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Mots-clés blog : Péché

« Je suis triste pendant le carême parce que c’est un temps où je pense à mes péchés »

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Jésus prenant la main d'Ève, peinture de Jérôme Bosch, 1500

Oui, c’est à cause du péché des hommes que Jésus a souffert. Il est bon de se repentir de ses péchés, mais pas de se laisser envahir par la tristesse. Le carême devrait plutôt être un temps de joie dans l’attente de la célébration de notre Rédemption.

Accepter de se laisser sauver, accepter d’être un pécheur qui a besoin qu’un autre donne sa vie pour moi, c’est très difficile, encore plus difficile que de jeûner.

Jésus m’invite à entrer dans la joie et la gratitude devant son amour qui me rend ma dignité, plutôt que de garder le regard centré sur moi-même, car je préférerais être pur(e) et n’avoir pas besoin d’être sauvé(e).

Pourtant, quelle grâce de se savoir pécheur sauvé : il y a plus de joie dans le Royaume de Dieu pour un pécheur qui accueille le salut, que pour un juste qui n’a pas besoin de salut ! Ce juste qui ne donne pas de joie à Jésus, ce n’est pas celui qui est pur comme la Vierge Marie (il n’existe pas), mais celui qui arrive à surveiller ses actes, celui qui ne prend pas le risque de la vulnérabilité de l’amour, celui qui pense qu’il n’a pas besoin d’être sauvé par Jésus et se prive de l’intimité avec son Sauveur.

Le baptême de Jésus : « C’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice » (Mt 3, 15)

Temps de lecture estimé : 4 min 30

Le baptême de Jésus

Saint Matthieu nous raconte le baptême de Jésus par Saint Jean le Baptiste :

En ces jours-là arrive Jean le Baptiste, prêchant dans le désert de Judée et disant : « Repentez-vous, car le Royaume des Cieux est tout proche. » C’est bien lui dont a parlé Isaïe le prophète :

Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers. (Mt 3, 1-3)

Pour moi, je vous baptise dans de l’eau en vue du repentir ; mais celui qui vient derrière moi est plus fort que moi, dont je ne suis pas digne d’enlever les sandales ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. (Mt 3, 11)

Alors Jésus arrive de la Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Celui-ci l’en détournait, en disant : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et toi, tu viens à moi ! » Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour l’instant : car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir toute justice. » Alors il le laisse faire. Ayant été baptisé, Jésus aussitôt remonta de l’eau ; et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et voici qu’une voix venue des cieux disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute ma faveur. » (Mt 3, 13-17)

La confession : « C’est trop facile ! »

Temps de lecture estimé 7 min

Sur un forum catholique, un internaute s’interroge :

Dans ma vie de chrétien il y a, comme en chacun de nous, le poids de mes péchés. Régulièrement, toutes les quinzaines voire toutes les trois semaines, je rencontre un prêtre pour la confession.

J’ai un péché récurrent. Je tombe régulièrement. Je me relève et je retombe.

J’en viens à me décourager, me disant que je n’ai pas assez de foi, assez de force. Et puis, comble d’orgueil, j’en viens à être gêné devant le prêtre. Alors je change parfois de confesseur.

Oui, je sais qu’il y a là nécessité pour moi de poser un vrai acte de confiance et d’humilité. Mais mon propos s’est éloigné de son objet.

Voilà ma question : A revenir sans cesse devant le même péché à toutes les confessions, n’y-a-t-il pas là « facilité » de ma part. En gros, « j’y tombe mais c’est pas grave, je vais être pardonné ».
(Source ici)

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