’amour tel qu’il est dans le cœur de Jésus : un profond désir du bonheur de l’autre, un désir brûlant de vivre cette communion, cette proximité avec l’autre, accompagné d’une liberté intérieure qui permet d’accepter la séparation, ou le refus d’aimer de la part de l’autre, qui toujours laisse l’autre libre. Un tel amour entraîne de la souffrance devant la souffrance de l’autre, sa haine ou son indifférence. Il entraîne un profond bonheur quand l’amour est partagé. Mais le bonheur est là, en Dieu, même quand l’amour n’est pas réciproque.

Le christianisme est-il une religion du livre ?

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Pour un grand nombre de personnes, y compris chrétiens, la réponse est « oui », parce que, tout comme les juifs et les musulmans, nous nous référons à un livre sacré que nous disons être Parole de Dieu.

Ces personnes peuvent d’ailleurs trouver que, même s’il s’agit d’une expression qui vient du Coran1, elle n’est finalement pas si mal trouvée.

Mais cette vision ne peut être acceptée ni par les chrétiens, ni par les juifs, car le Coran n’a pas du tout le même statut dans l’islam que la Bible dans le christianisme.

Saint Luc écrivant son Évangile - Livre d'heures du roi Louis XII

C’est ce que dit le Cathéchisme de l’Église Catholique à l’article 108 :

« Cependant, la foi chrétienne n’est pas une “religion du Livre”. Le christianisme est la religion de la “Parole” de Dieu, “non d’un verbe écrit et muet, mais du Verbe incarné et vivant” (Saint Bernard, homélie miss. 4, 11 : Opera, ed. J. Leclercq-H. Rochais, v. 4 [Romae 1966] p. 57). Pour qu’elles ne restent pas lettre morte, il faut que le Christ, Parole éternelle du Dieu vivant, par l’Esprit Saint nous “ouvre l’esprit à l’intelligence des Écritures”  (Lc 24, 45). »

Pour les chrétiens, la révélation ultime, absolue, qui ne pourra jamais être dépassée, ce n’est pas la Bible, c’est la personne de Jésus, et rien d’autre.
Pour les musulmans, cette révélation ultime, c’est le Coran.

Est-ce Jésus qui me parle ?

Petite mise au point concernant les signes de Dieu et les révélations

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Jésus est notre Dieu. Il est infiniment libre, mais il ne sait utiliser sa liberté que pour notre bien, notre bonheur. Et il n’y a pas d’arbitraire en lui, il ne renie jamais sa propre parole.

Le but de la vie humaine est la communion d’amour avec Dieu et avec les autres êtres humains.

Pour nous conduire vers la réalisation de ce but, Dieu nous parle.

À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé à nos pères par les prophètes ;
mais à la fin, en ces jours où nous sommes, il nous a parlé par son Fils qu’il a établi héritier de toutes choses et par qui il a créé les mondes.
(Hébreux 1, 1-2)

Le Fils, par lequel le Père nous parle désormais, nous communique sa Parole (c’est-à-dire son être) de bien des façons. Il nous parle par sa vie, par les auteurs bibliques, par l’Église qui est son propre Corps, par sa manifestation dans nos vies, par les personnes qu’il met sur notre route, par nos supérieurs hiérarchiques, par nos prêtres, par nos papes, par des inspirations, des motions, pourquoi pas des visions…

Saint Ignace, qui enseigna le discernement des esprits

Un Dieu de surabondance : les noces de Cana

Temps de lecture estimé : 2 min

Dieu travaille dans la surabondance. Dans l’Évangile selon saint Jean chapitre 10, verset 10, Jésus dit qu’il est venu pour donner la vie en surabondance. Cette surabondance porte tant sur la quantité que sur la qualité.

Dans les noces de Cana (Jean 2, 11), il y a ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas. Ce qu’on voit, c’est Jésus transformant 600 litres d’eau en vin.

Jarre de pierre antique

Mais réalisons un peu ce qu’il vient de faire, ce qu’on ne voit pas forcément : 600 litres ! S’il y avait 100 invités, ce qui est déjà beaucoup, et si on leur donnait un litre de vin chacun, il resterait encore 500 litres. 500 litres de vin de première qualité, quelle générosité ! Quelle surabondance !

Noël : serons-nous présents à celui qui est Présence?

