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Cruauté du Dieu de l’ancien testament

La Bible est-elle vraiment la parole de Dieu ?
Les lois juives ont-elles été dictées par Dieu ?

Comment le Dieu dont Jésus a parlé -t-il pu être aussi peu miséricordieux ?
Comment a-t-il pu dire de lapider les jeunes filles ayant perdu leur virginité ?
Pourquoi voulait-il qu’on lui sacrifie des animaux en les tuant d’une manière aussi douloureuse pour eux ?

Et bien d’autres cruautés envers les hommes…

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Encore une atteinte à la liberté de la presse…

  1. Filippo-modérateur

    Dieu ne change pas

     

    Je vais ici donner des pistes de réflexion, je ne prétends en aucune manière épuiser le sujet ni me poser en maître. J’essaie de poser des jalons pour au moins donner un peu de lumière à cette question très délicate.

     

    Extraits du premier livre de Samuel, chapitre 15 :

    « Samuel dit à Saül : “C’est moi que le Seigneur a envoyé pour te sacrer roi sur son peuple Israël. Écoute donc les paroles du Seigneur : Ainsi parle le Seigneur Sabaot : J’ai résolu de punir ce qu’Amaleq a fait à Israël, en lui coupant la route quand il montait d’Égypte. Maintenant, va, frappe Amaleq, voue-le à l’anathème avec tout ce qu’il possède, sois sans pitié pour lui, tue hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs et brebis, chameaux et ânes. “

    Saül battit les Amalécites à partir de Havila en direction de Shur, qui est à l’orient de l’Égypte.

    Il prit vivant Agag, roi des Amalécites, et il passa tout le peuple au fil de l’épée, en exécution de l’anathème.

    Mais Saül et l’armée épargnèrent Agag et le meilleur du petit et du gros bétail, les bêtes grasses et les agneaux, bref tout ce qu’il y avait de bon; ils ne voulurent pas le vouer à l’anathème. Mais tout le troupeau vil et sans valeur, ils le vouèrent à l’anathème.

    La parole de Yahvé fut adressée à Samuel en ces termes : “Je me repens d’avoir donné la royauté à Saül, car il s’est détourné de moi et n’a pas exécuté mes ordres.” »

     

    Quelques informations pour mieux comprendre le texte :

    Samuel était un prophète de Dieu.

    Saül était le premier roi d’Israël, il vivait 3000 ans avant nous, soit 1000 ans avant Jésus-Christ.

    Amaleq désigne le peuple des Amalécites, un peuple qui a refusé de laisser passer Israël vers la terre promise.

    Vouer à l’anathème veut dire détruire complètement, ce qui signifie qu’il n’y aura aucun butin pour le vainqueur, c’est donc un sacrifice que le peuple fait à Dieu.

     

    Mon commentaire :

    Ce passage de la Bible nous décrit un Dieu monstrueux.

    L’histoire de la sortie d’Égypte est ancienne, et le Dieu d’Israël semble ici terriblement rancunier. Il ressort l’affaire des Amalécites sans aucune raison, et ordonne une guerre d’extermination totale, sans pitié aucune. De plus, quand Saül ne se plie pas complètement à cet ordre d’extermination, Dieu le punit d’une peine qui équivaut presque à la peine de mort, puisqu’il lui retire la royauté.

    Je n’ai pas trouvé dans la Bible d’autre passage où Dieu ordonne une guerre d’extermination, en précisant bien qu’il n’y aura aucune pitié, y compris pour les enfants et les nourrissons.

     

    Que faire de cela ? Dire que nous, chrétiens, ne devons garder que le Nouveau Testament et que l’Ancien doit être rejeté ? Dire ceci, c’est accepter la plus ancienne hérésie, celle de Marcion, hérésie immédiatement rejetée par l’Église du Ier siècle. L’Église reconnaît donc depuis toujours que l’Ancien Testament est entièrement la Parole de Dieu, et qu’il doit être connu et médité.

