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Le carême, temps de grâces et de joie pour les faibles

Dossier Carême (2013)

Pour mieux vivre le temps du carême

Mercredi des cendres

Il est encore temps d’entrer dans la grâce du carême !

Beaucoup de catholiques, y compris parfois moi-même, perçoivent le carême comme un mauvais moment à passer, un temps de tristesse où nous sommes confrontés au mal qui est en nous sans réussir à en triompher, ni même à s’améliorer.

« Je suis triste pendant le carême parce que c’est un temps où je pense à mes péchés »

Temps de lecture estimé : 1 min 30

Jésus prenant la main d'Ève, peinture de Jérôme Bosch, 1500

Oui, c’est à cause du péché des hommes que Jésus a souffert. Il est bon de se repentir de ses péchés, mais pas de se laisser envahir par la tristesse. Le carême devrait plutôt être un temps de joie dans l’attente de la célébration de notre Rédemption.

Accepter de se laisser sauver, accepter d’être un pécheur qui a besoin qu’un autre donne sa vie pour moi, c’est très difficile, encore plus difficile que de jeûner.

Jésus m’invite à entrer dans la joie et la gratitude devant son amour qui me rend ma dignité, plutôt que de garder le regard centré sur moi-même, car je préférerais être pur(e) et n’avoir pas besoin d’être sauvé(e).

Pourtant, quelle grâce de se savoir pécheur sauvé : il y a plus de joie dans le Royaume de Dieu pour un pécheur qui accueille le salut, que pour un juste qui n’a pas besoin de salut ! Ce juste qui ne donne pas de joie à Jésus, ce n’est pas celui qui est pur comme la Vierge Marie (il n’existe pas), mais celui qui arrive à surveiller ses actes, celui qui ne prend pas le risque de la vulnérabilité de l’amour, celui qui pense qu’il n’a pas besoin d’être sauvé par Jésus et se prive de l’intimité avec son Sauveur.

Carême : « C’est un mauvais moment à passer, les privations sont trop éprouvantes »

Temps de lecture estimé : 3 min

Chocolat, photo André Karwath aka Aka

Un religieux disait que si un frère veillait toute la nuit en prière, et que le lendemain il était irritable, manquant de charité envers les autres frères à cause de sa fatigue, cela prouvait qu’il avait eu tort de faire cette veille, que cette idée ne venait pas de Dieu.

L’Église nous invite effectivement à profiter du carême pour faire des efforts dans trois domaines : la prière, le jeûne et le partage.

La prière est le point le plus important, et si on ne prie pas, il est inutile de jeûner, cela peut difficilement porter du fruit. Le jeûne est une démarche d’adoration où l’on veut signifier à Dieu que Lui seul nous est indispensable. Benoît XVI a dit aux pèlerins francophones, le 17 février dernier : « Par le jeûne nous apprendrons à ne pas négliger la véritable nourriture, spirituelle, pour résister aux tentations de l’indifférence et du laisser-aller, de l’égoïsme et de l’orgueil, de l’argent et du pouvoir. »

Carême : « Je suis triste parce que je n’arrive pas à tenir mes résolutions »

Temps de lecture estimé : 2 min

Duccio, La tentation de Jésus sur la montagne

Encore une fois, ce n’est pas à la tristesse que Jésus nous invite en ce temps de carême.
Le but du carême n’est pas de réussir des exploits, de cocher les cases en face de ma liste de résolutions, mais de grandir dans l’union à Dieu.

Le carême est un temps pour préparer son cœur à la fête de Pâques. Comme toujours avec Dieu, c’est un temps de grâces où Dieu veut nous donner quelque chose, et non un temps où nous devons lui donner quelque chose. La vie spirituelle, c’est apprendre à recevoir Dieu, beaucoup plus que d’apprendre à donner. Une fois que l’on est uni à Dieu, le don de soi jaillit tout naturellement comme un effet de la vie de Dieu en nous. Les privations qui nous sont proposées doivent être une aide pour disposer notre cœur à accueillir le don de Dieu.

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