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ca fait des années que je souffre, et je prie souvent. Pourquoi Dieu ne m’aide pas? le suicide est un péché ? si oui, pourquoi?

Bonjour. Depuis maintenant 3ans je suis anorexique, et me scarifie, je suis atteinte de depression et je me soigne. Souvent quand je pleure à cause de ma vie je prie Dieu pour qu’il m’aide, car je n’en peu plus…
pourquoi il ne m’aide pas? Et aussi le suicide est un péché ? Merci…

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12 commentaires

  1. Cat-modératrice

    Bonjour AC,

    Bonjour AC,

    Il est très difficile de répondre à votre question. Personne n’a pu vraiment expliquer pourquoi Dieu laisse souffrir parfois longtemps ceux qui se tournent vers lui.

    Je peux vous donner mon propre témoignage. Quand j’étais enfant, adolescente et jeune adulte, pendant bien des années, j’ai aussi souffert intensément. La vie me semblait vraiment lourde à porter. Moi aussi je priais Dieu.

    Mon cheminement spirituel avec Dieu m’a permis de vivre un certain nombre de guérisons psychiques, mais c’est un cheminement qui a pris beaucoup de temps. Dieu a permis aussi, après de nombreuses années de solitude et de détresse, que je rencontre des personnes qui ont vraiment pu me comprendre et m’aider.

    Aujourd’hui je vais bien (même s’il y a toujours des épreuves dans la vie), et tout ce que j’ai vécu de souffrances dans mon passé contribue à faire de moi ce que je suis. Ce cheminement de souffrance avec Dieu m’a appris à comprendre les gens qui souffrent, à comprendre ceux qui font souffrir, à pardonner, à me libérer de la haine et de la rancune. À travers tout cela je suis devenue beaucoup plus proche de Dieu que je ne l’aurais été sans souffrance, et cette relation avec Dieu me donne beaucoup de bonheur.

    Ce n’est pas pour vous dire ce qui va se passer dans votre vie, ni pour vous dire à quoi sert la souffrance, c’est juste mon témoignage.

    En ce qui concerne le suicide, oui c’est un péché. Notre vie appartient à Dieu.

    Ceux qui se suicident n’ont pas encore vécu tout ce que Dieu leur a préparé. Ils n’ont pas fini leur chemin, ils passent à côté du plus beau.

    Mais l’Église catholique a cessé d’affirmer que ceux qui se suicident vont en enfer. Non, Dieu connaît la souffrance de ceux qui en arrivent là. Il ne les rejettent pas. Mais renoncer à vivre sa vie jusqu’au bout, renoncer à faire les rencontres que Dieu nous a préparées, renoncer à faire le bien que Dieu voudrait que nous fassions plus tard, c’est très, très, très dommage. Et le bien que nous ne ferons pas, personne ne le fera à notre place.

    Est-ce que vous rencontrez d’autres chrétiens ?

  2. PierrePierre

    Bonjour AC,
    Bonjour AC,
    Je ne comprends pas la souffrance non plus…..
    Dans vos soins, Dieu est présent par la main qui vous soutient, le regard qui vous enveloppe et la voix qui vous parle. Tenez cette main, laissez-vous regarder, joignez votre voix en réponse.
    Le soin est toujours AVEC Dieu.
    Fraternellement,
    Pierre

  3. giby

    Bonjour,
    C’est une question que je me pose souvent…

    Alors, je commence par le plus simple: Lis Evangilium vitæ: 66. Or, le suicide est toujours moralement inacceptable, au même titre que l’homicide. La tradition de l’Eglise l’a toujours refusé, le considérant comme un choix gravement mauvais. 83 Bien que certains conditionnements psychologiques, culturels et sociaux puissent porter à accomplir un geste qui contredit aussi radicalement l’inclination innée de chacun à la vie, atténuant ou supprimant la responsabilité personnelle, le suicide, du point de vue objectif, est un acte gravement immoral, parce qu’il comporte le refus de l’amour envers soi-même et le renoncement aux devoirs de justice et de charité envers le prochain, envers les différentes communautés dont on fait partie et envers la société dans son ensemble. 84 En son principe le plus profond, il constitue un refus de la souveraineté absolue de Dieu sur la vie et sur la mort, telle que la proclamait la prière de l’antique sage d’Israël: « C’est toi qui as pouvoir sur la vie et sur la mort, qui fais descendre aux portes de l’Hadès et en fais remonter » (Sg 16, 13; cf. Tb 13, 2).

