Site pour mieux connaître Dieu et l'Église catholique

Mots-clés blog : communion

Jésus donne-t-il un sens à la vie ?

Temps de lecture estimé : 5 min

Jésus et la pécheresse

Pourquoi tant de nos prières ne sont-elles pas exaucées ? Pourquoi Dieu laisse-t-il mourir ou partir les personnes que nous aimons ? Pourquoi tant de souffrances, où que l’on regarde dans le monde, à commencer par ma propre vie ?

Dieu ne nous a pas promis d’empêcher la souffrance, au contraire il nous a prévenus que nous allions souffrir. Mais alors, Dieu, à quoi sert-il ?

Dans son encyclique Redemptoris Missio, saint Jean-Paul II explique que la nature du Royaume de Dieu est « la communion des hommes entre eux et avec Dieu ». Ce qui veut dire que, si Dieu est vraiment notre créateur, le sens de notre vie, ce pourquoi nous sommes faits, est cette communion, cet amour.

Attention, il s’agit bien de l’amour tel qu’il est dans le cœur de Jésus : un profond désir du bonheur de l’autre, un désir brûlant de vivre cette communion, cette proximité avec l’autre, accompagné d’une liberté intérieure qui permet d’accepter la séparation, ou le refus d’aimer de la part de l’autre, qui toujours laisse l’autre libre. Un tel amour entraîne de la souffrance devant la souffrance de l’autre, sa haine ou son indifférence. Il entraîne un profond bonheur quand l’amour est partagé. Mais le bonheur est là, en Dieu, même quand l’amour n’est pas réciproque.

Jésus Pain de vie, vraie nourriture pour notre faim immense de vie éternelle

Temps de lecture estimé : 2 min 30

Dans l’Évangile d’aujourd’hui (voir extraits en bas), chaque verset mériterait un commentaire développé, de multiples liaisons avec des textes de l’Ancien Testament. La manne est la préfiguration de l’Eucharistie de plusieurs manières. Elle est donnée à tous, elle vient du Ciel, et elle ne peut être gardée pour plusieurs jours.

Messe en rite oriental

La manne était la nourriture du corps. De manière merveilleuse, Jésus nous donne son propre Corps pour notre âme, pour nous unir à lui d’une manière ineffable, impossible à imaginer avec notre propre esprit. Rien de comparable dans aucune autre religion : Dieu se fait nourriture pour son peuple.

La manne était un grand miracle, il préparait nos esprits à recevoir un miracle sans commune mesure. Cette étreinte qu’est la consommation de son Corps dans l’Eucharistie, c’est Jésus qui la veut, c’est lui qui a l’initiative, comme toujours. C’est par la volonté du Père et par la sienne propre qu’il veut se donner à nous de manière si intime. Rien de ce qui est humain ne lui est étranger, et il vient dans notre chair nous nourrir de sa chair. Comment imaginer le Corps du fils de Dieu subir le sort habituel de la nourriture humaine : être mâché, descendre dans l’estomac, puis être assimilé corporellement ?

Jésus nous invite à accueillir la vie éternelle, c’est-à-dire la vie même de Dieu dès cette terre. L’Évangile selon saint Jean regorge de cette volonté de Jésus. C’est par l’Eucharistie tout spécialement qu’il veut nous donner cette vie éternelle. C’est en méditant un texte comme celui-ci que notre soif de l’Eucharistie peut grandir. Cette soif est celle de la vie éternelle, de la vie de Dieu, de cette vie qui est déjà commencée depuis notre baptême et qui va « passer » en nous jusqu’à notre ultime passage, où Dieu, brisant les liens qui nous retiennent encore, pourra enfin, selon sa volonté brûlante, nous étreindre de toutes ses forces et réaliser son « rêve », nous unir pleinement à lui.

« Qu’ils soient un » : espérer avec nos frères orthodoxes

Temps de lecture estimé : 4 min

Le Seigneur a dit, parlant de nous ses disciples : « Qu’ils soient un, afin que le monde croie » (Év. Jean 17,21).

