Bonjour,
Je rencontre de grandes difficultés dans la pureté. J’ai pourtant 35 ans et bien que mariée, il m’arrive régulièrement de commettre le péché solitaire. C’était pourtant mon axe d’efforts durant ce Carême et on ne peut pas dire que ça a été une grande réussite jusque là. Je me suis confessée et le voilà déjà assaillie par les tentations. Je veux absolument tenir jusqu’à Pâques mais je me sens si faible que j’ai peur de ne pas tenir jusque là.
Je vous remercie par avance pour vos conseils.
Les réponses sont dans les commentaires
Sophie D.
Bonjour, je me sens complètement désemparée et en colère. Hier soir, je me suis confiée à mon mari. Et bien figurez-vous que ça l’a fait rire et qu’il m’a carrément dit que ça ne le dérangeait pas, m’avouant dans la foulée qu’il était deja allé voir ailleurs. Il vient de m’envoyer par là même dans ses bras.
Cat-modératrice
Bonjour Sophie,
Je suis horrifiée de lire ce que vous avez écrit. Cela a dû être un choc terrible pour vous.
Étiez-vous proche de votre mari ? Est-il chrétien ?
Je comprends qu’il soit très difficile pour vous dans ces conditions de résister aux avances de ce collègues de travail, mais vous pouvez décider de le faire pour Jésus, si vous ne pouvez plus le faire pour votre mari.
Sophie D.
C’était un très bon mari, catholique. Nous allons à la messe tous les dimanches. Je ne comprends pas ce qui c’est passé. Pour ce qui est de mon collègue, c’est trop tard, c’est fait. Et j’avoue dans honte que je ne le regrette pas et que ça faisait bien longtemps que je ne m’étais plus sentie autant aimé.
Cat-modératrice
Je prie pour vous, ce que vous vivez avec votre mari doit être très perturbant.
Sophie D.
Je vous remercie. J’en aurai bien besoin car je vais vivre désormais dans le péché.
Cat-modératrice
De mon côté je ne vous juge pas.
Sophie D.
Et je vous en remercie.
Sophie D.
Je n’aurais jamais pensé qu’un jour je prendrais un amant. Mon mari peut aller voir toutes les maîtresses qu’il veut, ça m’est désormais complètement égale. Je me rends compte qu’il ne m’aime pas et ce, depuis un bon moment. Depuis combien d’années n’a-t-il pas pris soin de moi? Montré de la considération? Apporté de la tendresse. C’est peut-être de là, ce manque d’amour, que m’est venue ce besoin de me masturber. Et lui n’en avait que faire. Désormais mon mari et moi ne feront plus chambre commune et je lui interdit de me toucher.
Mais ce qui me soucie le plus, ce sont les enfants. Je vais sauver les apparences autant que possible, mais malgré tout, ils vont bien finir par se rendre compte de quelque chose et je sais qu’ils vont en souffrir.
Cat-modératrice
Bonjour Sophie,
Peut-être que vos enfants sentaient déjà que quelque chose n’allait pas. Quel âge ont-ils ? Les enfants sont toujours atteints par ce qui se passe entre les parents. Ce qui se passe maintenant ne sera peut-être pas pire pour eux que les non dits qu’il y avait avant. En tout cas, il est absolument normal dans votre situation que vous ne vouliez plus partager la chambre de votre mari.
Sophie D.
Ils ont 11, 7 et 4 ans.
Je n’ai qu’un mot en 6 lettres qui me vient à l’esprit concernant mon mari, commençant par un “C” et finissant par un “D”. Depuis plusieurs années, il n’était avec moi que pour se “soulager”. Depuis hier, je me sens revivre. J’ai pris mon pied comme il ne m’était plus arrivé depuis très longtemps. Pourtant il n’en a pas toujours été ainsi. À une époque il était tout à moi, se montrait passionné. Je lui avais offert ma virginité alors que nous n’étions pas mariés. Peut-être que c’est pour cette raison : bâti sur de mauvaises bases, notre mariage était peut-être voué à l’échec dès le départ.
Cat-modératrice
Bonjour Sophie, j’espère que vous allez bien. J’imagine que l’inquiétude pour vos enfants doit être grande.
Sophie D.
J’essaie de les protéger au mieux des tensions bien difficiles à cacher entre mon mari et moi. Je ne sais pas si l’on doit continuer ainsi à faire semblant d’être un couple normal devant eux ou à clarifier la situation.
Cat-modératrice
Je pense qu’il est difficile de savoir ce qui est pire pour un enfant entre des tensions inexpliquées ou la vérité. Je pense que cela dépend des enfants, et des âges.
Quand j’avais 8 ans, mes parents envisageaient de se séparer, et c’est ma grand-mère maternelle qui m’a dit : « Ton père n’aime pas ta mère ». Je ne l’ai pas crue, mais quand ma mère m’a confirmé que c’était vrai, cela a été un choc terrible pour moi, une brisure. Par contre, une fois que j’ai su qu’il n’y avait pas ou plus d’amour entre mes parents, j’ai souhaité qu’ils se séparent parce que j’avais conscience que mon père faisait souffrir ma mère. Il se sont finalement séparés quand j’avais 14 ans.