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Vie monastique, une inspiration pour nous laïcs ?

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La communauté bénédictine Sainte Marie-Madeleine, installée au monastère de Ganagobie (Alpes de Haute Provence), fête ses 150 ans. Il y a environ quinze moines bénédictins présents dans ce monastère aujourd’hui.

J’ai eu la grâce d’y faire une retraite personnelle d’une semaine cet été, je partage quelques saveurs et inspirations reçues là-bas, et quelques réflexions générales sur la vie monastique.

Le site de Ganagobie est situé sur un plateau difficile d’accès, avec une superbe vue sur la vallée de la Durance et les sommets des Alpes. Le silence et la sérénité y sont impressionnants. Dès que l’on arrive là-haut, l’agitation du monde disparaît. On entre dans le dialogue avec Dieu seul. Enfin, je peux l’écouter, et il peut me parler sans interférence extérieure. Même si j’arrive plein de bruit intérieur, cela ne fait rien, Dieu me prend tel que je suis. Comme le dit saint Claude la Colombière, il ne se lasse jamais de m’écouter.

Pour des églises ouvertes !

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Porte d'église ouverte

Cet article est le fruit de deux chocs personnels récents.

D’abord, dans notre village, il a été décidé, pour raisons de sécurité, de fermer l’église en-dehors de la messe. Cette décision semble légitime au vu des récentes profanations dans le secteur, mais elle m’empêche d’aller prier régulièrement comme j’en avais l’habitude.

Ensuite, lors d’une visite à Digne-les-Bains (Alpes de Haute Provence), j’ai eu la douleur de constater qu’aucune église de cette ville n’était ouverte en-dehors de la messe, y compris la cathédrale. Seule une chapelle peu entretenue est ouverte certains jours à certaines heures. Je ne pouvais pas imaginer qu’en France, on puisse trouver un siège épiscopal où aucune église ne soit ouverte en semaine.

Carême : « C’est un mauvais moment à passer, les privations sont trop éprouvantes »

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Chocolat, photo André Karwath aka Aka

Un religieux disait que si un frère veillait toute la nuit en prière, et que le lendemain il était irritable, manquant de charité envers les autres frères à cause de sa fatigue, cela prouvait qu’il avait eu tort de faire cette veille, que cette idée ne venait pas de Dieu.

L’Église nous invite effectivement à profiter du carême pour faire des efforts dans trois domaines : la prière, le jeûne et le partage.

La prière est le point le plus important, et si on ne prie pas, il est inutile de jeûner, cela peut difficilement porter du fruit. Le jeûne est une démarche d’adoration où l’on veut signifier à Dieu que Lui seul nous est indispensable. Benoît XVI a dit aux pèlerins francophones, le 17 février dernier : « Par le jeûne nous apprendrons à ne pas négliger la véritable nourriture, spirituelle, pour résister aux tentations de l’indifférence et du laisser-aller, de l’égoïsme et de l’orgueil, de l’argent et du pouvoir. »

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