Bonjour, Je suis marié légalement à l’église Catholique. Mon épouse et moi pratiquons souvent la masturbation. Est-ce un péché ?
Les réponses sont dans les commentaires
Voir aussi :
– La masturbation est elle un péché ?
– L’Église catholique condamne-t-elle la masturbation et pourquoi ?
Cat-modératrice
Bonjour Monsieur,
L’Église catholique enseigne que les actes sexuels ne doivent pas être séparés de l’union entre les conjoints, car il y a deux buts de la sexualité : la communion entre les époux à travers l’acte sexuel, et la procréation (il n’est pas obligatoire de procréer à chaque acte sexuel, bien sûr, et les personnes mariées qui ne peuvent pas avoir d’enfants peuvent avoir des relations sexuelles).
La masturbation est donc un péché selon l’enseignement de l’Église, sauf s’il s’agit de caresses préliminaires avant l’union sexuelle des époux. Dans ce cas, il faut chercher à ce que l’orgasme ait lieu pendant l’union des époux.
C’est ce que demande l’Église, mais elle enseigne aussi qu’il est encore plus important d’être fidèles l’un à l’autre, de chercher à connaître Jésus, d’avoir de la compassion pour ceux qui souffrent et d’agir pour en soulager certains, de ne jamais calomnier son prochain, etc.
Si l’on s’abstient des péchés contre la pureté sexuelle, et que l’on ne cherche pas à suivre Jésus dans les autres domaines, à prier, à faire du bien aux autres, etc., on est encore plus impur que par la masturbation.
Pelostome
Bonjour,
je voudrais savoir si cet interdit s’applique également aux couples âgés qui ne peuvent plus avoir d’enfant ?
Cat-modératrice
Bonjour Pelostome,
L’Église catholique demande que l’acte sexuel ne soit pas séparé de l’union des conjoints, qui est l’une des deux finalités de la sexualité. Cela s’applique donc aussi à ceux qui ne peuvent pas avoir d’enfants.
Pelostome
Bonjour,
je ne pensais pas que l’Église catholique limitait l’union des conjoints au strict coït vaginal… Il y a un texte officiel qui spécifie cela explicitement ?
Cat-modératrice
ATTENTION, ce commentaire parle de sexualité assez crument. Certains de nos visiteurs n’auront peut-être pas envie de le lire.
Bonjour Pelostome,
Dans de nombreux textes, l’Église affirme que les rapports sexuels doivent être naturellement ouverts à la fécondité, même s’il est légitime de choisir les périodes infécondes pour s’unir, dans le cadre de l’exercice de la parentalité responsable. Il est aussi légitime d’avoir des rapports sexuels entre conjoints en cas de stérilité ou ne ménopause. Cf par exemple l’encyclique de Paul VI Humanae Vitae § 11.
Les actes sexuels ouverts à la transmission de la vie sont ceux où il y a une pénétration vaginale. Il peut y avoir des caresses masturbatoires entre conjoints à condition que la semence masculine s’écoule dans le vagin. Les actes sexuels qui ne correspondent pas à ces critères sont jugés comme contre-nature : masturbation, sodomie… Je n’ai pas retrouvé les textes officiels concernant ces derniers points.
Je n’oublie pas notre échange en cours sur d’autres sujets. Comme vous voyez, je réponds plus vite quand il n’y a qu’un seul sujet abordé à la fois !
Rubin
Bonjour
D’après les sexologues chrétiens ou non,la majorité des femmes 70 ou 80% n’ont pas d’orgasme lors de l’union seule, il faut y associer la stimulation simultanée du clitoris pendant l’acte pour y parvenir…clitoris dédié au plaisir et créé par Dieu. Donc, les femmes peuvent procréer sans orgasme alors que ce n’est pas le cas des hommes ( cependant, il est possible avec le temps pour les hommes d’avoir des orgasmes sans ejaculation)..
je pose cette question : lorsque avec l’age, l’homme devient défaillant (ou ne peut pas ou plus tenir une erection longtemps si les préliminaires pour la femme doivent être prolongés) l’union ne peut pas se réaliser. Dans cette seule situation, l’homme peut il caresser son épouse jusqu’a l’orgasme ? la femme peut aussi caresser son mari sans erection…tout cela dans la tendresse, l’échange, le partage et le don réciproque amoureux pour le bien des 2 conjoints et pour l’unité du couple ( malgré l’absence d’union complète car parfois impossible si absence d’érection).
