(Pour information : pour les garçons qui se posent la même question, la réponse est donnée sur une autre page du site)
Bonjour,
Je suis une fille de 14 ans issue d’une famille catholique très pratiquante et j’ai découvert en début d’année scolaire (dans un examen de conscience) qu’une chose que je faisais depuis l’âge de 12 ans était en réalité un péché. Bien sûr, ce n’était pas un péché jusqu’au moment où j’ai appris que c’était défendu. Mais avec l’habitude que j’avais prise, j’ai eu beaucoup de mal à m’arrêter de le faire, une fois que j’avais compris que c’était en réalité un péché.
Quand j’ai su que c’était le péché d’impureté, j’ai mis beaucoup de temps à comprendre pourquoi cela était défendu car j’avais lu sur des sites de santé que c’était une étape normale pour se préparer à une vie de couple épanouie, surtout pour les filles car c’est moins évident d’éprouver du plaisir que pour les garçons. Je me suis même un peu révoltée, je refusais même l’idée de devoir me confesser de cela …
Quand j’ai finalement compris que c’était vraiment important de ne plus le faire, il s’est passé plusieurs mois où je décidais que je ne le ferai plus, en luttant et en priant pour résister à la tentation, mais il m’arrivait encore très souvent de retomber et à chaque fois je m’en voulais, je me sentais coupable.
Maintenant j’en suis quasiment sortie et j’ai décidé de me confesser, pour être sûre de ne pas encore retomber par la suite (parce c’est un péché et que la confession ce n’est pas du tout agréable)
Merci à Cath-modératrice qui m’a conseillé les mots que l’on peut dire au prêtre en confession car je ne me sentais pas capable de dire que je m’étais masturbée.
Ne cherchez pas à savoir si c’est un péché mortel ou non (la réponse est non, pas mortel, si on est une ado en lutte contre la tentation avec la ferme intention d’arrêter), ni si on peut encore communier ou non si on se masturbe (la réponse est oui on peut communier si on est une ado en lutte contre et que l’on fait de son mieux pour arrêter), ce qui compte c’est que c’est un péché et qu’il faut le confesser pour être pardonnée, même si on peut rechuter (mais il faudrait se re-confesser en cas de rechute !!!)
Si vous aussi vous avez ce problème, si vous avez des questions, n’hésitez pas à le dire ici, même pas besoin d’être inscrite, nous sommes là pour nous entraider et je vous promets que Cath-modératrice ne vous mangera pas ! Elle nous comprend car elle aussi a été une ado catholique !
à bientôt
(et vive les vacances !!!)
Hélène.
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Célestin
😀
Bonjour !
Merci pour tous vos commentaires !
Ce fut très intéressant pour moi de lire tout ceci ! (Et très sympa de pouvoir y repondre sans inscription ^^).
De nos jours on nous dis ; allez y ! Et on nous rassure..
Mais la vraie et bonne liberté demande de se battre assez souvent.
En fait, je ne savais pas que ça touchait les filles tout autant que les garçons.
Voilà que les choses sont claires pour moi.
Jean-Marc
Fille catholique qui se masturbe
L’Eglise catholique fait une fixette sur la masturbation, et elle marque de son sceau l’intériorité des personnes qu’elle convainc de péché en ce domaine.
Les catholiques dévôts, réceptifs à l’enseignement de l’Eglise, apprennent à voir dans la masturbation un péché qui les convainc de culpabilité, une conviction qui se renouvelle sans cesse au gré des “chutes”, et d’autant plus fortement qu’est plus sincère le repentir et plus vive la volonté de s’amender. S’enracinant, cette conviction ouvre la porte à une situation d’emprise psychique par rapport à la foi catholique et ses dérives. Mais ce qui est valable pour l’Eglise catholique en ce domaine, on le retrouve dans beaucoup d’autres religions, il faut le reconnaître, peut-être avec d’autres portes d’entrée.
