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Les divorcés remariés n’ont jamais été excommuniés !

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Un prêtre donne la communion

Une fois de plus, un article de presse laisse entendre que l’Église catholique excommunie les divorcés remariés.

Dans cet article du Figaro : Le pape François allège la procédure de nullité des mariages catholiques, Jean-Marie Guénois explique avec clarté en quoi l’expression d’« annulation de mariage » est impropre. L’Église n’annule jamais un mariage valide. Elle n’en a pas le pouvoir, car Jésus a été on ne peut plus clair sur le sujet1. Ce que l’Église permet, c’est de constater la nullité d’un mariage n’ayant jamais été valide.

Mais plus loin dans l’article, l’auteur, qui connaît pourtant bien l’Église, écrit deux fois que le pape François cherche des solutions pour permettre aux divorcés remariés de revenir dans la communion de l’Église. Être exclu de la communion de l’Église, cela veut dire être excommunié. La rumeur de l’excommunication des divorcés remariés a la vie dure… Pourtant, rien n’est plus faux. L’Église catholique n’a jamais excommunié les divorcés remariés.

Jésus Pain de vie, vraie nourriture pour notre faim immense de vie éternelle

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Dans l’Évangile d’aujourd’hui (voir extraits en bas), chaque verset mériterait un commentaire développé, de multiples liaisons avec des textes de l’Ancien Testament. La manne est la préfiguration de l’Eucharistie de plusieurs manières. Elle est donnée à tous, elle vient du Ciel, et elle ne peut être gardée pour plusieurs jours.

Messe en rite oriental

La manne était la nourriture du corps. De manière merveilleuse, Jésus nous donne son propre Corps pour notre âme, pour nous unir à lui d’une manière ineffable, impossible à imaginer avec notre propre esprit. Rien de comparable dans aucune autre religion : Dieu se fait nourriture pour son peuple.

La manne était un grand miracle, il préparait nos esprits à recevoir un miracle sans commune mesure. Cette étreinte qu’est la consommation de son Corps dans l’Eucharistie, c’est Jésus qui la veut, c’est lui qui a l’initiative, comme toujours. C’est par la volonté du Père et par la sienne propre qu’il veut se donner à nous de manière si intime. Rien de ce qui est humain ne lui est étranger, et il vient dans notre chair nous nourrir de sa chair. Comment imaginer le Corps du fils de Dieu subir le sort habituel de la nourriture humaine : être mâché, descendre dans l’estomac, puis être assimilé corporellement ?

Jésus nous invite à accueillir la vie éternelle, c’est-à-dire la vie même de Dieu dès cette terre. L’Évangile selon saint Jean regorge de cette volonté de Jésus. C’est par l’Eucharistie tout spécialement qu’il veut nous donner cette vie éternelle. C’est en méditant un texte comme celui-ci que notre soif de l’Eucharistie peut grandir. Cette soif est celle de la vie éternelle, de la vie de Dieu, de cette vie qui est déjà commencée depuis notre baptême et qui va « passer » en nous jusqu’à notre ultime passage, où Dieu, brisant les liens qui nous retiennent encore, pourra enfin, selon sa volonté brûlante, nous étreindre de toutes ses forces et réaliser son « rêve », nous unir pleinement à lui.

Pour des églises ouvertes !

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Porte d'église ouverte

Cet article est le fruit de deux chocs personnels récents.

D’abord, dans notre village, il a été décidé, pour raisons de sécurité, de fermer l’église en-dehors de la messe. Cette décision semble légitime au vu des récentes profanations dans le secteur, mais elle m’empêche d’aller prier régulièrement comme j’en avais l’habitude.

Ensuite, lors d’une visite à Digne-les-Bains (Alpes de Haute Provence), j’ai eu la douleur de constater qu’aucune église de cette ville n’était ouverte en-dehors de la messe, y compris la cathédrale. Seule une chapelle peu entretenue est ouverte certains jours à certaines heures. Je ne pouvais pas imaginer qu’en France, on puisse trouver un siège épiscopal où aucune église ne soit ouverte en semaine.

Sacrement de la Confirmation : vers un retour aux sources ?

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À la Pentecôte 2014, Mgr Minnerath, archevêque de Dijon, a dévoilé un ambitieux projet concernant la pratique de la confirmation en France, en proposant d’abaisser l’âge de sa réception.

Confirmation à Notre-Dame de Paris

Depuis de nombreuses années, pratiquement tous les diocèses de France pratiquent la confirmation à l’adolescence, pour les enfants qui ont été baptisés auparavant. Or, cette pratique est une disposition mise en place par la seule Conférence des évêques de France, et le texte officiel, sanctionnant une pratique bien antérieure, ne date que de 1986 (Bulletin officiel de la Conférence des évêques n. 30, 28 janvier 1986, p. 450).

Mgr Minnerath fait d’abord un constat d’échec pastoral de cette pratique : seuls 5% des enfant baptisés reçoivent la confirmation. Mais ce constat est suivi d’une réflexion de fond bien plus importante : est-il juste de conférer la confirmation après la première communion ?

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