Cela doit concerner de nombreux couples où le mari prend de l’age…cela peut arriver aussi de temps en temps à un âge moyen.
Sinon, la femme n’a plus jamais de plaisir ni d’orgasme…
c’est préférable à une masturbation solitaire de la femme de son côté ou de l’homme (interdit par l’église catholique)…
j’aimerai avoir votre approche sur ces questions qui concernent sûrement nombreux couples au cours de leur vie amoureuse.
Cat-modératrice
Bonjour Rubin,
En ce qui concerne la position de l’Église, dans la situation dont vous parlez, non, il n’est pas possible que le mari caresse son épouse jusqu’à l’orgasme. L’Église catholique enseigne que les actes sexuels ne doivent être vécus que dans le cadre d’une union sexuelle des deux époux.
Pelostome
« Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis ? » Il n’y a pas qu’hypocrisie ou tartufferie derrière cette question des pharisiens. Pour eux comme pour nous, l’agir de Dieu est toujours déroutant. Le Seigneur est celui qui nous donne une lumière pour avancer, qui pose des repères sur notre chemin de vie. Mais il est aussi celui qui bouscule ces mêmes repères. Marcher à sa suite, c’est donc accepter d’être interrogé, remis en question, parfois même désorienté. À travers tous ces soubresauts peut s’élargir l’espace de notre cœur.
Vous trouvez peut-être que j’exagère ? Ce n’est pas moi qui exagère : les lignes ci-dessus ont été écrites par Bertrand Lesoing, prêtre de la communauté Saint-Martin, en commentaire de l’Évangile du samedi 7 septembre 2024 : Luc 6, 1-5.
Cat-modératrice
Bonjour Pelostome, je ne comprends pas ce que vous voulez démontrer, pouvez-vous me l’expliquer ?
Pelostome
Bonjour Cat,
les principes religieux sont là pour nous indiquer un chemin de vérité en énonçant un certain nombre d’interdits. Si tant est que ceux concernant la masturbation soient vraiment recevables, comme dit le père Lesoing, ce sont des repères. Dans certaines situations, ces interdits nous étouffent et nous empêchent de vivre. Dans ce genre de cas, Jésus bouscule la loi pour que celle-ci reste au service de la vie et de l’amour. C’est exactement le genre de situation évoqué ici. L’Église peut condamner ces pratiques, Jésus ne les condamne certainement pas.
Cat-modératrice
Jésus lui-même a énoncé des interdits radicaux, comme l’interdit de faire exprès de désirer une femme qui n’est pas la sienne, l’interdit du remariage après un divorce. On peut aussi ressentir que l’interdiction de se remarier nous empêche de vivre, pourtant Jésus a été très clair au point de choquer ses disciples. Pour Jésus aussi il y a des interdits qui sont des absolus. Pour l’interdit du Sabbat, les Pharisiens n’en avaient pas compris le sens. Mais je pense que Jésus aurait radicalement interdit à ses disciple de faire un travail rémunéré le jour du Sabbat.
