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Comment peut-on associer dignité et sacrement

Comment peut-on associer dignité et sacrement? Cette notion revient dans les commentaires que j’ai suivis, cette semaine sur votre blog. “Est-ce que je peux aller communier?” Est-ce que les homosexuel(le)s peuvent communier? pour l’Eglise même, les divorcé(e)s-remarié(e)s n’ont pas le droit de communier ! et “Seigneur, je ne suis pas digne, mais dis seulement une parole et je serais guéri(e) “(pas pour longtemps à regarder la fréquence des communions. Je blague)) Dans le même temps, je viens de recevoir un mail d’un ami m’envoyant une photo de Videla recevant la communion et me disant:” cela me choque”. J’ai répondu: “Moi, non ! mais ce qui me choque est qu’une photo soit prise et mise dans le domaine public”. Seulement il faudrait peut-être réfléchir à la célébration pour que le sacrement soit vivifiant pour chacun(e).

L’Eucharistie SYMBOLE ne me nourrit pas. Il m’a fallu longtemps pour réaliser que c’est ma rencontre avec l’autre qui me nourrit. Il en est de même pour le baptême. Certains prêtres refusent de baptiser des bébés car les parents vivent leur homosexualité. J’ai parfois le sentiment que le prêtre refusent de donner certains sacrements car ils ont l’impression de donner des perles à des pourceaux. Jésus n’est pas venu pour les bien-portants. Jésus dit souvent: “Vas, ta foi t’a sauvé” avant que la personne n’ai eu le temps de dire ou de demander. Le Père-Mère de l’enfant prodigue n’a pas laisser le temps à l’enfant de confesser ses fautes. Il-elle l’a relevé et invité à la fête. Jésus nous dit clairement qu’il me suffit d’ébaucher une démarche vers Lui et alors Il me comble de son Amour. Ma Foi est dans cette Confiance: je suis aimée et le reste m’est donné avec surcroit.

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12 commentaires

  1. Cat-modératrice

    Merci pour votre question

    Merci pour votre question Alice.

    Vous soulevez beaucoup de questions à la fois !

    – Comment peut-on associer dignité et sacrement ? J’ai du mal à comprendre le sens de cette question.

    – Est-ce que les homosexuel(le)s peuvent communier ? L’Église catholique a des règles claires sur ces questions. Le fait d’être homosexuel, dans le sens d’éprouver une attirance envers les personnes du même sexe que soi, et non envers les personnes de l’autre sexe, en soi ce n’est pas un péché ni un obstacle à la communion. Adélaïde dénonçait le fait que des paroissiens étaient choqués s’ils voyaient un homme efféminé aller communier, sans rien savoir de sa vie privée. Elle a raison, ce comportement des paroissiens est tout à fait anormal. Le fait d’être efféminé ou de ressentir une attirance pour qui que ce soit n’est pas un péché.

    Par contre, l’Église demande aux personnes qui ont des relations sexuelles en dehors du mariage de s’abstenir de communier (ce qui n’empêche pas l’appartenance à l’Église ni la communion spirituelle). Ce qui fait qu’un couple hétérosexuel vivant ensemble, ou ayant des relations sexuelles sans être mariés à l’Église, ou un couple homosexuel ayant des relations sexuelles, doivent s’abstenir de communier par respect pour l’Eucharistie. De même, toute personne en état de péché grave doit s’abstenir de communier : toute personne qui trompe son conjoint, qui a de la haine envers quelqu’un, qui vole son prochain…

    – pour l’Eglise même, les divorcé(e)s-remarié(e)s n’ont pas le droit de communier ! C’est dans la même logique que ce que je viens d’écrire : le mariage chrétien est indissoluble, selon ce qu’a décrété très clairement Jésus. Donc si un mariage est valide, un divorce civile n’invalide pas le mariage religieux, et la personne qui se marie à nouveau civilement est en état d’adultère. On ne parle que de l’interdiction de communier pour les divorcés-remariés, mais une grande partie des personnes qui communient à la messe ne seraient pas censées communier s’ils respectaient ce que demande l’Église.