    Doit-on biffer d’un trait de plume les passages qui montreraient un Dieu cruel ? Par exemple ce texte du livre de Samuel ?

     

    La réponse est plus complexe qu’il n’y paraît.

    D’abord, il faut bien se rendre compte que 3000 ans, c’est une durée qui implique une manière de penser qui nous est complètement étrangère. C’est comme si nous allions au fin fond de l’Afrique, de la Bolivie ou de l’île de Bornéo sans aucune préparation.

    D’autre part, la Bible est un ensemble de livres écrits à la fois par Dieu et par un auteur humain. Cet auteur, même s’il est inspiré par Dieu, garde toutes les catégories mentales de son époque, du lieu où il se trouve, du peuple auquel il appartient.

    Nous devons ainsi admettre que les textes où le Dieu d’Israël semble cruel sont des textes écrits dans un monde où tous les peuples de la région se battent les uns contre les autres, de manière sporadique ou permanente, et ce depuis la nuit des temps.

    Notre vieille Europe est en paix depuis des décennies, il nous semble inconcevable que des peuples soient en permanence sur le sentier de la guerre.

    Et pourtant, pour l’époque, l’idée que Dieu commande à Israël de mener une guerre contre un autre peuple n’a en soi rien d’extraordinaire. Dieu protège son peuple, il le défend contre ses ennemis, et à l’occasion il prend l’initiative. Nous appelons ça une guerre préventive, condamnée par le droit international. Une telle notion n’a évidemment aucun sens pour les hommes d’il y a 3000 ans.

    Le rédacteur de notre texte ne fait que rapporter un fait courant : un dieu commande à son peuple de faire la guerre à un autre peuple.

    L’idée d’un Dieu à la bonté universelle n’apparaît pas avant Jésus, et ça paraît déjà insupportable pour beaucoup des contemporains de Jésus. Alors imaginez 1000 ans plus tôt !

     

    Voilà pour le principe de la guerre contre un autre peuple.

    Maintenant pourquoi une guerre d’extermination ?

    Quand on lit ici « anathème », il faut l’entendre comme un sacrifice fait au Dieu d’Israël, un sacrifice bien spécifique, qui ne se fait pas chez les autres peuples.

    L’idée est que c’est faire un grand hommage à Dieu que de tout lui offrir et ne rien garder comme butin. Le butin de guerre est totalement intégré dans les mœurs de l’époque, et il y a donc une étrangeté avec ce Dieu qui demande parfois que tout lui soit donné gratuitement, sans aucun retour.

    Ça semble incroyable, mais il est pourtant permis d’y voir une prophétie du sacrifice de nos vies, que le Seigneur nous demande chaque jour. Pour un petit peuple menacé de toutes parts, faire le sacrifice du butin n’est pas une petite affaire.

    Mais alors, pourquoi faire tuer les enfants et nourrissons ? Est-ce que le Dieu d’Israël est avide de sang, comme la déesse indienne de la mort Kâlî ?

    Là encore, nous arrivons avec nos catégories mentales actuelles : nous disons volontiers que tuer des enfants, c’est encore plus horrible que de tuer des adultes, et nous avons raison bien sûr.

    Mais ici c’est l’anathème, et surtout le fait qu’il ne soit pas respecté par Saül, qui intéresse notre auteur. Il faut bien voir que le massacre n’est pas ce qui occupe sa pensée. Le sujet principal du texte, c’est l’ordre que Dieu adresse à Saül, et surtout la violation de cet ordre.

    Nous sommes déconcertés que Dieu reproche à Saül de ne pas tout détruire, mais ce que l’auteur de ce texte veut nous faire comprendre, c’est que le Dieu d’Israël est un Dieu qui doit être obéi en tout ce qu’il commande. Abraham constitue un bon exemple : il était prêt à sacrifier son fils unique sur ordre de Dieu, et cela sans dire un mot. Dieu a reconnu qu’il était juste, et il l’a fait père d’une multitude de peuples, malgré ses nombreux péchés.