Par ce premier “vrai sentiment de culpabilité”, même atténué par le réconfort du pardon sacramentel, le croyant catholique désapprend la “confiance en soi”, il apprend la défiance vis-à-vis de la part émotionnelle qui le structure et ses ressentis de base, pour leur préférer les préceptes abstraits de la morale chrétienne. Il apprend que le jugement de l’Eglise en matière de morale est le seul apte à lui ouvrir les portes de la fidélité à la foi. Il découvre que les passions, quelque soit leur dénomination (pulsions, émotions, sentiments, sensations…) sont un lieu où le péché d’égoïsme le tente et le met sans cesse à l’épreuve. La seule vraie réponse du croyant ne peut consister qu’à leur opposer une fin de non recevoir. Passer du temps à accueillir ces ressentis et réfléchir dessus sans à-priori négatif ne consiste-t-il pas, quasiment, à ouvrir son coeur à un dialogue avec le tentateur ?
Perdant la logique de la symbolique émotionnelle qui devient pour lui un monde anarchique dépourvu de règles sensées et livré au chaos des passions égoïstes de la chair, le croyant dévôt est alors parfois amené à connaître des situations de détresse intérieure qui le confinent à la folie, ou bien à commettre des actes directement issus de son subconscient et sur lesquels il n’a quasiment aucune capacité psychique de contrôle (je pense à la pédophilie, au voyeurisme, à l’automutilation, etc.).
L’un des désordres les plus parlant du point de vue d’une intériorité malade est d’être en proie au sentiment de culpabilité pour des actes de masturbation, alors qu’on ne l’est pas pour des actes d’indifférence vis-à-vis de personnes qui souffrent autour de nous, mais vis-à-vis desquelles on ne sait peut-être pas quoi faire.
Ré-apprendre à faire confiance à ce qu’on ressent, que ce soit au niveau des sensations de base ou au niveau de ses intuitions, sans les catégoriser d’emblée sous les termes de “péché” ou de “tentation”, apprendre à décoder par soi-même ce qu’ils peuvent nous suggérer des désirs concrets qui nous animent, reconnaître la validité de ces désirs dès lors qu’ils ne sont pas incompatibles avec l’épanouissement de l’autre, peut être un chemin de thérapie pour ceux qui souffrent de ce sentiment dont ils constatent le décalage avec le réel, avec les vrais maux de notre temps, ou avec leurs aspirations les plus profondes.
Cat-modératrice
« Les catholiques dévôts,
« Les catholiques dévôts, réceptifs à l’enseignement de l’Eglise, apprennent à voir dans la masturbation un péché qui les convainc de culpabilité »
Ceux qui sont récéptifs à l’enseignement de l’Église sont surtout conscients que Jésus nous a libéré du péché, et qu’aucun péché ne doit être cause de tourment pour nous, à condition que ce péché ne soit pas commis volontairement dans l’intention d’offenser Dieu.
« S’enracinant, cette conviction ouvre la porte à une situation d’emprise psychique par rapport à la foi catholique et ses dérives. »
Je ne comprends pas bien ce que vous voulez dire.
« Par ce premier “vrai sentiment de culpabilité”, même atténué par le réconfort du pardon sacramentel, le croyant catholique désapprend la “confiance en soi” »
Il ne devrait pas y avoir de sentiment de culpabilité, pour la personne qui fait un péché par faiblesse. Et je ne comprends pas en quoi la notion de péché nuirait à la confiance en soi ?
« il apprend la défiance vis-à-vis de la part émotionnelle qui le structure et ses ressentis de base, pour leur préférer les préceptes abstraits de la morale chrétienne »
Les émotions en elle-même ne sont pas considérées comme mauvaises par l’Église catholique.
