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« la cure sacramentelle » pour effacer les péchés d’adultère:qu’en penser?

Que pensez vous de ceci; cet homme risque t-il la mort éternelle?

On dit parfois que certains chrétiens abusent de la confession et notamment pour
confesser le péché d’adultère, sachant qu’il vont sans doute recommencer après!
On les juge alors de « calculateurs » sans réel repentir!
Pourtant comme dit Jésus, nul ne connait le jour ni l’heure (de sa mort),
soyez toujours prêt »!
En vérité donc, nul ne sait s’il pourra repécher encore une fois, ou plus, après
sa dernière confession, ni même s’il pourra se confesser une dernière fois après
son dernier adultère!

Pour succiter le débat et voir les avis possibles je vous cite ici une histoire vraie
d’un ami dont je tairai, bien sur, par discrétion, son identité, et qui, si je ne
me trompe pas, à ce que je sache,au moment ou je vous écrit est toujours en vie!
Son histoire n’est donc pas
encore terminée!
Je vous la tourne ici un peu, sous forme de « parabole »

Un homme avait un comportement étrange;
Il semblait être un catholique pratiquant averti et on le voyait très souvent à la messe
presque tous les jours par périodes.En différentes églises même!
Il communiait souvent à Pâques ou à Noël et parfois
durant tout l’octave (les huits jours qui suivent)
et puis, soudainement, pendant des semaines parfois, il était là au fond de l’Eglise à
se frapper la poitrine sans plus venir recevoir la Sainte Eucharistie!
Parfois même loin de Pâques ou de Noël,à d’autres fêtes, il revenait communier
plusieurs fois de suite!
Et puis il restait de nouveau dans l’ombre….
On aurait presque dit ….qu’il faisait des « cures sacramentelles »!

En fait , cet homme était marié
pour le meilleur et pour le pire et avait fondé une famille.
Mais après le meilleur et avoir eu plusieurs enfant réussi de son mariage valide,
le pire arriva!
Son épouse tomba gravement malade et ne pu plus avoir d’enfants…ni de
relations conjugales! Du jour au lendemain, elle était devenue une « sainte nitouche »
Il avait pressenti le moment se rapprocher car déjà avant cette maladie ,
approchant doucement la ménopause, sa femme
se faisait de plus en plus réticente!
Il l’aimait toujours, et aurait bien voulu lui rester fidèle, mais les pulsions de
la chair se faisaient violentes,tellement que par moments,sans sa foi, il se serait
bien suicidé!
Il se dit en lui-même « Seigneur comment vais-je faire?
Je me sent complètement dépassé par la situation et ma vie devient un cauchemar!
Mon mariage est valide et
je suis en pleine santé!
Je pourrais tenter d’obtenir la nullité du mariage mais cela coûte et je suis
pauvre, ce ne serait pas gai pour les enfants, et de toutes façon dans ton Royaume
on se retrouve tous comme tes enfants, tous les mariages sont terminés!
Me priver de tendresse, je deviens nerveux ou déprimé..
au point que j’ai déjà failli avoir des accidents au volant,Seigneur, tu le sais
, privé d’ocytocine,
de dopamine, de sérotonine, et de toutes ces hormones de l’amour charnel qui
aident à lutter contre le stress et l’excès de testostérones et d’ adrénaline
de nos vies trépidentes et parfois angoissantes!
Quitter ma femme et mes enfants ce serait lâche et une catastrophe familiale déclarée!
Me suicider de même, même en le camouflant dans un accident!
Aller voir des prostituées? c’est la fornication multiforme avec tous les risques
d’infections du latex qui se déchire; je ne veux pas te blesser seigneur,
ni perdre la santé…de toutes façons je n’ai pas l’argent! »
Il réfléchit en lui même et dit: »Seigneur,tes conseillers m’ont proposé
un moindre mal dans l’auto érotisme, mais tu as fait la femme si douce
et si attirante et il y en a tant autour de moi que je languis jours et nuits »
St Paul disait « si tu brûles marie toi! » mais je suis comme un marié  et déjà veuf
qui doit enterrer sa libido, alors que je n’ai pas 50 ans et que mes parents
ont enterré leur libido à soixantes quinze ans…c’est 25 ans trop tôt!!!
« Je ne veux pas te quitter, ni cesser de faire « une seule chair « avec toi
dans la Sainte Communion, Seigneur, mais pardonne -moi, si tu me prêtes vie
plus de 25 années, je te promets que je ferai tout pour terminer ma vie
sans adultères, mais laisse -moi aller voir de temps en temps une pauvre
femme qui comme moi, se retrouve avec le pire après le meilleur et
« faire une seule chair » avec elle! »
Je te promets que je ne reviendrais pas faire » une seule chair » avec toi
sans me confesser et que je communierai tous les jours le plus longtemps
possible tant que je ne retombe pas! »
Au moins une fois par an selon les commandements de la Sainte Eglise,
bien plus si je peux,je viendrai à toi
mais certainement à Pâques et à Noêl et si je peux encore à d’autres fêtes
comme à celle de ta Sainte Mère ,l’Immaculée Conception!
Et si je peux avoir la messe sans avoir pu revoir mon confesseur, je communierai
spirituellement dans l’ombre en te réaffirmant mon désir de terminer ma vie « en beauté »!
Qu’un jour je puisse réaliser ta parole comme tu l’as demandé à la femme adultère:
« Va et désormais ne pêche plus »!
Et je t’en supplie Seigneur, si tu ne me prêtes pas vie pour terminer en beauté
par des années sans adultère, alors, de grâce, reprends moi juste après une
dernière confession! Car en vérité, je ne sais vraiment jamais Seigneur,
si je retomberai encore une fois, puisque tu peux reprendre ma vie à tout instant!