Rubin
Bonjour Cat
Jesus a surtout parlé d’amour et j’avoue avoir été blessé par votre réponse laconique dans la situation que j’évoquais. La réponse de Pelostome m’a apaisé quelque peu. Oui, Jésus a émis des interdits mais toujours au service de l’amour de son prochain. Je crois que la sexualité ne se réduit pas à des règles ” faire ou ne pas faire”et pour l’harmonie du couple, des gestes peuvent être posés dans le respect de chacun et pour le bien-être des époux. Oui, certains interdits nous empêchent de vivre et nous enferment. Le partage et la sexualite du couple dans la tendresse et l’amour ne peuvent pas être limités à des interdits..et des droits à faire ou non…
Cat-modératrice
Bonjour Rubin,
Je vous demande pardon de vous avoir blessé. Paradoxalement, c’est parce qu’il était douloureux pour moi de vous répondre par un interdit que je n’ai pas su vous répondre de manière délicate. Comme je l’ai déjà dit à Pelostome, si ce site comporte essentiellement des questions sur la masturbation, ce n’est pas mon choix, c’est le choix de Google qui nous fait apparaître en bonne place dans les recherche de ceux qui s’intéressent à la vision de la religion sur la masturbation. Par contre, Google ne nous référence pas sur d’autres sujets qui me tiennent plus à cœur, ce qui fait que ma principale activité sur ce site est de répéter des interdits alors que pour moi ce n’est pas l’essentiel de notre relation à Dieu.
Cependant, je pense vraiment qu’il y a des interdits nécessaires et voulus par Dieu pour notre bien. Quand Jésus interdit de se remarier après un divorce, cela a des conséquences terribles pour des personnes qui ont vécu un échec dans un premier mariage et qui aiment vraiment une nouvelle personne. Elles aussi peuvent ressentir que cet interdit les empêche de vivre et les enferme. Pourtant Jésus a été très clair. Jésus n’a pas parlé de la masturbation mais l’Église a discerné qu’il en était de même pour l’interdit de la masturbation. Je choisis de faire confiance à l’Église sur ce point, même si ce sujet n’est pas ma spécialité et que je n’ai pas de formation qui me permettrait de mieux vous l’expliquer.
Laurent Rubin
Lorsque l’épouse ne connaît jamais l’orgasme dans le cadre de la penetration, est il possible de caresser son clitoris avant l’union ou pendant l’union sexuelle afin qu’elle puisse atteindre l’orgasme ? Est ce contraire au plan divin ? Tout cela étant réalisé dans l’amour mutuel.
Cat-modératrice
Bonjour, je ne peux vous répondre que ce que je comprends de l’enseignement de l’Église.
L’Église catholique enseigne que l’exercice de la sexualité ne doit se faire que d’une manière ouverte à la vie (même en dehors des périodes de fécondité), ou dans les actes qui étaient ouverts à la vie pour les personnes ne pouvant plus avoir d’enfants.
Je pense que des caresses stimulant la femme au moment de l’union sexuelle des conjoints ne sont pas en opposition avec ce que demande l’Église, même si la femme a un orgasme juste avant la pénétration. C’est ma propre compréhension, je ne connais pas de texte officiel précisant cette question.
Laurent Rubin
Bonjour
Merci de votre réponse.
Vous dites “même si la femme a un orgasme juste avant la penetration”
A ce sujet, j’ai une autre question ou situation de conscience dans le cadre chrétien catholique.
Mon épouse est désormais ménopausée et il arrive très souvent que les préliminaires pourtant très longs lui permettent d’avoir l’orgasme sans la possibilité de l’union sexuelle complète ( sécheresse vaginale ou pas envie d’union tout simplement… Je précise qu’elle ne veut pas utiliser de produits lubrifiants..)
Je respecte mon épouse et je l’aime. Mais il m’arrive de temps en temps de souhaiter l’union sexuelle complète, expression ultime de notre mariage chrétien. Je peux comprendre qu’elle n’ait pas envie d’ acte sexuel complet et le dialogue à ce sujet est délicat. En ce qui me concerne, je respecte la position de l’église catholique, je n’ai pas d’orgasme en dehors de l’union conjugale. C’est parfois difficile pour moi car le désir d’union est fort.
Puis je continuer à faire don de mes caresses jusqu’à l’orgasme pour mon épouse pensant que l’union aura lieu par la suite et finalement le plus souvent non… ou avec peut-être une éventuelle union sexuelle à posteriori mais je n’en suis jamais sûr…
Merci de votre réponse
Cat-modératrice
Il est très important que vous puissiez dialoguer avec votre épouse sur cette question. Si le dialogue est difficile, ne pouvez-vous pas vous faire aider par une conseillère conjugale ? Il est important que votre épouse prenne conscience de ce que vous vivez, de vos manques, de vos aspirations, de vos besoins. Et il est important que vous puissiez parler aussi de cette question de l’enseignement moral de l’Église sur la sexualité. Votre femme est-elle aussi catholique ?