« Il découvre que les passions, quelque soit leur dénomination (pulsions, émotions, sentiments, sensations…) sont un lieu où le péché d’égoïsme le tente et le met sans cesse à l’épreuve. La seule vraie réponse du croyant ne peut consister qu’à leur opposer une fin de non recevoir. »
Mais tout peut être un lieu où le péché nous tente. Avoir une belle voiture peut provoquer des tentations d’excès de vitesse. Notre sensibilité peut nous conduire à être tentés contre la fidélité et bien d’autres choses. Le goût pour les aliments peut nous conduire à être tentés par le péché de gloutonneries… Le fait qu’une réalité soit un lieu où le péché nous tente ne veut pas dire que cette réalité soit considérée comme mauvaise. Et les passions ne sont pas considérées comme mauvaises. Mais oui, elles sont un lieu où on peut être particulièrement tentés. La colère peut nous donner envie de nuire à quelqu’un, etc. Pourtant, la sexualité, conduire une voiture, le sentiment amoureux, la bonne nourriture, le sentiment de colère face à l’injustice sont des choses considérées comme bonnes par l’Église. Il serait vraiment mauvais de rejeter ces choses là : il est faux que l’Église nous appelle à opposer une fin de non recevoir aux passions. Sans passion il n’y a pas de vie.
« Perdant la logique de la symbolique émotionnelle qui devient pour lui un monde anarchique dépourvu de règles sensées et livré au chaos des passions égoïstes de la chair, le croyant dévôt est alors parfois amené à connaître des situations de détresse intérieure qui le confinent à la folie, ou bien à commettre des actes directement issus de son subconscient et sur lesquels il n’a quasiment aucune capacité psychique de contrôle (je pense à la pédophilie, au voyeurisme, à l’automutilation, etc.). »
Alors, l’un de ces points me met en colère : la pédophilie comme conséquense d’une frustration. Un homme frustré dans sa sexualité ne va pas devenir pédophile pour cela, sauf s’il portait déjà cette tendance en lui. S’il n’était pas pédophile il ne le deviendra pas. “Au pire” (avec un grand P) il agressera sexuellement une personne adulte. Sinon il cédera à regarder des films porno, à aller voir des prostituées, à prendre une maîtresse, etc.
Si un croyant vit, à cause de la masturbation et de sa condamnation par l’Église, une situation de détresse confinant à la folie, c’est que cette personne n’a pas été bien formée sur la théologie du péché. Le péché n’est un drame que lorsqu’il est refus de Dieu. Bien sûr, la responsabilité de l’Église est grande dans le fait que les personnes, pour certaines, entendent plus parler du péché que de la miséricorde. Ou, de la part de certains prêtres, n’entendent parler ni du péché ni de la miséricorde (pas de miséricorde sans péché).
Sur ce site, sur le forum ou par message privé, j’ai régulièrement des demandes de personnes qui ont peur de l’enfer face à telle situation de leur vie ou à telle tendance au péché. Des personnes qui me demandent avec beaucoup de détails ce qui est permis et ce qui est interdit. Je commence toujours par rappeler à ces personnes que Dieu les aime d’un amour inconditionnel.
« L’un des désordres les plus parlant du point de vue d’une intériorité malade est d’être en proie au sentiment de culpabilité pour des actes de masturbation, alors qu’on ne l’est pas pour des actes d’indifférence vis-à-vis de personnes qui souffrent autour de nous, mais vis-à-vis desquelles on ne sait peut-être pas quoi faire. »
L’indifférence à la souffrance d’autrui est un péché plus grave que la masturbation, en effet. Mais je crois que beaucoup de chrétiens ressentent un sentiment de culpabilité face à leur manque d’actes d’amour envers les personnes souffrantes.
Pour ma part, j’étais transpercée de culpabilité toutes les fois où je passais devant une personne de la rue sans lui témoigner ma sympathie, jusqu’au jour où je me suis engagée dans l’humanitaire.
Et beaucoup de chrétiens sont aussi très engagés au service de ceux qui souffrent.
Peut-être y a-t-il en effet des chrétiens qui se sentent coupable de se masturber et non de manquer d’amour fraternel. Si c’est le cas ils n’ont pas compris grand chose à ce que Jésus est venu nous proposer.
