Si le diable punit les méchant en les faisant souffrir en enfer, n’est il pas du même coté que dieu ?
Si le diable punit les méchant en les faisant souffrir en enfer, n’est il pas du même coté que dieu ?
Site sous WordPress & Thème par Anders Norén
Cat-modératrice
Bonjour,
Bonjour,
C’est une question intéressante et vaste. Quelques points :
– Le diable ne veut punir personne, il veut faire souffrir les humains par haine, peu importe qu’ils soient bons ou méchants.
– Le diable veut rendre les gens méchants, non les punir d’être méchants, mais une fois qu’ils sont méchants il souhaite toujours les faire souffrir.
– Ce n’est pas le diable qui est la cause de la souffrance de l’enfer : la définition catholique de l’enfer, c’est d’être séparé de Dieu. Ceux qui sont en enfer sont ceux qui ont rejeté Dieu, c’est donc leur propre choix. Comme Dieu seul est la source du bonheur, ils sont privés de tout bonheur, et restent enfermés dans leur haine.
– Les souffrances de l’enfer n’ont rien à voir avec des douleurs physiques du genre bouillir dans une marmite…
– Dieu ne souhaite pas que les méchants souffrent, Il ne souhaite jamais la vengeance, Il voudrait que tous les méchants acceptent son amour, mais Il les laisse libre. Si un méchant regrette sa méchanceté, c’est un grand bonheur pour Dieu de pouvoir enfin lui donner son pardon.
– Le diable n’est pas du côté de Dieu. Dieu est amour et le diable est rempli de haine. Dieu veut sauver chaque homme et le diable veut entraîner chaque homme dans le mal et la haine.
colombe
L’enfer
Eh bien quedire de plus, Cath tu as tout dit à mon avis. Je pense en effet que le Diable n’a rien d’un punisseur mais bien de quelqu’un qui fait tout pour nous faire tomber sur terre et qui aime à nous faire souffrir. En revenche Dieu ne peut pas être du même côté que le diable. Dieu nous a créé, le diable veut notre destruction, Dieu nous aime et veut nous sauver chaque jour, le diable veut nous mener à notre perte, Dieu nous promet le paradis et d’être auprès de lui, le diable lui nous promettrais bien si on s’y laisse faire de nous emmener en enfer. .
Evangéline
Je vais vous donner un
Je vais vous donner un témoignage qui est arrivé hier soir, lors de la Veillée pour célébrer Sr Faustine et prier avec ses reliques. Elle était à Tours hier soir et nous avons eu une belle veillée de prière.
Il n’était pas question que j’y aille, dans un premier temps, pas de moyen de locomotion et puis j’avoue que je n’étais pas décidée à y aller par mes propres moyens.
Dans l’après midi, j’ai senti que le Seigneur m’appelait à y aller avec une de mes voisines qui est en recherche et surtout qui a bcp de soucis tant sur le plan médical que sur le plan matériel et psychologique.
C’est une personne qui a mon âge 48 ans et qui depuis onze ans traîne un boulet derrière elle. Pour aller très vite, elle s’est retrouvée seule avec sa fille depuis qu’elle avait 5 ans. Sa fille prenant un peu un tournant à l’adolescence pas facile, elle rentrait tard le soir des w-ends, etc…
Sa maman étant seule et n’ayant pas l’aide de personne et surtout ayant eu elle même une enfance pas très aimée, elle a battu plusieurs fois sa fille. Jusqu’au jour, où elle a frappé un peu fort et sa fille a eu des séquelles.
La fille et la grand mère (la mère de ma voisine) ont porté plainte. Elle a écopée de 6 mois de prison avec sursis et 15.000 euros d’amende. Tout cela, il y a une dizaine d’année.
Depuis, bien entendu, elle ne voit plus sa fille qui avait à l’époque 13 ans et ses parents, particulièrement sa mère ne l’on pas aidé psychologiquement et même matériellement actuellement.