    – un ami m’envoyant une photo de Videla recevant la communion et me disant:” cela me choque” Personne ne peut juger de l’âme d’autrui. Nous ne savons pas si cet homme s’est repenti de ses péchés et s’est confessé. Si c’est le cas, l’Église ne lui interdit pas de communier. Mais de fait, de nombreux hommes politiques qui communient ont commis des péchés qui ne leur donnent pas le droit de communier.

    – L’Eucharistie SYMBOLE ne me nourrit pas. Selon la foi catholique, l’Eucharistie n’est pas un symbole. Si vous n’avez pas foi en la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie, il est normal que cela ne vous nourrisse pas. 

    – Certains prêtres refusent de baptiser des bébés car les parents vivent leur homosexualité. J’avoue que je ne sais pas si l’Église a donné des consignes officielles concernant cette situation. Pour ma part, j’aurais tendance à donner tort à ces prêtres de priver les enfants de ce sacrement. C’est vrai que normalement les parents qui demandent le baptême pour leurs enfants doivent s’engager à l’élever dans la foi, mais concrètement, c’est rare qu’un prêtre refuse le baptême même lorsqu’il est demandé par des parents non pratiquants. Je n’ai jamais entendu parler de prêtre ayant refusé le baptême à un enfant dont les parents sont homosexuels. Je ne sais pas s’ils ont le droit de refuser dans ce cas-là, si les parents, même homosexuels, disent qu’ils veulent élever l’enfant dans la foi.

    – Jésus n’est pas venu pour les bien-portants. Jésus dit souvent: “Vas, ta foi t’a sauvé” avant que la personne n’ai eu le temps de dire ou de demander. Le Père-Mère de l’enfant prodigue n’a pas laisser le temps à l’enfant de confesser ses fautes. Il-elle l’a relevé et invité à la fête. Jésus nous dit clairement qu’il me suffit d’ébaucher une démarche vers Lui et alors Il me comble de son Amour. Ma Foi est dans cette Confiance: je suis aimée et le reste m’est donné avec surcroit.

    Tout à fait ! Et le fait de demander à quelqu’un de ne pas communier, du fait de sa situation, n’est pas une exclusion de l’Église. Jésus a des paroles d’amour et de miséricorde, mais aussi des paroles pleines d’exigence, parce que par amour pour nous, il veut nous faire grandir dans l’amour et la vérité. Je suis aimée et le reste m’est donné avec surcroit. Tous les êtres humains sont aimés, et Jésus nous donne tout, mais il faut aussi être en état de l’accueillir. Les exigences de Jésus et de l’Église ne sont pas des conditions au don de l’amour de Dieu, mais des conditions pour être capables de recevoir cet amour, et de grandir dans l’amour. Jésus parle aussi de la porte étroite par laquelle très peu de gens parviennent à passer, il parle de la Croix qu’il est nécessaire de vouloir porter, il dit que certains seront pris dans le Royaume de Dieu et d’autres laissés…

     

  2. Alice Damay-Gouin

    Vous ne comprenez pas le sens
    Vous ne comprenez pas le sens de ma question ! Vous me répondez par une règle émise par l’Eglise. En état de péché, je n’aurai pas le droit de communier !!! Sacrement= REVELATION DU CHRIST, REVELATION DE L’ AMOUR Du Père-Mère! Je préfère m’abandonner, en toute confiance, sans m’inquiéter de mon état de dignité ou même pire, de mon état d’indignité, dans cet Amour que d’accepter cette loi rigide de l’Eglise…Comment aimer les autres si on commence par les juger et leur interdire à cette Révélation?

  3. Cat-modératrice

    Oui, c’est ce que je vous ai

    Oui, c’est ce que je vous ai dit Alice, je n’ai pas compris le sens de votre question. J’ai voulu préciser ce que l’Église demande exactement dans ces domaines, pas seulement pour vous mais aussi pour ceux qui liront notre conversation.

    Mais finalement j’ai aussi répondu à votre question à la fin de mon commentaire.