« Ré-apprendre à faire confiance à ce qu’on ressent, que ce soit au niveau des sensations de base ou au niveau de ses intuitions, sans les catégoriser d’emblée sous les termes de “péché” ou de “tentation”, apprendre à décoder par soi-même ce qu’ils peuvent nous suggérer des désirs concrets qui nous animent, reconnaître la validité de ces désirs dès lors qu’ils ne sont pas incompatibles avec l’épanouissement de l’autre, »
Si on se laisse entraîner par toutes les pulsions que nous portons, nous pourrions aller très loin dans la destruction. Tout ce qui surgit en nous n’est pas bon à suivre. Des personnes ont des obsessions suicidaires, d’autres des tentations de meurtre. Heureusement que ces personnes tiennent compte du fait qu’on leur a enseigné que le suicide et le meurtre ne sont pas bons.
La masturbation est beaucoup moins grave que le suicide et le meurtre. Elle s’enracide dans une pulsion sexuelle qui est bonne en elle-même, mais qui ne doit pas être laissée entièrement à l’intuition. L’Église enseigne que cette pulsion sexuelle créée par Dieu a pour but de vivre l’union sexuelle avec un conjoint, dans le cadre d’un mariage indissoluble, et que cet usage de la sexualité doit toujours être ouvert à la vie.
L’Église propose donc à ses fidèles d’entrer dans l’alliance proposée par Dieu, y compris sur ce point. Mais ce point est beaucoup moins important que ceux qui concernent la charité, le respect de l’autre et de Dieu.
Sophie D
Témoignage personnel
Bonjour,
Je viens de découvrir ce forum un peu par hasard. La dernière publication remonte mais c’est un sujet très important dont on ne parle pas assez et qui piège trop de jeunes filles.
J’ai moi-même des difficultés dans ce domaine, mais je pense que mon témoignage peut être utile. En effet, je pense être tombée dans tous les pièges du démon concernant l’impureté.
Ma première grande erreur : l’orgueil!
En effet, j’ai cru pendant très longtemps que je ne commettrai jamais ce genre de fautes, et j’avais beaucoup de mépris pour les filles qui s’adonnent à la masturbation ou qui couchent avec des garçons. J’avais un orgueil incommensurable.
J’ai chuté pour la 1ère fois à 21 ans! A l’époque, je vivais en collocation avec ma meilleure amie, catholique comme moi, avec qui j’allais à la messe tous les dimanches, nous récitions régulièrement le chapelet, etc…
Un jour, j’ai découvert accidentellement qu’elle commettait le péché de masturbation. Je lui en ai terriblement voulu, j’étais très en colère devant sa faiblesse.
Et puis je suis tombé amoureuse d’un garçon, catholique et bien sous tous rapports. Ce garçon avait sur moi un attrait physique considérable, et j’ai été soumise à mes 1ères tentations contre la pureté. Car aussi énorme que ça puisse paraître, je n’avais jamais eu de réelles tentations dans ce domaine auparavant. Et j’ai connu ma 1ère chute solitaire, rapidement suivie d’autres chutes les jours suivants.
Et c’est là que j’ai commis ma 2ème grosse erreur : j’avais trop honte et j’avais peur d’aller me confesser. Je continuait à aller à la messe, au début, mais je ne communiais pas. Je priais de moins en moins. Et pendant ce temps là, ce péché s’encrait en moi de plus en plus, je n’arrivais plus à m’en passer.
Et puis je flirtais dangereusement avec ce garçon qui avais provoqué sans le savoir ma 1ère chute solitaire. Et à force de jouer avec le feu, nous avons fini par y perdre tous les 2 notre virginité.
Pendant quelques mois, nous avons vécu en concubinage et je ne priais plus du tout ni n’allais à la messe.
Mais un jour, ce garçon a décidé de rentrer dans le droit chemin. Il m’a expliqué que ce que nous vivions, ce n’était pas un vrai amour, mais une attirance purement physique.
J’étais alors en colère contre tout : contre lui, contre la religion et contre Dieu. Alors je suis allé me consoler dans les bras de nombreux garçons.