Ma voisine a perdu son emploi il y a un an et demi, vit seule et a une maladie invalidante. Avec tout ça, depuis dix ans, elle s’en veut d’avoir fait du mal à sa fille et fais de la dépression. Mais pire, elle est une dépensière compulsive et actuellement se retrouve dans une mouise pas possible.
Je l’ai rencontré il y a un an. J’ai vu dans cette personne Jésus ! Et oui, une femme bafouée, quelque chose que je sentais qui devait percer.
J’ai commencé à lui parler, à l’inviter à prendre un thé, etc. Nous sommes devenues amies. Mais il y a des jours où cela n’est pas facile. Elle peut être parfois très dure avec moi, menteuse, etc. Je l’aide le mieux possible sous le regard de Dieu. Je l’ai invité plusieurs fois à venir à la messe. Elle y est venue plusieurs fois, mais que le samedi soir. Elle ne veut pas y aller le dimanche matin, car il faut se lever. C’est une personne que j’ai vu resté au lit toute la sainte journée depuis une année. Une personne remplie de culpabilité..qui a même voulu se faire du mal. Une personne finalement qui a été mal aimée depuis sa tendre enfance.
Un jour, elle m’a dit : tu sais je communie mais ça fait des années que je n’allais plus à la messe. Puis, c’est là, qu’elle m’a parlé de ses soucis avec sa fille. Je lui ai conseillé pour ce fardeau qu’elle porte depuis des années, d’aller se confesser. Mais depuis un an, elle me disait oui mais ne le faisais pas. Elle était bloquée. N’allant pas à la messe chaque semaine…parfois elle avait plus envie, me disait qu’elle n’était pas digne d’être aimée par Dieu après ce qu’elle avait fait. Et je l’ai vu pleurer et j’ai pleuré avec elle. Je me suis aussi disputé avec elle, car parfois, elle m’a fait tourner bourique. Mais moi comme elle, nous avons tjs su se pardonner.
Donc, hier, je reçois un appel de mon père spir. a qui j’avais parlé d’elle et me dit : tiens Evangéline, en fin d’après midi, il y a soirée miséricorde avec Sr Faustine et ses reliques. J’ai pensé que tu pourrais inviter ta voisine a t’y emmener et surtout qu’elle puisse aller prier !
A quatre heure, je l’appelle et lui dit. Elle me réponds oui. J’étais étonnée de sa réponse aussi rapide et surtout qu’elle me rappelle pas en me disant : j’ai pu envie d’y aller.
Nous voilà parti à Tours. Il y avait déjà bcp de monde dans l’Eglise. Mais alors, il faisait très très froid dans cette église. Un froid de canard, on avait prévu de s’habiller chaudement, mais tout de même. Je me suis dis, oh la la…Elisa, va être frigoriée et ne restera pas jusqu’à la fin.
Nous avons commencé par une heure de louange avec la Communauté de l’Emmanuel. Puis après la messe. Elle me dit : tu crois que je peux communier ? Je ne savais plus quoi lui dire, car souvent je lui disais tu ne le devrais pas avant de t’avoir confessée, mais tu peux recevoir la bénédiction du prêtre. Ce qu’elle faisait lorsqu’elle venait à une messe avec moi.
Puis au moment de la messe, je la vois communier. J’ai rien dis. Puis après, il y avait un enseignement sur Sr Faustine. Là, elle me dit, ah non, je ne reste pas, je veux pas écouter cette conférence et il fait trop froid. Mais pas d’un air très gentil. Je n’ai pas cherché trop à l’inciter à rester, mais je lui ai dis qu’il serait bien qu’elle reste un petit peu et que si cela ne l’intéressé pas, elle pourrait partir. Elle a bien voulu. Et là, je l’ai vu écouter le petit prêtre âgé qui parlait de Jésus, comment il avait parlé à Sr Faustine de sa Miséricorde et du chapelet.
Elle me prends par la main durant le temps de l’enseignement et se penche et me dit : comme elle est belle en parlant de la photo de Sr Faustine et comme l’enseignement est beau. Bon ok…je me suis dis, tout va bien alors. Puis, comme elle avait fais un gros effort de rester, je lui dis après l’enseignement, si tu veux, on ne reste pas à l’adoration et au pardon.
