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Bonjour, je me pose certaines questions. Le concubinage n’étant pas un mariage, le fait de tromper son/sa concubin(e) est il considéré comme un adultère? Et aussi en cas de mariage malheureux doit on rester malgré tout?

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  1. Cat-modératrice

    Bonjour Lilirose,

    Bonjour Lilirose,

    A. Comme il n’y a pas d’engagement dans le concubinage, si vous rencontrez une autre personne avec qui vous souhaitez vous marier, vous avez le droit de quitter votre concubin(e) pour cette autre personne. Mais il ne faut pas oublier que, même sans engagement, c’est une situation qui ne peut qu’apporter beaucoup de souffrances. Si vous quittez votre concubin(e), il faut essayer de le faire de la manière la plus respectueuse possible.

    B. Si vous entendez par “tromper son/sa concubin(e)” le fait d’avoir des relations sexuelles avec quelqu’un d’autre, alors l’Église considère cela comme un péché, car l’Église catholique demande de s’abstenir de relations sexuelles en dehors du mariage (Cf. cet article).

    Ce n’est donc pas d’abord le fait de tromper un concubin qui est la cause du péché, mais d’abord le fait d’avoir des relations sexuelles sans être marié.

    Cependant, même s’il n’y a pas d’engagement devant Dieu dans le concubinage, le fait de trahir la confiance d’un concubin est aussi un péché grave.

    B. En cas de mariage malheureux, pour pouvoir répondre à votre question, il y a deux points à éclaircir :

    1. Est-ce que le mariage est valide ? Si les conditions de validité du mariage n’étaient pas réunies au moment où le mariage a été contracté, alors il n’y a pas de mariage aux yeux de Dieu et de l’Église. Si l’on fait les démarches pour obtenir la reconnaissance de nullité, c’est comme si ce mariage n’avait jamais eu lieu. Les 4 conditions qui sont absolument nécessaires pour qu’un mariage soit valide sont les suivantes :

    – Ce doit être un acte absolument libre (ce qui veut dire qu’en cas de tromperie sur un point important de la part d’un des conjoint, le mariage n’est pas valide car le consentement n’était pas éclairé).
    – Les deux conjoints doivent être décidés à rester fidèles l’un à l’autre.
    – Les deux conjoints doivent être décidé à rester mariés pour la vie, quoi qu’il arrive.
    – Les deux conjoints doivent être d’accord pour avoir des enfants si c’est possible.

    Si ces quatres conditions étaient bien réunies au moment du mariage, alors le mariage ne pourra jamais être rompu, en cas de divorce, le couple reste marié aux yeux de Dieu et de l’Église.

    2. L’Église n’autorise pas le remariage, mais elle n’interdit pas la séparation quand elle est nécessaire au bien de l’un des époux.

    Si tout a été tenté pour surmonter les difficultés d’un couple, et que la souffrance provoquée par la vie commune est trop forte, alors il peut être légitime de se séparer. Mais si après la séparation l’un des conjoints divorce et se remarie, celui qui se remarie est adultère.

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