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« En toi je trouve mes délices »

Temps de lecture estimé : 1 min

La fête liturgique du baptême de Jésus est célébrée le deuxième dimanche après Noël, et clot le temps liturgique de Noël. Lors de cette fête, on lit l’Évangile rapportant l’événement, et on lit la parole du Père à son fils, qui dans les trois Évangiles comporte la mention : « en toi je trouve ma joie », selon la nouvelle traduction liturgique.

Il est intéressant de voir que dans le texte grec, la mention est : « je trouve toute mon ευδοκηω ». « Eudokéau », en grec, est un verbe qui a plusieurs acceptions, dont les principales sont : « se complaire » ou bien « agréer » ou encore « prendre son plaisir ».

Dans l’Ancien Testament, Dieu dit : « Mes délices sont d’être avec les en­fants des hommes. » (Prov. 8, 31). Saint Alphonse de Ligori écrit : « Le paradis de Dieu, pouvons-nous dire, c’est le cœur de l’homme. Dieu vous aime ? Aimez-le. Ses délices sont d’être avec vous ? Mettez vos délices à rester avec lui, à passer votre vie entière en sa tout aimable compagnie, qui sera, vous l’espérez bien, le charme de votre éternité. »

Jeudi Saint, Vendredi Saint : existe-t-il une sainte tristesse ?

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Job, tableau du peintre Léon Bonnat, 1880

Et prenant avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à ressentir tristesse et angoisse. Alors il leur dit : « Mon âme est triste à en mourir, demeurez ici et veillez avec moi. » Étant allé un peu plus loin, il tomba face contre terre en faisant cette prière : « Mon Père, s’il est possible, que  cette coupe passe loin de moi ! Cependant, non pas comme je veux, mais comme tu veux. » (Mt 26 37-39)

Le pape François, lors de son homélie du jour des Rameaux 2013, nous a exhortés à ne jamais être tristes :

Le carême, temps de grâces et de joie pour les faibles

Dossier Carême (2013)

Pour mieux vivre le temps du carême

Mercredi des cendres

Il est encore temps d’entrer dans la grâce du carême !

Beaucoup de catholiques, y compris parfois moi-même, perçoivent le carême comme un mauvais moment à passer, un temps de tristesse où nous sommes confrontés au mal qui est en nous sans réussir à en triompher, ni même à s’améliorer.

« Je suis triste pendant le carême parce que c’est un temps où je pense à mes péchés »

Temps de lecture estimé : 1 min 30

Jésus prenant la main d'Ève, peinture de Jérôme Bosch, 1500

Oui, c’est à cause du péché des hommes que Jésus a souffert. Il est bon de se repentir de ses péchés, mais pas de se laisser envahir par la tristesse. Le carême devrait plutôt être un temps de joie dans l’attente de la célébration de notre Rédemption.

Accepter de se laisser sauver, accepter d’être un pécheur qui a besoin qu’un autre donne sa vie pour moi, c’est très difficile, encore plus difficile que de jeûner.

Jésus m’invite à entrer dans la joie et la gratitude devant son amour qui me rend ma dignité, plutôt que de garder le regard centré sur moi-même, car je préférerais être pur(e) et n’avoir pas besoin d’être sauvé(e).

Pourtant, quelle grâce de se savoir pécheur sauvé : il y a plus de joie dans le Royaume de Dieu pour un pécheur qui accueille le salut, que pour un juste qui n’a pas besoin de salut ! Ce juste qui ne donne pas de joie à Jésus, ce n’est pas celui qui est pur comme la Vierge Marie (il n’existe pas), mais celui qui arrive à surveiller ses actes, celui qui ne prend pas le risque de la vulnérabilité de l’amour, celui qui pense qu’il n’a pas besoin d’être sauvé par Jésus et se prive de l’intimité avec son Sauveur.

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