Dieu entendit sa prière et lui prêta vie encore des années.

Comme il habitait près d’une frontière, par discrétion, il alla chercher à l’étranger pas
trop loin de chez lui, une dame en situation semblable puisque « qui se ressemble
s’assemble »!
Petit à petit il la croisait
régulièrement et commenca avec elle une « liaison saccadée »!Bien qu’il l’aima moins
que son épouse
Il ne coucha pas
toujours avec elle, et lui confia que ce n’était qu’une liaison provisoire mais que la
vraie
amitié dans le Christ pouvait être éternelle et qu’on était tous appelé à la sublimation
moins difficile,plus tard, dans le grand âge!
Il se dit en Lui-même: » Si je pêche en cachette avec ma main droite, en contre partie ma
main gauche peux faire de bonnes oeuvres aussi en cachette! »
« puisque je pêche avec mes yeux en voyant la nudité d’une amie concubine
je dois payer pour effacer ma faute » et il versa  de son salaire pour la guérison
des enfants atteins de cécité en Afrique.Et encore d’autres bonnes oeuvres …
De même il fit dire des messes pour son épouse,
afin qu’à l’heure de vérité, elle ait la force de le pardonner, et aussi pour sa
concubine espérant qu’elle ne pâtisse pas éternellement de leurs écarts temporels et se
convertisse,
car elle n’était pas croyante »
A l’occasion, il faisait des pélerinages à pieds, et d’autres formes de pénitences.
Il se dit en lui-même « peut ëtre que si le seigneur a permis cette situation, c’est peut
être pour que ma femme et moi entrainions mon amie particulière dans la vie éternelle! »
L’homme ne dit rien à sa femme mais sa femme se doutait de la situation.Elle le voyait
à l’Eglise communier aux grandes fêtes, et puis rester à sa place des dimanches en séries…
après des voyages à l’étranger!
Lui,à chaque fois qu’il allait se confesser, il emportait un peu de son salaire pour demander
des messes et y participer en semaine »
Ainsi donc se mit-il à faire des « cures sacramentelles »,entre ses périodes d’adultère,
à défaut de ne pas arriver à rester
pur toute l’année, mais au moins aux moments des fêtes!

Que pensez-vous de cet homme et pensez vous qu’il pourrait être condamné comme « calculateur »?
Si selon vous il serait condamné, que lui manque -t-il pour ne pas l’être?
Et que pensez vous de ses « cures sacramentelles », ses confessions suivies de
plusieurs communions vécues temporairement?Je suis inquièt pour lui!

D’avance merci pour votre lecture et vos réactions!
Merci de prier pour lui!

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  1. Cat-modératrice

    Méthode pour aller en enfer : ce qu’en dit l’Église catholique

    Bonjour Ledzgaux,

    Votre publication est très riche, pour commencer j’aimerais vous répondre sur le point qui me semble le plus important : la personne dont vous parlez risque-t-elle une condamnation éternelle ?

    Je ne veux pas vous donner mon point de vue personnel, mais l’enseignement officiel de l’Église catholique sur le sujet.

    Les numéros 1033-1037 du Catéchisme de l’Église Catholique donnent la doctrine catholique sur l’enfer, et les numéros 1854-1864 donnent la doctrine sur le péché mortel.

    Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot « enfer ». (n°1033)

    L’enfer est toujours une auto-exclusion, une séparation de Dieu par notre propre choix libre. Ce n’est jamais une punition décidée par Dieu.

    Il ne suffit pas d’avoir commis un péché mortel, il faut aussi refuser d’accueillir l’amour miséricordieux de Dieu.