    Je vais prier pour toi… Sinon, il y a des souffrances qui nous rendent meilleur… Tu as l’air de passer par des moment très dure… Prier est une chose… mais es-tu passé par les sacrements?

    N’oublies pas: Dieu t’aime

  4. VR

    Je vous comprends
    Ne vous culpabilisez pas, vous avez le droit de souffrir, vous avez le droit de vous sentir mal au point de vouloir mourir oui vous avez le droit d’avoir ces pensées. Vous savez, Dieu vous aime, il vous aime de tout son coeur et il vous soutient dans l’épreuve mais parfois vous ne vous en rendez pas compte. Je voudrais vous dire cette prière brésilienne qui raconte l’histoire de quelqu’un qui marche dans le désert et qui reproche à Dieu en regardant les traces de pas sur le sable de l’avoir abandonné car il n’en voit soudain plus qu’une et Dieu lui répond : “Mon enfant, là où il n’y a plus qu’une trace de pas, c’est là où je t’ai porté”. On ne voit pas toujours où Dieu intervient dans notre vie parce qu’on voudrait de lui du spectaculaire là où Dieu intervient de manière extraordinaire c’est à dire au coeur de ce que nous sommes. Dieu est là avec vous, Il vous porte par l’amour infini et inconditionnel qu’il a pour vous. Vous êtes aimée de Dieu et le Seigneur vous demande de poursuivre votre route en suivant son exemple. Le Christ s’est battu à travers sa passion, il a lutté car il ne voulait pas mourir, et il a donné sa vie pour nous sauver nous les hommes et pour notre salut. Le Seigneur vous demande de le suivre, de porter votre croix et de réussir à vaincre cette maladie qui vous ronge en vous battant. Battez vous, luttez, ne vous laissez pas abattre, la vie vaut la peine d’être vécue. Ne lachez rien, ne baissez pas les bras. J’ai aussi traversé la souffrance, je sais ce que c’est que de vivre des pensées morbides. Ne vous arrêtez pas à cela et si vous le pouvez et avez ce désir de guérir, allez voir un spécialiste qui saura vous prodiguer une thérapie qui pourra résoudre ce mal que vous avez. Vous vous savez malade, c’est bien, maintenant faites le pas, la démarche de prendre soin de vous. PAS DE VOUS DETRUIRE, mais de faire cette démarche de vous relever. “Lève-toi prends ton grabat et marche !” Jean 5,8 Alors courage à vous qui êtes ma soeur dans le Christ. Allez vers la vie. Prenez soin de vous. Dieu vous aime, il ne vous a pas abandonné, ne l’abandonnez pas, prenez votre vie en main, ressaisissez vous. Le pape Jean-Paul II lors des journées de la paix de 1986 disait : “Les clés de la paix sont à notre portée, il nous revient de nous en servir pour ouvrir toutes les portes”. Que la paix soit avec vous !

  5. Cat-modératrice

    Réponses données sur Facebook

    Voici des réponses à votre question données sur Facebook :

    Allegre Marie France je donnerai ce conseil commence par aimer le corps que Dieu ta donner , car la souffrance vient que tu ne t’aime pas , si tu ne t’aime pas comment veux tu guérir ? Car Dieu ta créé de ses mains , à la ressemblance de sa face , ta une étincelle d’amour a l’intérieur de toi cherche la et tu comprendras que ton corps est le temple de Dieu .