Elle me réponds, si si, on reste, tu sais comment je suis. J’avais pas envie de rester mais maintenant je me sens collée sur mon siège.
On a adoré le Seigneur, nous sommes allées prier devant les reliques et prendre un petit papier, un petit message de Sr Faustine.
On revient sur notre siège. Je lui dis, quand tu veux partir, tu me le dis. Là, pas de réponse. Elle me dit au bout d’un certain temps, c’est là bas, qu’il y a les confessions ? Je lui dis oui. Elle se lève et part vers les prêtres qui confessaient. J’étais ébahie et heureuse en même temps pour elle. Enfin, le temps était venu pour elle, d’aller s’alléger de son fardeau. Jésus nous avait invité à venir prier et surtout à ce qu’elle vienne pour qu’elle le rencontre vraiment et sentir son Amour pour elle.
Au bout d’un certain temps, je la vois revenir et là, elle retourne s’agenouiller près du St Sacrement. Je précise qu’elle a une maladie invalidante, un polyarthrite ankylosante d’un stade élevé. Et je la vois donc, s’agenouiller et pleurer…pleurer….et ensuite se lever sans problème, comme si elle avait des ailes.
Elle revient s’asseoir à côté de moi, me prends par la main et me dit : Evelyne, j’y suis arrivée, je me suis allégée de mon fardeau par rapport à ma fille. Le prêtre, m’a pris par la main et m’a dit : vous êtes sauvées par le Christ. Mais il faudra aller prier à l’Ile Bouchard -là où il y a eu l’apparition de la Vierge à quatre petites filles à quelques km de chez nous.
Cela fait un an, qu’un prêtre que je connais prie pour elle car il est prêtre de l’Ile Bouchard. Il l’a présenté à la Ste Vierge.
Je lui ai dis que ce prêtre priait pour elle là bas.
Alors, voyait vous…le diable faisait tout pour qu’elle ne connaisse pas véritablement l’amour de Dieu. Mais Dieu, hier a été plus fort que le diable et a démontré qu’il l’aimait même avec son péché. Il est venu la chercher, il l’a aidé à aller se confesser pour qu’elle reçoive l’absolution des ses péchés et puis, elle m’a dit : JE SUIS AIMEE DE DIEU Evangéline !
Pour vous dire, qu’avant elle ne voulait pas rester à cause du froid, elle était même limite agressive après la messe. Mais, par la prière de tous, elle est restée et elle a reçu la grâce de Dieu et le diable, n’a pas eu raison et elle a été relevée. Amen.
Cat-modératrice
Quel témoignage ! Merci
Quel témoignage ! Merci Évelyne.
Anonyme
Alors pourquoi dieu ne fait
Alors pourquoi dieu ne fait rien pour empecher le diable de faire souffrir les hommes ?
colombe
Quel témoignage
Evelyne c’est un témoignage magnifique, très émouvant, il faut absolument continuer à prier pour elle et sûrement qu’un jour elle et sa fille seront réunis.
colombe
La lieberté de Dieu
Parce que Dieu nous laisse libre mais complètement libre de choisir à qui on veut dire oui, à qui on veut obéir, quel chemin on veut emprunter, par qui on veut être conduit et guidé. Donc résultat des courses si on choisi Dieu c’est l’Amour de Dieu que l’on reçois, si c’est le Diable, alors Dieu laisse faire, Il est bien obligé au nom de la liberté qu’il nous accorde.
