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Mots-clés blog : Rédemption

Il en est du règne de Dieu…

Temps de lecture estimé : 2 min 30.

Ceux qui sont allés à la messe ce matin ont pu entendre l’Évangile selon saint Marc :

En ce temps-là, parlant à la foule, Jésus disait : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence : nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. D’elle-même, la terre produit d’abord l’herbe, puis l’épi, enfin du blé plein l’épi. Et dès que le blé est mûr, il y met la faucille, puisque le temps de la moisson est arrivé. »  (Mc  4, 26-29)

Le semeur est sorti pour semer sa semence

Quelle espérance nous donne cette parole ! Une fois que le Royaume de Dieu a été semé en nous, la graine poursuit sa croissance, quoi que nous fassions. Il n’est pas en notre pouvoir de devenir saint, Dieu seul peut nous purifier.

Le dialogue avec les frères d’autres religions, selon Jean-Paul II

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Sur le chapitre V de l’encyclique Redemptoris Missio – Quatrième partie : § 55 à 57

Il ne faut pas confondre le dialogue interreligieux (dialogue avec les personnes non chrétiennes) et l’œcuménisme (dialogue avec les chrétiens non catholiques).

Le dialogue interreligieux fait partie de la mission de l’Église.
Il est différent de l’évangélisation, car il s’agit d’échanger avec les personnes d’autres religions pour mieux se connaître mutuellement et davantage se respecter, et non de leur annoncer que Jésus est leur sauveur.

Le pape Benoît XVI et le rabbin Arthur Schneier

Mais cette différence n’est pas une opposition : le dialogue interreligieux est complètement lié à la mission d’évangélisation, et il en est même une des expressions.

« Les ténèbres ne l’ont pas saisi » !

Jésus, le Christ, est ressuscité d’entre les morts, Il nous transmet sa Vie !

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Le Christ, que « le Père n’a pas épargné » en faveur de l’homme, et qui, dans sa passion et le supplice de la croix, n’a pas été l’objet de la miséricorde humaine, a révélé dans sa résurrection la plénitude de l’amour que le Père nourrit envers lui et, à travers lui, envers tous les hommes. « Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ». Dans sa résurrection, le Christ a révélé le Dieu de l’amour miséricordieux justement parce qu’il a accepté la croix comme chemin vers la résurrection. Et c’est pourquoi, lorsque nous faisons mémoire de la croix du Christ, de sa passion et de sa mort, notre foi et notre espérance se fixent sur le Ressuscité : sur ce Christ qui, « le soir de ce même jour, le premier de la semaine… vint au milieu de ses disciples » au Cénacle ou « ils se trouvaient,… souffla sur eux, et leur dit : Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Bx Jean-Paul II, encyclique Dives in Misericordia, § 8)

« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » dit Jésus (Jean 15.13). Mais le Christ ne nous propose pas une tragédie grecque où le désespoir est légèrement éclairé par la beauté de gestes nobles ou d’amours passionnés.

« Je suis triste pendant le carême parce que c’est un temps où je pense à mes péchés »

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Jésus prenant la main d'Ève, peinture de Jérôme Bosch, 1500

Oui, c’est à cause du péché des hommes que Jésus a souffert. Il est bon de se repentir de ses péchés, mais pas de se laisser envahir par la tristesse. Le carême devrait plutôt être un temps de joie dans l’attente de la célébration de notre Rédemption.

Accepter de se laisser sauver, accepter d’être un pécheur qui a besoin qu’un autre donne sa vie pour moi, c’est très difficile, encore plus difficile que de jeûner.

Jésus m’invite à entrer dans la joie et la gratitude devant son amour qui me rend ma dignité, plutôt que de garder le regard centré sur moi-même, car je préférerais être pur(e) et n’avoir pas besoin d’être sauvé(e).

Pourtant, quelle grâce de se savoir pécheur sauvé : il y a plus de joie dans le Royaume de Dieu pour un pécheur qui accueille le salut, que pour un juste qui n’a pas besoin de salut ! Ce juste qui ne donne pas de joie à Jésus, ce n’est pas celui qui est pur comme la Vierge Marie (il n’existe pas), mais celui qui arrive à surveiller ses actes, celui qui ne prend pas le risque de la vulnérabilité de l’amour, celui qui pense qu’il n’a pas besoin d’être sauvé par Jésus et se prive de l’intimité avec son Sauveur.

Le Royaume de Dieu expliqué par Jean-Paul II

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Dessin d'Aguijarro représentant Mère Teresa portant Pepo, un enfant atteint du syndrome de Down

Sur le chapitre II de l’encyclique Redemptoris Missio.

Le salut consiste à croire et à accueillir le mystère du Père et de son amour, qui se manifeste et se donne en Jésus par l’Esprit.

L’Ancien Testament (c’est-à-dire les textes bibliques écrits avant la naissance de Jésus) nous montre que Dieu a choisi un peuple spécifique dans le but de révéler et de mettre en œuvre son plan pour nous sauver. Il va commencer à agir avec un seul peuple, mais le but est de nous sauver tous. C’est au sein de ce peuple qu’un jour naît Jésus, qui conduit ce plan à son terme.

Le baptême de Jésus : « C’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice » (Mt 3, 15)

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Le baptême de Jésus

Saint Matthieu nous raconte le baptême de Jésus par Saint Jean le Baptiste :

En ces jours-là arrive Jean le Baptiste, prêchant dans le désert de Judée et disant : « Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche. » C’est bien lui dont a parlé Isaïe le prophète :

Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers. (Mt 3, 1-3)

Pour moi, je vous baptise dans de l’eau en vue du repentir ; mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, dont je ne suis pas digne d’enlever les sandales ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. (Mt 3, 11)

Alors Jésus arrive de la Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Celui-ci l’en détournait, en disant : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi ! » Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour l’instant : car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice. » Alors il le laisse faire. Ayant été baptisé, Jésus aussitôt remonta de l’eau ; et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu’une voix venue des cieux disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur. » (Mt 3, 13-17)

« Jésus-Christ, l’unique sauveur »

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Sur le chapitre I de l’encyclique Redemptoris Missio.

Jean-Paul II a publié l’encyclique Redemptoris Missio en 1990, pour réagir à certains courants de pensée catholiques, qui affirmaient l’inutilité d’annoncer Jésus-Christ.

Martyrs japonais, photo AbrahamTant de martyrs, depuis le premier siècle, auraient donc choisi de perdre la vie pour rien ? Tous ceux qui ont versé leur sang en punition d’avoir proclamé leur foi en Jésus auraient donc été seulement victimes de leur aveuglement ?

En quoi l’Immaculée Conception nous concerne-t-elle ?

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Nous fêtons aujourd’hui le premier des effets de la Rédemption dans le temps.

Comment Marie de Nazareth a-t-elle pu être préservée du péché originel ? Si Dieu pouvait éviter les conséquences du péché originel avant que le Christ nous rejoigne dans l’humanité,  pourquoi a-t-il laissé tous les autres depuis Ève et Adam en être marqués ?

Longtemps, la fête solennelle de la Conception Immaculée de Marie m’a plus agacée que réjouie. C’est très beau qu’elle soit préservée du péché originel. Mais qu’est-ce que ça change à ma vie ? Mélange d’envie, et de culpabilité de manquer de désintéressement dans ma foi…

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