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Mots-clés blog : sens de la vie

Jésus donne-t-il un sens à la vie ?

Temps de lecture estimé : 5 min

Jésus et la pécheresse

Pourquoi tant de nos prières ne sont-elles pas exaucées ? Pourquoi Dieu laisse-t-il mourir ou partir les personnes que nous aimons ? Pourquoi tant de souffrances, où que l’on regarde dans le monde, à commencer par ma propre vie ?

Dieu ne nous a pas promis d’empêcher la souffrance, au contraire il nous a prévenus que nous allions souffrir. Mais alors, Dieu, à quoi sert-il ?

Dans son encyclique Redemptoris Missio, saint Jean-Paul II explique que la nature du Royaume de Dieu est « la communion des hommes entre eux et avec Dieu ». Ce qui veut dire que, si Dieu est vraiment notre créateur, le sens de notre vie, ce pourquoi nous sommes faits, est cette communion, cet amour.

Attention, il s’agit bien de l’amour tel qu’il est dans le cœur de Jésus : un profond désir du bonheur de l’autre, un désir brûlant de vivre cette communion, cette proximité avec l’autre, accompagné d’une liberté intérieure qui permet d’accepter la séparation, ou le refus d’aimer de la part de l’autre, qui toujours laisse l’autre libre. Un tel amour entraîne de la souffrance devant la souffrance de l’autre, sa haine ou son indifférence. Il entraîne un profond bonheur quand l’amour est partagé. Mais le bonheur est là, en Dieu, même quand l’amour n’est pas réciproque.

Le tombeau vide

Temps de lecture estimé : 4 min.

Pierre sortit donc, ainsi que l’autre disciple, et ils se rendirent au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble. L’autre disciple, plus rapide que Pierre, le devança à la course et arriva le premier au tombeau. Se penchant, il aperçoit les linges, gisant à terre ; pourtant il n’entra pas. Alors arrive aussi Simon-Pierre, qui le suivait ; il entra dans le tombeau ; et il voit les linges, gisant à terre, ainsi que le suaire qui avait recouvert sa tête ; non pas avec les linges, mais roulé à part dans un endroit. Alors entra aussi l’autre disciple, arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut. (Jean 20, 3-8)

Le tombeau de Jésus vide au matin de Pâques

Qu’a vu Jean (« l’autre disciple ») pour croire ? Qu’a-t-il vu que Pierre n’avait pas vu ? Il voit le tombeau vide. Il ne voit pas le corps de Jésus, le signe de mort qu’il pensait trouver malgré la promesse de Jésus.

« Il vit et il crut ». Que crut-il ? Crut-il en la fin des épreuves ? En ce cas, il aurait cru en vain, jusqu’au moment de sa propre mort.

Le Samedi saint et le silence de Marie

Temps de lecture estimé : 4 min 30.
 

Le Samedi saint, l’homme n’a plus l’initiative.

Tant qu’il fait jour,
il nous faut travailler aux œuvres de celui qui m’a envoyé ;
la nuit vient,
où nul ne peut travailler.
Tant que je suis dans le monde,
Je suis la lumière du monde.
(Jean 9, 4-5)

L’homme ne peut vraiment donner une réponse au don total de Jésus qu’après la Résurrection.

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