Rubin
Oui,ma femme est catholique. Je voudrais plus de précisions sur l’enseignement moral de l’Eglise sur la sexualité si cela est possible.
Je pense que ma femme n’aime plus la penetration ou ne l’a jamais vraiment désiré…
Pendant plus de 15 ans, elle a simulé l’orgasme et moi, je pensais que tout allait bien lors des unions sexuelles..Par la suite, elle m’a dit qu’elle ne pouvait avoir l’orgasme que par les caresses du clitoris..et j’ai appris à le faire pendant l’union pour que nous ayons un plaisir partagé pour le bien-être de notre couple…
Actuellement et ce depuis plusieurs mois, elle adore le plaisir clitoridien sans la penetration qui ne lui apporte pas de plaisir (c’est peut-être le cas de beaucoup de femmes)…
Après avoir eu l’orgasme de cette façon, elle s’endort…Je reste alors frustré et l’étreinte charnelle,la communion des corps me manque…je ressens un vide difficile à décrire…
Je lui ai fait part par écrit de mes désirs.. de mes peurs, mes inquietudes..j’espère une réponse …
Cat-modératrice
Bonjour Monsieur,
Ce que vous vivez avec votre femme ne correspond pas à la morale de l’Église. L’acte sexuel par lequel vous lui donnez du plaisir est à la fois déconnecté de l’ouverture à la procréation, et de la communion entre époux. C’est un acte dont le but est le plaisir et non la communion, c’est pour cela qu’il est si frustrant pour vous.
C’est une très bonne chose que vous ayez écrit à votre épouse, il faudrait que vous puissiez réfléchir ensemble à cette situation. Avez-vous déjà envisagé de consulter une conseillère conjugale ou un sexologue catholique ? Il est surtout important que votre épouse sache que vous souffrez de la situation.
Pelostome
Bonjour,
j’ai l’impression que la dernière réponse pourrait être comprise comme un jugement et un manque d’empathie. Je ne crois pas qu’elle le soit, mais peut-être qu’un peu de sollicitude vous fera du bien.
En ce qui me concerne, je ressens vos caresses à votre épouse avant tout comme une preuve d’amour, et votre abstinence comme un sacrifice. Je vous trouve admirable – même si cela ne règle en rien votre problème, et je serais bien en peine de vous donner quelque conseil que ce soit.
Spjm
bonjour,
En echo à ce qui a été dit précédemment, oui c’est un comportement admirable pour satisfaire l’épouse et un formidable geste d’amour. mais, ce n’est pas une sexualité unitive ou le plaisir est partagé…a deux !
peut être en parler avec son épouse pour amener du changement ?
désolé, mais en mots clairs et crus : il serait mieux pour le couple et pour respecter leur foi chretienne qu’apres sa jouissance, l’épouse accepte la pénétration de son mari et ainsi de recevoir sa semence en elle .
avec le dialogue, la situation pourrait peut être évoluer dans ce sens ?
Michel
Bonjour,
quel conseil donneriez-vous à un jeune mari dont la femme n’a ni désir, ni envie, ni plaisir, ceci créant une frustration abyssale chez moi.
De facto si je suis les recommandations de l église en matière conjugale et sexuelle, me voilà traversant frustrations, tentations, douleurs émotionnelles mais également physiques. Malheureusement, pour palier à ce manque incommensurable, il m arrive d avoir recours à la masturbation seul, ou parfois pratiquée par ma femme.
Aussi ne pensez-vous pas que notre Seigneur Jésus Christ dans sa connaissance parfaite de chacun de ses enfants comprenne ce contexte difficile qu est le mien?