     

    Donc aujourd’hui, nous qui sommes révoltés au premier abord par ce texte, nous pouvons en tirer un enseignement spirituel pour notre vie : Dieu aime l’obéissance plus que tous les sacrifices. Il veut que l’homme suive ses chemins pour être avec lui et ainsi goûter son bonheur. Dieu n’attache pas d’importance particulière à nos péchés pour peu que nous décidions à nouveau de le suivre, ça s’appelle la conversion.

    L’exercice que je viens de faire avec l’un des textes les plus choquants de la Bible est un exercice à faire, avec un minimum de connaissances bibliques, sur les autres textes où Dieu semble cruel. Je n’ai pas l’espace pour le faire ici.

    Il est bon de lire la Bible. Il est nécessaire de nous documenter et d’écouter des maîtres si nous ne voulons pas en rester au stade de la révolte, mais entrer dans ce que Dieu veut nous dire à travers ces textes si étrangers à nos mentalités d’hommes du IIIème millénaire.

  2. Anonyme

    Oui, c’est un passage
    Oui, c’est un passage horrible en effet.

    J’ai du mal à comprendre où vous voulez en venir.

    – “L’idée d’un Dieu à la bonté universelle n’apparaît pas avant Jésus, et ça paraît déjà insupportable pour beaucoup des contemporains de Jésus. Alors imaginez 1000 ans plus tôt !”

    Qu’est-ce que vous voulez dire ? Est-ce que cet épisode est un fait historique ou est-ce que le rédacteur a inventé pour transmettre un enseignement symbolique ?

    Est-ce Dieu oui ou non qui inspire la Bible ? On a l’impression dans ce que vous écrivez que le contexte culturel domine totalement sur une éventuelle inspiration de Dieu.

    – Vous parlez d’obéissance, que Dieu a voulu qu’on tue des nourrissons pour qu’on comprenne qu’il aime l’obéissance. Je trouve cette réponse toute aussi choquante. Il me semblait que le Dieu des chrétiens aimait une obéissance éclairée, conforme à la raison, et que justement ses demandes n’étaient jamais en contradiction avec l’amour, qu’il n’était jamais en contradiction avec lui-même.

    Je comprends ceux qui ont créé cette première hérésie dont vous parlez !

  3. Filippo-modérateur

    Dieu inspire toute la Bible

    Dieu inspire toute la Bible et toute la Bible est écrite par des auteurs humains.

    Les auteurs de l’Ancien Testament ne sont pas historiens pour deux sous. La relation exacte des faits ne les intéresse pas. Ils veulent montrer qui est Dieu, son action dans le monde, comment les hommes réagissent à son action.

     

    Donc ce récit, écrit des centaines d’années après les faits, peut avoir un fond historique, mais veut surtout montrer que Dieu attend du roi d’Israël qu’il lui obéisse en tout, étant donnée sa responsabilité. Le roi David sera décrit comme celui qui est selon le cœur de Dieu, puisqu’il lui obéit, et surtout se repent quand il a désobéi.

    L’évolution de la vision de Dieu par Israël puis par l’Église, entre les tous premiers textes de l’Ancien Testament et le Nouveau Testament, est saisissante.

     

    Nous devons saisir que Dieu s’est révélé très progressivement tout simplement parce que les hommes auxquels il parlait n’étaient pas en mesure de recevoir la pleine et entière révélation tout de suite. Le peuple a du attendre mille ans. Dieu a envoyé les patriarches, puis les prophètes, et enfin son Fils. C’est ce qu’on appelle l’histoire du Salut.

    Nous qui sommes plongés dans le « tout, tout de suite » avons beaucoup de mal à comprendre ce que certains historiens appellent avec raison le « temps long ».