Anne Claire
Dieu et Diable
Je crois qu’il faut arrêter de dissocier Dieu et Satan. Dieu tel qu’on le conçoit par habitude est l’incarnation de la perfection.. Ce qui selon moi est une idée stupide. Dieu et le diable ne font qu’un, et tout comme un homme a un bon et un mauvais coté, Dieu a aussi son mauvais coté : Satan. En fait Dieu et Satan ne font qu’un, il sait parfois se montrer vengeur, il nous demande d’aileurs plusieurs fois dans la bible de le craindre. Il punit Moïse, il demande a abraham de tuer son fils. Puis le bon Dieu, protecteur, réaparait. Ainsi, lors des fleaus de l’Egypte, il est apparu comme un Diable aux egyptiens, et commeun sauveur pour les juifs. Pourtant aucune allusion à Satan n’a été faite : c’est une question de point de vue.
Anonyme
Dieu = Jupiter ???
Le dieu que vous décrivez ressemble étrangement aux dieux grecs : il est à l’image de l’homme, un mélange de bien et de mal. C’est une vision vraiment archaïque de la divinité.
La Bible, Ancien et Nouveau Testament, révèle un Dieu qui est justement au-dessus de tout le créé, ce Dieu est LE Créateur, LE Bien, LE Beau et LE Vrai en lui-même. Satan est un ange malfaisant et rusé, mais il n’est qu’une créature de Dieu, comme on le voit dans le récit de la Genèse.
Adrien
Si Dieu est le Créateur alors
Si Dieu est le Créateur alors il ne peut y avoir que lui et sa création. Si on part du principe qu’il ne peut projeter (tout comme nous projetons sur les autres,nous sommes faits a son image) que ce qu’il y a en lui, alors il est aussi les ténèbres qui font partie de la création (pas de lumière sans ténèbres pas de chaud sans froid…).
Dans Dieu (tout comme dans diable) il y a d’ailleurs Di = dualité (= le yin et le yang le symbole du noir et blanc mélangés). Le mal est nécessaire pour l’expérience de la vie, s’il n’y avait que le bien, la vie serait fade, pas de défi d’évolution.
Ce qui n’enlève en rien le libre arbitre mais la sagesse est l’équilibre en toute chose. renier l’ombre en soi c’est renier une partie de soi et renier Dieu par ricochet et cela peut creer des tensions internes qui iront grandissants tant qu’elles n’auront pas ete reconnues et exprimées. par exemple ne pas exprimer ses colères et les laisser s’accumuler peut finir en explosion dramatique. L’ombre est sacrée tout comme la lumière, et toute la création.
Filippo-modérateur
Bonjour.Je constate que vous
Bonjour.
Je constate que vous cherchez vraiment à intégrer le débat lancé par cette question de Dieu et du diable, question fort légitime, qui d’ailleurs nous aide à mieux cerner « qui est Dieu ». Je mets des guillemets, car étant tout autre que nous, il serait vain de vouloir le définir comme on peut définir une table ou une chaise.
La tentation dualiste est omniprésente dans l’histoire des religions. C’est l’idée qu’il y aurait une réalité du mal comme il y a une réalité du bien. Or, comme vous le dites très bien, si Dieu ne peut projeter que ce qu’il est et qu’il y a des ténèbres, on est tenté d’en déduire tout simplement que c’est parce qu’il y a du ténébreux en lui.
Les penseurs chrétiens ont réfléchi très sérieusement à cette question, qui ne peut être esquivée puisque l’Écriture dit « Dieu est lumière, en lui point de ténèbres » (Première lettre de saint Jean, chapitre 1, verset 5).
Comment tenir à la fois que Dieu n’est que lumière et qu’il y a des ténèbres ?
En fait, aussi étrange que cela puisse paraître, les formulations qui nous semblent si évidentes sont trompeuses. On parle du « déchaînement du mal », du « côté obscur de la force » (avec un peu d’humour).
Mais en fait, la solution à cette contradiction apparemment insoluble, c’est de prendre conscience que le mal est une absence de bien. Ultimement, la mort est l’absence de vie, la vie qui s’en est allée.
Mais pourquoi cela ?
Oui, vous avez raison, Dieu a « projeté » une création qui ne peut pas ne pas être lumineuse, bonne, si lui-même n’est pas lumière et bonté.