Aussi une “décharge” (pardonnez-moi l’expression) de temps à autre me permet de ne pas focaliser sur cet aspect manquant de ma vie et de tomber dans la mélancolie et la tristesse parfois assez profondément.
Ma capacité de sacrifice personnelle est pourtant grande mais parfois, je craque tout en m’en voulant. Bref, je pense avoir fait le tour de la problématique qui est la mienne, merci de votre compréhension ainsi que de vos conseils.
Michel
Cat-modératrice
Bonjour Michel,
Je conçois que cette situation soit extrêmement éprouvante pour vous. Votre épouse sait-elle d’où vient cette absence de désir ? A-t-elle déjà envisagé de faire une psychothérapie ou de consulter un sexologue ?
Malgré la situation éprouvante dans laquelle vous vous trouvez, l’Église enseigne que la masturbation reste un mal, et que l’on ne peut pas justifier un mal dans le but d’éviter un autre mal.
Bien sûr Jésus vous connaît et connaît votre situation. Il comprend bien pourquoi vous choisissez la masturbation parfois. Jésus ne peut pas approuver la masturbation mais il ne vous méprise pas. Il ne faut pas que vous soyez écrasé par la culpabilité si vous craquez. Est-ce que vous vous confessez ?
Je suis désolée de ne pas vous donner la réponse que vous souhaiteriez. C’est difficile pour moi de vous donner un interdit en réponse à votre question, mais mon rôle sur ce site est d’informer sur la position de l’Église. Mais aussi de rappeler la miséricorde et l’amour du Seigneur qui comprend nos situations et nous pardonne inlassablement.
Michel
Bonjour, et Merci pour votre réponse.
Alors, non ma femme n’a pas encore passé le cap d’aller suivre une thérapie adaptée afin de trouver la racine de ce désordre, et je ne peux l’y contraindre bien évidemment. Et pendant ce temps là, nos belles années de jeunesse et de fougue défilent rapidement.
Aussi j’ai évidemment recours au sacrement de réconciliation, et/ou à la contrition (que j espère être parfaite).
Ceci étant, cela n’arrange rien à mon cas, qui me rempli bien souvent d’une peine immense et de douleurs. D’ailleurs, si je ne me soulage pas, force est de constater que cela se fait en “automatique” la nuit, ou que je retrouve de la semence dans mes dessous. Navré pour les détails particuliers…
Par ailleurs j’ai du mal à discerner clairement pourquoi utiliser les fenêtres d’infertilité féminine ne s’apparente pas pour l’église à de la contraception? Cela vient peut-être du fait que de ne pouvoir en profiter à titre personnel, mais, les époux ne detourneraient-ils pas là le but premier de l’acte charnel qui est la génération? Comme la contraception?
Bien à vous,
Michel
Cat-modératrice
Bonjour Michel,
Oui en effet, vous ne pouvez pas forcer votre femme à consulter. J’espère qu’un jour elle se sentira prête pour cela. Lui avez-vous déjà parlé de votre souffrance ?
En ce qui concerne les méthodes naturelles de régulation des naissances et l’utilisation des fenêtres d’infertilité pour les rapports sexuels, Karol Wojtyla, avant d’être le pape Jean-Paul II, écrivait dans Amour et Responsabilité que ces méthodes étaient justes parce qu’elles laissaient à Dieu la possibilité de quand même créer une vie, du fait que ces méthodes ne sont pas efficaces à 100 %. Il est vrai que l’on peut objecter qu’aucune méthode de contraception n’est efficace à 100 %, et que les meilleures méthodes naturelles sont presque aussi fiables que la pilule.
Par ailleurs, l’Église ne permet pas d’utiliser les méthodes naturelles n’importe comment. Le but des méthodes naturelles, selon l’Église, est d’espacer et de limiter les naissance de manière à vivre une parenté responsable. Mais utiliser les régulations naturelles des naissances pour éviter toute conception (sauf en cas de risque sérieux pour la santé physique ou mentale), ou même vouloir limiter le nombre d’enfants à un nombre vraiment inférieur à ce que le couple pourrait assumer est en désaccord avec la doctrine de l’Église.