    La doctrine catholique distingue les péchés mortels et péchés véniels. La différence entre les deux est que le péché mortel nous coupe de la communion avec Dieu.

    Mais commettre un péché mortel n’est pas si facile :

    Pour qu’un péché soit mortel trois conditions sont ensemble requises : « Est péché mortel tout péché qui a pour objet une matière grave, et qui est commis en pleine conscience et de propos délibéré » (n°1857)

    Trois condition sont indispensables : qu’il y ait matière grave (par exemple : meurtre, adultère, refus de pardonner, calomnie…), qu’il y ait conscience de commettre un péché grave (« L’ignorance affectée et l’endurcissement du cœur ne diminuent pas, mais augmentent le caractère volontaire du péché. » (n°1859), et que ce péché soit commis librement.

    Les impulsions de la sensibilité, les passions peuvent également réduire le caractère volontaire et libre de la faute, de même que des pressions extérieures ou des troubles pathologiques. Le péché par malice, par choix délibéré du mal, est le plus grave. (n°1860)

    Dans le cas dont vous nous parlez, les deux premières conditions du péché mortel semblent donc présentes : la personne sait que son péché est grave. Par contre, ce que vous ne dites ne suffit pas pour savoir si le péché est totalement volontaire, ou si « les impulsions de la sensibilité, les passions [réduisent] le caractère volontaire et libre de la faute ». Cette personne refuse-t-elle de renoncer à ce plaisir auquel elle aspire, ou bien en est-elle incapable ? Cette personne a-t-elle vraiment pris tous les moyens possibles pour que l’union intime avec sa propre femme puisse être possible ? A-t-elle cherché des moyens pour devenir capable de supporter cette frustration et de la sublimer ?
     

    Conditions d’obtention de l’absolution

    Au sujet de la communion eucharistique de votre ami entre ses confessions et ses retours à l’étranger, la question est de savoir si l’absolution donnée par le prêtre est bien valide.

    Le code de droit canonique indique :

    Can. 987 – Pour bénéficier du remède salutaire du sacrement de pénitence, il faut que le fidèle soit disposé de telle manière que, en réprouvant les péchés qu’il a commis et en ayant le propos de s’amender, il se convertisse à Dieu.

    Les conditions indispensables pour que l’absolution soit valide sont donc : l’aveu (can 988), le fait de réprouver les péchés commis (les regretter), et vouloir s’amender (vouloir ne pas recommencer).

    La question fondamentale qui se présente en général est celle-ci : est-ce que le pécheur souhaite arrêter de péché, mais sait qu’il n’y arrivera pas, ou est-ce que le pécheur n’a pas du tout l’intention d’essayer d’arrêter…

    Si le pécheur n’a pas du tout l’intention d’arrêter, mieux vaut alors ne pas se confesser. C’est par exemple la situation des personnes vivant en couple sans être mariées (après un divorce ou non) : normalement ils ne peuvent pas du tout recevoir l’absolution, puisque le fait de vivre en couple montre qu’ils n’ont pas l’intention d’arrêter.

    Renoncer à l’absolution et à la communion dans ce genre de situation peut être un acte d’humilité qui nous rapproche encore plus de Dieu que la communion eucharistique matérielle. Les derniers papes ont invité les personnes qui sont dans une telle situation à pratiquer la communion spirituelle. La pratique de la communion spirituelle suppose que la personne n’est pas en état de péché mortel, même si elle est en situation de péché grave : c’est le cas, sûrement très courant, où les personnes savent qu’elles font le mal mais n’ont pas la force de renoncer à leur situation.

    Mourir sans avoir reçu l’absolution

    En conséquence de tout ce que j’ai écrit plus haut, le fait même de mourir sans avoir reçu l’absolution n’est pas une garantie d’aller en enfer.

    Le Catéchisme de l’Église Catholique précise que la contrition parfaite nous obtient le pardon des péchés mortels avant même d’avoir reçu l’absolution (n°1452). La contrition parfaite est le fait de regretter nos péchés à cause de notre amour pour Dieu, plutôt qu’à cause du tort que nous-mêmes subissons du fait de nos péchés. Cette contrition peut se produire à l’approche de la mort, comme le saint Curé d’Ars l’expliquait à une de ses paroissiennes dont le mari s’était suicidé en se jetant d’un pont : « Je vous dis qu’il est sauvé, qu’il est en purgatoire et qu’il faut prier pour lui… Entre le parapet du pont et l’eau il a eu le temps de faire un acte de repentir. »

    Cela, c’est en cas de vrai péché mortel, mais il n’est pas si évident de savoir qui a commis un vrai péché mortel : qui est vraiment conscient de la gravité de ses actes ? Qui est vraiment libre ?

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