Au cours du premier millénaire, la communion s’était globalement maintenue entre les chrétiens, à part quelques schismes mineurs.

Depuis 1054, l’unique Église du Christ, notre Église, subit un drame qui est celui de la division fondamentale entre l’Occident et l’Orient. C’est le schisme avec ceux qui se désignent eux-mêmes comme « orthodoxes ».

Le métropolite Hilarion et le cardinal Kurt Koch

La dimension communautaire du témoignage missionnaire, selon Jean-Paul II

Temps de lecture estimé : 3 min

Sur le chapitre V de l’encyclique Redemptoris Missio – Deuxième partie : § 48 à 51

L’annonce de l’amour de Jésus-Christ dans les endroits où Il n’est pas connu, la proposition du baptême, n’ont pas pour seuls buts d’augmenter le nombre de croyants et de baptisés et de permettre à telle ou telle personne de découvrir qu’elle est aimée de Dieu et sauvée par lui.

La mission ad gentes a comme objectif de fonder des communautés chrétiennes, d’amener des Églises à leur pleine maturité. C’est le but premier et spécifique de l’activité missionnaire et on ne peut pas dire qu’il soit atteint tant qu’on n’a pas réussi à édifier une nouvelle Église particulière vivant normalement dans son cadre naturel.

« Ce qui montrera à tous les hommes que vous êtes mes disciples, c’est l’amour que vous aurez les uns pour les autres. » dit Jésus (Jn 13, 35). Voilà la source de la vie communautaire : l’amour trinitaire (que le Père, le Fils et l’Esprit Saint se portent) dont l’amour qui circule entre les chrétiens est le reflet. Comme au sein de la Trinité, l’amour des chrétiens les uns pour les autres ne peut que se communiquer à l’extérieur de l’Église. Mais la source de l’amour pour les non-chrétiens, et la source de la mission est dans cet amour qui devrait être visible au sein de l’Église.

L’homme et la femme dans l’Église catholique : rivaux, dominants-dominés ou témoins de l’unité ?

Temps de lecture estimé : 12 min

Le 18 mars dernier, une personne anonyme a posté une « Révolte » sur notre site : « Pourquoi est-ce que certains curés refusent de prendre des filles comme enfant de chœur ? – Je ne comprends pas. »

J’ai essayé d’exprimer mon point de vue, que je crois être conforme aux textes officiels de l’Église catholique, et je ne m’attendais pas à une telle charge émotionnelle dans les commentaires qui ont suivi, ni à des jugements aussi violents envers ma personne, de la part d’autres catholiques pratiquants.

Même s’il n’est jamais agréable de subir de durs jugements — je n’ai pas publié les commentaires les plus violents — je trouve que ce débat est en lui-même très intéressant et révélateur.

Homme et femme Il les créa : les conséquences du péché originel

Dieu reproche à Adem et Ève d'avoir mangé le fruit défendu - Peinture de Meister Bertram von Minden, 1375-1383

Comment j’ai appris à aimer les touristes sexuels

Septembre 2007 : j’arrivai dans la ville de Pattaya, où j’avais décidé de m’installer pour une durée indéterminée, afin de me rapprocher des femmes thaïlandaises vivant de la prostitution auprès des touristes asiatiques et occidentaux.

Je vous rassure tout de suite : je ne parlerai pas ici de la prostitution des enfants, et les « touristes sexuels » dont je parle sont ceux qui se tournent vers des femmes majeures et consentantes. Pendant mon séjour de 15 mois à Pattaya, je n’ai pas cherché à rencontrer des enfants prostitués, ni à en savoir plus sur leur situation. La situation des femmes thaïes adultes consentante était déjà bien lourde et douloureuse, je ne me sentais pas la force intérieure d’accueillir dans mon cœur toute la souffrance des femmes victimes de réseaux, ni celle des enfants.

Site sous WordPress & Thème par Anders Norén