    Je me permettrai cependant de vous rappeler encore un autre passage de l’Évangile :

    « Deux hommes montèrent au Temple pour prier ; l’un était Pharisien et l’autre publicain. Le Pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : “Mon Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont rapaces, injustes, adultères, ou bien encore comme ce publicain ; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que j’acquiers.” Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel, mais il se frappait la poitrine, en disant : “Mon Dieu, aie pitié du pécheur que je suis !” Je vous le dis : ce dernier descendit chez lui justifié, l’autre non. Car tout homme qui s’élève sera abaissé, mais celui qui s’abaisse sera élevé. » (Luc 18, 10-14)

  4. Alice Damay-Gouin

    Jésus nous a livré un message
    Jésus nous a livré un message d’Amour et des hommes en ont fait une religion (“et même de la haine”, a ajouté un de mes amis). La Bonne Nouvelle de l’Evangile est ce message d’Amour ,pas un catalogue d’interdits, de lourds fardeaux posés sur nos épaules par notre hiérarchie…Je crois lorsqu’Il nous appelle ses ami(e)s et qu’Il nous dit: “Mon fardeaux et léger”. Aimons, Aimons, Aimons?

  5. Cat-modératrice

    Ce que demande l’Église est

    Ce que demande l’Église est perçu comme un catalogue d’interdits quand on ne cherche pas à en comprendre le sens. Jésus a été très exigeant dans ses paroles. Son amour est exigeant envers nous, non pas parce qu’il y a des conditions pour qu’Il nous aime, mais parce qu’Il veut nous faire grandir dans l’amour pour notre bonheur. Il veut nous rendre capable d’accueillir en nous toujours plus de son amour. Dans les Évangiles, et le reste de la Bible, Jésus nous enseigne comment mettre son amour en pratique, comment grandir dans l’amour. Ce ne sont pas que des mots.

    « Je suis aimée et le reste m’est donné avec surcroit. » correspond à une doctrine du XVIIe siècle appelée « quiétisme » : puisque Dieu m’aime, je suis sauvé(e), et je n’ai pas à me préoccuper de savoir si je fais du mal, je n’ai pas besoin de chercher non plus à faire du bien à mes frères, ni à me soucier des rites. Je fais oraison dans la confiance et ça suffit pour me conduire à l’union à Dieu.

    Cette doctrine a été condamnée par l’Église catholique en 1687, mais j’imagine que ce point ne compte pas pour vous.

  6. Alice Damay-Gouin

    Puis-je vous transmettre ce
    Puis-je vous transmettre ce que j’ai écrit sur le site d’un ami qui m’a dailleurs fait connaître votre site?
    Parabole: « Une vie sombrant dans l’alcool »

    ou Que faut-il faire pour être sauvé(e)?

    Faut-il prendre conscience de son indignité?

    Faut-il répéter à chaque eucharistie: « Seigneur, prends pitié car je suis pécheur(e) » ?

    « Seigneur, je ne suis pas digne de Te recevoir mais dis seulement une parole et je serais sauvé(e). » ?

    En Amour, est-il question de dignité?

    Alors j’imagine cette parabole: « une vie sombrant dans l’alcool ».

    Deux personnes s’aiment et se sont mariées devant Dieu et devant les autres. Mais peu à peu, l’une de ces 2 personnes, sombre dans l’alcool. Après chaque ivresse, elle prend conscience de son indignité et se tourne vers l’autre pour lui demander pardon, pour lui promettre de ne plus recommencer. L’autre souffre mais aime et pardonne. Elles continuent ensemble leur chemin de plus en plus difficile, après tant d’ivresses, tant de recommencements. Un jour, cette personne devenue tellement dépendante de l’alcool, prend conscience de son indignité et se dit alors, « non, je ne mérite plus cet amour qui m’est à chaque fois offert. Non, je ne peux plus aller vers cette personne pour lui demander pardon ». Et alors ce fut la chute définitive dans l’enfer de l’alcool.

    Que faut-il pour être sauvé(e)?

    Peut-être qu’il ne s’agit pas de prendre conscience de son indignité mais de prendre conscience qu’il suffit de faire confiance, inlassablement, malgré tout, en cet Autre qui nous, qui nous pardonne inlassablement.

    Il suffit de faire confiance, malgré tout, en cet Autre qui est Amour.