Je me dirigeais tout droit vers l’enfer, lorsque j’ai été sauvé par ma meilleure amie. Elle connaissais les mêmes difficultés que moi avec la masturbation, elle avait elle aussi perdu sa virginité quelques semaines après moi. Mais contrairement à moi, elle luttait pour rentrer dans le droit chemin, tandis que je succombais à la 1ère tentation.
Cette amie m’a fait retourner à la messe, m’a convaincu de retourner enfin me confesser après plus d’un an, m’expliquant que les prêtres avaient l’habitude. Et puis, nous nous sommes remis au chapelet.
Aujourd’hui, je ne couche plus avec aucun garçon, et c’est très difficile, je ressens vraiment un gros manque. Je lutte contre la masturbation, mais je rechute parfois. L’important, c’est de se battre tous les jours et de comprendre pourquoi nous tombons. Le diable connait les rouages humains par cœur, nous n’avons aucune chance avec nos propres moyens. Mais nous ne sommes pas seuls : il y a Dieu, les saints, notre ange gardien que nous pouvons prier dans les tentations. Nous avons des armes : la prière, la pénitence, la confession et la communion fréquente.
Un prêtre m’a expliqué que l’on ne peut pas se battre frontalement contre l’impureté, il faut lutter contre l’oisiveté, l’orgueil ou encore la gourmandise, qui sont des causes de l’impureté.
Je disais plus haut : il faut apprendre à se connaître. Par exemple, dans mon cas, lors des tentations j’ai tendance à laisser vagabonder mon esprit, et j’ai malheureusement une imagination débordante dans ce domaine. Je lutte donc contre mes pensées. Si une tentation m’assaille en journée, j’essaye de sortir, si c’est durant la nuit, je me mets à genoux aux pieds de mon lit et je prie.
Malgré tout, il y a des rechutes. Après 3 semaines sans tomber, j’ai malheureusement chuté cette nuit. J’analyse pourquoi, de manière à corriger et moins tomber par la suite : cette nuit, lorsque j’ai été tenté, au lieu de me mettre aux pieds de mon lit, je suis resté allongée, par paresse, attendant que la tentation ne passe. Bilan : j’ai chuté.
Lorsque j’ai chuté une 1ère fois, j’ai ensuite tendance à vouloir en profiter à fond jusqu’à la prochaine confession. Je sais que c’est là dessus que je dois à présent axer mon effort : rechuter le moins possible de rechuter jusqu’à la prochaine confession. Je sais pertinemment que je rechuterais, mais jour après jour, je me battrais contre les tentations.
Voilà, vous savez tout sur moi et c’est peu glorieux. Une grande difficulté que j’ai également, c’est de regretter mes fautes. Néanmoins, j’y mets toute ma volonté.
Enfin, je voudrais faire passer un dernier message : les filles, vous n’êtes pas seules, nous sommes toutes logées à la même enseigne. Je pense qu’elles sont très rares celles qui n’ont jamais péché contre la pureté. Malheureusement, c’est un sujet très tabou. Je vous invite à en parler à vos amies (les cathos bien sûr), ça peut-être très enrichissant de partager les moyens pour vaincre la tentations.Et vous vous sentirez moins seules. Personnellement, j’en parle à mes amies, et nous sommes toutes concernées par ce fléau, croyez-moi.
Cat-modératrice
Bonjour Sophie,
Bonjour Sophie,
Merci pour votre témoignage, que je ne vois que maintenant, car je n’avais pas reçu d’email de notification.
C’est une tentation qui revient souvent pour les chrétiens, de prier moins ou de cesser de prier après avoir péché. Sans doute parce que l’on a honte devant Dieu. Or nous ne devrions jamais avoir honte devant Dieu, car il nous connaît mieux que nous-même. Nous ne devons pas plus avoir honte devant lui qu’un petit enfant de 2 ans n’a honte devant ses parents quand il fait une bêtise : il se sait aimé (dans la plupart des cas), même s’il sait qu’il n’a pas agi comme il fallait.