     

    L’Ancien Testament est inspiré ET tributaire du contexte culturel. Nous pouvons avoir l’impression qu’il est TOTALEMENT tributaire du contexte culturel, car nous ne connaissons pas, ou de manière très parcellaire, le monde dans lequel évolue l’auteur. Mais il y a bien une révélation de Dieu dans TOUT l’Ancien Testament, y compris dans les textes qui nous apparaissent les plus choquants, mais qui ne le sont pas forcément pour les gens de l’époque.

    Si nous lisons l’ensemble de l’Ancien Testament, nous voyons une progression cohérente jusqu’à la venue de Jésus.

     

    Il faut lire toute la Bible pour éclaire n’importe quel passage de la Bible, sinon on tombe facilement dans l’hérésie. Le mot hérésie vient d’une racine latine qui veut dire « choisir ». C’est exactement ce qu’a fait Marcion, il a choisi le Nouveau Testament et abandonné l’Ancien. Les protestants ont de même abandonnés certains livres bibliques. A l’opposé, le mot catholique est un assemblage de deux mots grecs. « Kata » veut dire « selon » et « Holos » veut dire « le tout ». Donc catholique, « selon le tout », veut dire universel. Quand on est catholique, on ne choisit pas, on prend « le tout », c’est-à-dire l’ensemble de la Révélation de Dieu, y compris les passages qui nous semblent incompréhensibles.

     

    C’est à nous de nous « adapter » à ces passages, et pas l’inverse. C’est à nous d’entrer dans les catégories mentales des rédacteurs de la Bible, et pas l’inverse. C’est à nous d’essayer de rentrer dans la pensée de Dieu, et pas l’inverse. C’est une attitude d’humilité qui nous est demandée. Humblement, nous demandons à Dieu de nous éclairer sur ces passages si étranges, au lieu de les rejeter orgueilleusement comme si nous avions autorité sur eux.

     

    La Bible peut et doit être interprétée dans et avec l’Église. En cela le statut de la Bible diffère du tout au tout de celui du Coran. La Bible est écrite par des auteurs humains sous l’inspiration de Dieu.

    Selon les musulmans, le Coran descendrait directement du Ciel, et Mahomet n’aurait fait que recopier, sous la dictée de l’ange Jibril, le Coran immuable qui se trouverait près d’Allah. Le Coran ne doit donc faire l’objet d’aucune interprétation. Il doit être appliqué à la lettre, point final, et ce quel que soit le contexte culturel, spatial et historique.

    Si le passage de Samuel se trouvait dans le Coran, cela voudrait dire que le bon musulman devrait massacrer hommes, femmes, enfants et nourrissons pour rendre gloire à Allah, que ce soit il y a 13 siècles ou de nos jours, puisque les prescriptions du Coran sont valables toujours et partout. Le mauvais musulman aurait pitié, ce qui est contraire à ce que Dieu dit dans notre texte.

    Dans la Bible, Dieu inspire les auteurs, mais les auteurs sont de vrais auteurs, et non de simples copistes. Il y a une histoire, l’histoire du Salut. Dieu s’y révèle progressivement, au rythme de la compréhension des hommes d’Israël, puis Dieu se fait homme et livre la Révélation pleine et entière, qui vient couronner tout ce qui a été révélé dans l’Ancien Testament sans rien en retirer.

    Jésus dit en Matthieu 5, 1 : « N’allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. »

    Jésus lui-même affirme que l’Ancien Testament fait partie de la Révélation. Allons-nous nous mettre au-dessus des affirmations de Jésus ?

     

    PS : une bonne référence sur l’inspiration des Écritures et sur la Tradition dans l’Église : la Constitution dogmatique Dei Verbum écrite au cours du Concile Vatican II.

  4. Anonyme

    « Donc ce récit, écrit des
    « Donc ce récit, écrit des centaines d’années après les faits, peut avoir un fond historique, mais veut surtout montrer que Dieu attend du roi d’Israël qu’il lui obéisse en tout, étant donnée sa responsabilité. »

    OK, mais ça ne répond pas à ma question.