    Comme j’aimerais entendre:

    « Mes frères, mes sœurs, ensemble, découvrons que Dieu nous aime, découvrons combien Il nous aime et faisons Lui confiance, malgré tout! »

    Alice

    Mais suis-je hérétique? Je parle d’amour et vous ,vous me répondez “le Christ est exigeant”… j’ai hélas, l’impression d’entendre la parole d’un bien-portant qui n’a jamais été malade.On sait dire à l’autre ce qu’il doit faire mais on ne sait pas l’accopagner;et pourtant une personne souffrante , dépendante a besoin avant tout d’être accompagnée, aimée…Excusez mon insistance; le Christ ne commence pas par dire qu’il faut ceci ou cela; Il m’appelle en disant: “si tu veux”…enfin, j’ose espérer ne plus être considérée comme hérétique mais une personne qui cherche

    • Cat-modératrice

      Bonjour Alice, vous ne

      Bonjour Alice, vous ne connaissez rien de mon chemin, et vous vous trompez grandement si vous imaginez une personne qui n’a jamais été malade, et une personne qui n’a pas accompagné un grand nombre d’autres personnes très malades…

      J’ai du mal à vous comprendre comment vous vous positionnez par rapport à l’Église catholique. Dans un commentaire, vous vous plaignez de ce que « Jésus nous a livré un message d’Amour et des hommes en ont fait une religion », par ailleurs vous rejetez les demandes de l’Église catholique, si j’ai bien compris vous ne croyez pas non plus en la Présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie. Dans ce cas, pourquoi vous préoccupez-vous d’être hérétique ou non ?

      Mais je ne vous accuse pas d’être hérétique, j’indique seulement quelle est la position de l’Église sur ces différents points. Et je rappelle certains passages des Évangiles, certaines paroles de Jésus.

      Dans votre parabole, la personne qui rejette l’amour de son conjoint parce qu’il ne se sent pas digne n’a rien compris à l’amour. C’est ce que l’on appelle la crainte servile par rapport à la crainte filiale : la crainte servile nous fait obéir par peur d’être rejeté ou d’être puni, la crainte filiale nous fait obéir par amour.

  7. Filippo-modérateur

    Tes exigences font mes délices

    “Je parle d’amour et vous ,vous me répondez “le Christ est exigeant”… j’ai hélas, l’impression d’entendre la parole d’un bien-portant qui n’a jamais été malade.”

    De multiples témoignages contredisent complètement cette affirmation.

    Moi-même, j’ai souffert dans ma chair et dans mon esprit comme peu de gens peuvent le dire. Et je maintiens que Dieu, qui est amour, nous demande des choses précises, nous demande de saisir la dignité de notre baptême, de nous en réjouir et d’agir, par surabondance, en conformité avec ce qu’elle implique. Sans l’aide et les exigences de Dieu, j’aurais été totalement perdu dans ma maladie. Avec la grâce de Dieu, j’ai pu émerger et je sais que j’ai progressé d’une manière que je n’aurais jamais imaginé avant.

    Le psaume 119, v. 14 dit : “A suivre tes exigences, j’ai trouvé la joie comme au comble de la fortune.”

    Le verset 24 du même psaume dit : “Tes exigences elles-mêmes font mes délices, elles sont mes conseillers.”

    Je choisis librement de suivre les exigences de Dieu, car je sais, même si je ne comprends pas tout, qu’elles sont une voie de bonheur et de grâce.

  8. Alice Damay-Gouin

    De retour de voyage, fatiguée
    De retour de voyage, fatiguée mais heureuse. Comment me situer vis à vis de l’Eglise. J’ai pris l’habitude de dire qu’il y avait un lien ténu, fragile en apparence mais qu’il était solidement ancré et solide puisqu’il résiste. J’ai découvert, depuis peu, que ce lien est tout simplement Jésus…J’ai réprésenté l’Eglise comme un immense iceberg, la partie émergée qui m’est insupportable mais je suis dans l’immense partie immergée invisible… Lors de ma rencontre avec un ami que j’ai appelé Théophile, je l’ai remercié en lui disant qu’il venait de me remettre en Eglise. Il m’a répondu alors: “mais vous y êtes toujours. Vous êtes comme une enfant. Vous sautez à cloche-pied sur le bord d’un trottoir et le pied tombe de temps en temps sur le trottoir et parfois en dehors.” J’ai beaucoup aimé cette image et je le ressentais inconsciemment puisque j’ai pris l’habitude de me qualifier “laïque en et hors Eglise” Mais cela nous éloigne de ma question: “devons-nous contempler notre indignité pour recevoir un sacrement? Je me jette en toute confiance dans les bras duDieu-Amour Père-Mère et vous me répondez que c’est une théorie condamnée par l’Eglise… Que le Christ est exigeant…Alors puis-je dire: Non, le Christ n’est pas exigeant. Il n’impose rien. C’est l’Amour qui peut devenir éxigeant mais, alors, Il est là en moi, pour me donner toute l’aide nécessaire pour franchir tous les obstacles. C’est la joie de me savoir aimée qui me donne d’aimer les autres.Ce n’est plus moi qui vis mais le Christ qui vit en moi… et alors son joug est léger.