Ceci dit, le fait qu’il laisse certaines créatures, à savoir les anges et les hommes, libres de ne pas choisir intégralement la lumière est la marque de leur grandeur et de leur dignité. S’ils n’étaient pas libres de choisir le bien, et même le Bien absolu qui est Dieu lui-même, ou bien la séparation totale d’avec Dieu, ils seraient comme le reste de la création, de simples instruments dociles dans la main de Dieu.
La nature, hors des hommes, est déjà sublime. Peu nombreux sont les hommes à trouver que la nature est laide, peu nombreux sont ceux auprès desquels aucun coucher de soleil, aucun reflet sur la mer ou la montagne, aucun paysage foisonnant de vie ne trouve grâce.
Tout cela est encore trop peu pour Dieu. Il voulait des créatures qui lui soient encore plus ressemblantes, des créatures avec lesquelles il puisse dialoguer, avoir une relation.
Chez l’homme et l’ange, Dieu se laisse voir de manière encore plus sublime quand l’homme ou l’ange laisse transparaître en lui la lumière qui est Dieu.
Un homme plus ou moins athée disait du Curé d’Ars : « J’ai vu Dieu dans un homme. »
Je trouve beau ce que vous dites : le mal est un défi. Pour moi, c’est à la fois un défi et un combat.
Le « non être » en nous est une sorte de trou noir, une béance, qui appelle la lumière de Dieu, qui est l’Être en lui-même.
Voir le mal comme absence de bien, c’est faire droit au fait que la croissance du bien en nous est comme l’éclairage progressif d’un lieu au fur et à mesure que le soleil se lève. La ténèbre de cet endroit n’est pas tant une vraie ténèbre qu’une absence de lumière. Le soleil n’est tout simplement pas encore là.
Dans nos vies c’est la même chose. Si Dieu ne brille pas sur elles, alors nous sommes aveugles le « vrai réel » nous échappe, le manque de lumière nous fait tâtonner et tomber, ne nous donne qu’une version terriblement pauvre du réel.
Notre vie est un chemin qui est parfois comme une jungle profonde où le soleil perce peu à travers les lourdes feuilles du sommet des arbres. Parfois il y a une clairière pour se reposer, parfois il faut se tailler un chemin à la machette et se défendre contre les bêtes sauvages. Parfois nous encaissons des blessures, bénignes, graves ou très graves. Parfois nous aidons les autres. Parfois nous perdons notre chemin, nous abandonnons celui qui est « le chemin, la vérité et la vie », comme se définit lui-même Jésus (Évangile selon saint Jean, chapitre 14, verset 6).
Et puis viendra le jour où Dieu qui est lumière nous saisira complètement et où nous le verrons tel qu’il est, Lumière ineffable, inimaginable pour nos capacités de perceptions si grandes et pourtant encore si limitées face à l’immensité de Dieu.
Il me semble que la métaphore de la lumière est effectivement très adaptée quand on veut montrer que Dieu est intégralement lumière, et que la ténèbre est l’absence de bien.
Merci de nous avoir aidé à réfléchir sur cette question délicate et récurrente.
PS : le mot Dieu, en français, vient du mot grec Zeus (ζευς, prononcer « dzeusse »), qui n’a pas de signification duale. Par contre, comme vous le dites, diable, qui vient de diabolos (διαβολος), veut dire diviseur, séparateur, il y a la racine « dia » comme dans dialogue. Le diable, c’est celui qui veut qu’il y ait d’un côté Dieu, et de l’autre nous-même. Il veut nous séparer de Dieu, il veut que nous considérions Dieu et les autres créatures comme des ennemis, il veut donc que nous prenions le même chemin que lui, le chemin de la séparation, de l’éloignement, du non-être, de l’absence de vie.
Au contraire, Dieu est l’unificateur par excellence, il veut s’unir à lui toute la création et surtout les êtres avec lesquelles il veut partager sa béatitude. C’est ce que dit saint Jean-Paul II dans l’encyclique Redemptoris Missio de 1990 : « La nature du Royaume est la communion de tous les êtres humains entre eux et avec Dieu. »