    La question concernant la loi juive écrite dans l’ancien testament est complètement différente.

    À cause de cette loi, des femmes ont été lapidées, parce que c’était un commandement de Dieu.

    La loi juive décrite dans les livres comme le lévithique, etc., serait-elle aussi une façon choisie par les hommes pour faire comprendre qui est Dieu ? Cette loi a eu des conséquences concrète dans le comportement des hommes qui l’ont appliquée à la lettre, pour le meilleur et pour le pire.

  5. Filippo-modérateur

    Désolé, je n’ai pas les

    Désolé, je n’ai pas les compétences requises pour répondre à cette question. Le Lévitique est peut-être le livre le plus difficile à interpréter pour des chrétiens, étant donné que nous ne sommes pas tenus par les pratiques qu’il dicte, comme l’explique l’apôtre Paul. Il y a par exemple ces lois étranges à propos des vaches rousses, qui semblent absolument impossiblent à exploiter dans le contexte qui est le nôtre.

    Et pourtant, c’est la Parole de Dieu, Jésus nous l’affirme. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas la moindre piste pour en tirer quelque chose que ce n’est pas la Parole de Dieu.

  6. Anonyme

    Le sort des vaches rousses n
    Le sort des vaches rousses n’est pas très important.

    Mais qui a inventé ces lois, et tous les points les plus scandaleux de ces lois ? Tous les motifs de lapidation ?

    L’Église aujourd’hui s’oppose à la peine de mort.

    Personne ne se pose donc la question des raisons qui ont poussé Dieu à exiger des actes aussi scandaleux et aussi peu miséricordieux ?

    Vous parlez de choisir, ne pas se poser de questions au sujet de ce scandale c’est une façon de choisir les passages qui nous dérangent moins.

  7. Cat-modératrice

    Voici quelques pistes de

    Voici quelques pistes de réflexion, tirées du livre Les lois du Pentateuque, Points de repère pour une lecture exégétique et théologique, d’Olivier Artus, professeur d’Ancien Testament à L’institut catholique de Paris.

    Au sujet du verset de Dt 21, 18-21 :

    Si un homme a un fils dévoyé et indocile, qui ne veut écouter ni la voix de son père ni la voix de sa mère, et qui, châtié par eux, ne les écoute pas davantage, son père et sa mère se saisiront de lui et l’amèneront dehors aux anciens de la ville, à la porte du lieu. Ils diront aux anciens de sa ville: “Notre fils que voici se dévoie, il est indocile et ne nous écoute pas, il est débauché et buveur.” Alors tous ses citoyens le lapideront jusqu’à ce que mort s’ensuive. Tu feras disparaître le mal du milieu de toi, tout Israël l’entendra dire et craindra.

    – « Le statut juridique de ces prescriptions demeure difficile à cerner, dans la mesure où les textes bibliques extérieurs à la Torah ne semblent presque jamais présupposer leur mise en pratique. »

    – « Le point commun de ces prescriptions est qu’elles proscrivent la possibilité de se rendre justice à soi-même. La loi permet une médiation en vue d’un arbitrage codifié des conflits. »

    Si ce genre de loi n’était pas mis en application, c’est sans doute que les Juifs comprenaient que c’était un enseignement de Dieu qu’il ne fallait pas prendre à la lettre.

    L’auteur donne une piste de compréhension en disant que ces lois visent à éviter que les hommes se fassent justice eux-mêmes, d’une manière bien plus dramatique. À propos de la répudiation, Jésus a dit « C’est à cause de vos cœurs endurcis que Moïse l’avait permis, mais au commencement il n’en était pas ainsi ». C’est peut-être aussi à cause de la “dureté de cœur” des hommes de cette époque, qui n’avait pas encore été longuement éduqués par Dieu, que la loi règlementait les mises à mort.

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