  9. Cat-modératrice

    Bonjour Alice,

    Bonjour Alice,

    J’aime votre désir de rester en communion avec l’Église catholique, même si vous n’aimez pas ce qui s’y passe.

    Comment interprétez-vous ces paroles de Jésus :

    Qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi. Qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi.
    Qui ne prend pas sa croix et ne suit pas derrière moi n’est pas digne de moi. Qui aura trouvé sa vie la perdra et qui aura perdu sa vie à cause de moi la trouvera. (Mt 10, 37-39)

     

  10. Alice Damay-Gouin

    Bonjour, j’ai bien trouvé
    Bonjour, j’ai bien trouvé votre réponse en rentrant de voyage et j’ai pris le temps de réfléchir. Je dois dire que durant ces quelques jours de réflexion, votre citation ne m’a rien inspiré! Elle ne m’empêche pas de vivre mais elle ne me donne rien pour mieux-vivre!!!Et vous, cela vous aide à vivre? En fait, j’ai réfléchi à cette relation. Je pose une question et pour une foi, j’ai la chance de trouver quelqu’une pour m’envoyer une réponse qui paraît pouvoir me river mon clou.
    J’ai bien pnsé: je ne connais pas d’unité de mesure alors je ne peux pas dire si j’aime plus mon mari, mon fils, ma fille ou l’un(e) ou l’autre de mes ami(e)s. J’aime. Alors est-ce que je les aime plus que le Christ???? Je crois surtout qu’en les aimant j’aime aussi le Christ vivant, présent en chacun d’eux, en chacune d’elle.
    Comme j’aimerais un réel partage! avancer ensemble et non pas l’une devant l’autre! Mais peut-être n’est-ce pas dans votre intention en créant ce blog.

    • Cat-modératrice

      Bonjour Alice, j’ai du mal à

      Bonjour Alice, j’ai du mal à comprendre votre réaction, vos dernières phrases : auriez-vous voulu que je fasse semblant d’être d’accord avec vous alors que je ne le suis pas ?

      Au sujet des versets dont nous parlons, l’interprétation qui en est donnée dans l’Église catholique ne concerne pas un degré d’intensité des sentiments d’amour. Ceci n’est effectivement pas mesurable. Ce à quoi Jésus nous invite dans ces paroles, c’est à Le préférer et à préférer Sa volonté à toute chose, même au prix, s’il le faut, de poser des décisions qui m’éloigneront de mon père/ma mère/mon fils/ou ma fille. Ce qui peut être l’une des formes de croix les plus lourdes. C’est la même chose lorsque Jésus dit :

      Que si ton oeil droit est pour toi une occasion de péché, arrache-le et jette-le loin de toi: car mieux vaut pour toi que périsse un seul de tes membres et que tout ton corps ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite est pour toi une occasion de péché, coupe-la et jette-la loin de toi: car mieux vaut pour toi que périsse un seul de tes membres et que tout ton corps ne s’en aille pas dans la géhenne. (Mt 5, 27-30)

      Ce n’est évidemment pas à prendre au sens litéral, mais cela a tout de même un sens fort ! Très semblable à celui de l’autre passage dont nous venons de parler.

      Ce n’est pas parce que la Parole de Jésus me passionne, et que je cherche à y ajuster ma vie et mon intelligence, que vous devez en déduire que je veux vous “river le clou”.

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