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Noël nous interroge sur notre présence à Dieu. En effet, Noël est la grande fête de la venue de Dieu dans notre monde, et donc de la Présence définitive de Dieu, non seulement de manière spirituelle, mais aussi sous forme corporelle. Jésus vient avec un corps d’homme, un corps de chair. C’est ce que l’on appelle l’Incarnation. Cette personne humaine, Jésus, vient vers moi, autre personne humain, pour me rencontrer et cheminer avec moi, même si je ne le vois pas matériellement, comme le voyaient ses contemporains.

Mais moi, lui suis-je présent ? Il a pris la peine de venir en ce monde et de se faire homme pour moi. Célébrer Noël, c’est rendre gloire à Dieu pour sa présence chaque jour de notre vie, ici sur cette terre, dans nos cœurs et dans toutes sortes de réalités : nos frères baptisés, les pauvres et les petits, nos prêtres, les sacrements, l’Eucharistie… et bien sûr dans notre prière.

Témoignage d’une Thaïlandaise bouddhiste qui découvrit Jésus

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Mon amie thaïlandaise Monthita m’a donné l’autorisation de publier le témoignage de sa conversion.

Monthita, Thaïlandaise devenue catholique

Monthita était une bouddhiste fervente (ce qui est rare chez les jeunes Thaïs, les Thaïs ne s’intéressent généralement à la religion que lorsqu’ils sont plus âgés). Dès son enfance, dans un village de l’est de la Thaïlande, Monthita avait été frappée par la présentation de la religion chrétienne qu’on lui avait donnée succinctement à l’école, et elle s’était dit que c’était la meilleure religion. Par la suite, elle n’y a plus pensé, étant dans une famille bouddhiste.

« Les ténèbres ne l’ont pas saisi » !

Jésus, le Christ, est ressuscité d’entre les morts, Il nous transmet sa Vie !

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Le Christ, que « le Père n’a pas épargné » en faveur de l’homme, et qui, dans sa passion et le supplice de la croix, n’a pas été l’objet de la miséricorde humaine, a révélé dans sa résurrection la plénitude de l’amour que le Père nourrit envers lui et, à travers lui, envers tous les hommes. « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ». Dans sa résurrection, le Christ a révélé le Dieu de l’amour miséricordieux justement parce qu’il a accepté la croix comme chemin vers la résurrection. Et c’est pourquoi, lorsque nous faisons mémoire de la croix du Christ, de sa passion et de sa mort, notre foi et notre espérance se fixent sur le Ressuscité : sur ce Christ qui, « le soir de ce même jour, le premier de la semaine… vint au milieu de ses disciples » au Cénacle ou « ils se trouvaient,… souffla sur eux, et leur dit : Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Bx Jean-Paul II, encyclique Dives in Misericordia, § 8)

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » dit Jésus (Jean 15.13). Mais le Christ ne nous propose pas une tragédie grecque où le désespoir est légèrement éclairé par la beauté de gestes nobles ou d’amours passionnés.

Jeudi Saint, Vendredi Saint : existe-t-il une sainte tristesse ?

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Job, tableau du peintre Léon Bonnat, 1880

Et prenant avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Alors il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi. » Étant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant cette prière : « Mon Père, s’il est possible, que  cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. » (Mt 26 37-39)

Le pape François, lors de son homélie du jour des Rameaux 2013, nous a exhortés à ne jamais être tristes :

Qui donc est l’Épouse de Jésus ? 1/3

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Le mariage mystique de sainte Catherine de Sienne, tableau de Pinturicchio, 2e moitié du XVe siècle
Le mariage mystique de Sainte Catherine de Sienne

Première partie : Une Épouse sainte et immaculée ?
 

Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Église : il s’est livré pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant par le bain d’eau qu’une parole accompagne ; car il voulait se la présenter à lui-même toute resplendissante, sans tache ni ride ni rien de tel, mais sainte et immaculée. […] Voici donc que l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair : ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église. (Ep 5, 25-32)

« L’Esprit Saint, protagoniste de la mission »

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Sur le chapitre III de l’encyclique Redemptoris Missio.
 

Le couronnement de la Vierge, de Gentile da fabriano, photo SailkoC’est l’Esprit Saint qui doit continuer la mission salvifique de Jésus, à travers les hommes à qui elle a été confiée.
 

L’Esprit Saint est le protagoniste de toute la mission ecclésiale. Il agit par les apôtres et en même temps il agit dans les auditeurs.
 

L’envoi des apôtres en mission aux extrémités de la terre est lié au don de l’Esprit qui les rend capables d’accomplir cette mission.
 

C’est le Seigneur qui agit en eux :

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