    Ghislaine Guerry Dieu nous aide, je pense, à travers les personnes qu’il met sur notre route: médecins, psy…. priez pour votre psy avant chaque rv, vous serez surprise, courage, ne restez pas seule, mettez-vous en relation avec une association, rencontrez des personnes qui souffrent, comme vous. je prie pour vous

  6. giby

    J’aimerais vraiment discuter
    J’aimerais vraiment discuter avec vous…

    Nous avons tous une croix à porter… Des fois c’est dure de chercher un chemin de sainteté avec les épreuves.

    -Priez-vous aussi dans les moments où ça va?
    -Avez-vous des amis pour vous soutenir quand ça va?
    -Quelle est la fréquence des crises?
    -Quel évènement vous a fait sombrer?

  7. Mii2

    Encouragements
    Bonjour chère amie! Il est souvent tres difficile de se faire comprendre quand on éprouve des souffrances que les autres ne peuvent pas comprendre. Mais si je sais une chose concernant le Seigneur c’est qu’il est toujours à l’écoute de tes prières. Il a une raison et un chemain trassé pour tout ses enfants. Quand moi je traversse une épreuve difficile, je me met d’abord en tête que c’est une illusion et que ça va passé! Et tout d’un coup, je me retrouve a la fin de l’épreuve sans savoir par quel chemain je suis passé. Je te propose de faire pareil. Dit toi aussi que c’est pas toi qui porte la difficulté mais le tout puissant! Ne te fais plus du mal en voulent user de toutes tes forces pour trouver la solution cela te pousse a des mauvaises pensées tel que te suicidé. Dit toi que tu est faible (” c’est quand je suis faible que je suis forte”). Et tu laisse le rèste au Christe. Sache que tu ne t’apartien pas! Mais que tu est ici bas non pas comme fruit du hazard mais pour poser ta part de pièrre. Aussi, chaque étaape de la vie est necessaire!!! Pleur quand tu peut, pleint toi si tu as ou le faire(même vers ton créateur), loue le quand tu a un peu de force et surtout sache qu’il y a pire que toi dans le monde… ne laisse pas tombé ma chéri!!! Courage, ça iras!

    • Cat-modératrice

      Ne pas comparer les souffrances
      Il me semble que l’on ne peut pas dire à une personne qui souffre de se rappeler qu’il existe pire souffrance que la sienne.
      On peut avoir l’impression que, par exemple, être prisonnière de guerre est pire que d’être anorexique, mais en fait nous n’en savons rien.
      Si une personne souffre au point de se scarifier et d’envisager le suicide, en lui disant qu’il y a pire que sa souffrance, nous risquons de faire qu’elle se sente encore plus seule et incomprise, ou bien qu’en plus elle se culpabilise.

  8. Mii2

    Avoir de tes nouvelles
    Bjr AC je ne suis pas sur le site constament mais je n’arrète pas de penser à toi! Je voudrais bien savoir comment tu te porte. Que Dieu te bénisse… Bisou!!!

  9. Linda

    Te relever
    Ma chère AC,
    L’état de souffrance dans lequel tu es aujourd’hui n’est pas une fatalité.
    Comme toutes les personnes qui traversent de grandes difficultés et s’en sortent, toi aussi tu as les ressources, le potentiel pour t’en sortir.
    Donc ne te demande pas “pourquoi” (pourquoi suis-je malheureuse, pourquoi cela m’arrive à moi? pourquoi je n’y arrive pas?) mais “COMMENT”.
    Dans la Bible, il est dit “Demande et tu recevras” mais encore faut-il poser les bonnes questions :
    Comment puis-je m’en sortir? Comment retrouver la joie de vivre? Comment retrouver l’estime de moi-même et ne plus me faire souffrir?
    En adressant les bonnes questions au Seigneur, tu obtiendras les bonnes réponses.
    A toi ensuite de les mettre en oeuvre. La Bible nous indique le chemin mais c’est a toi de le parcourir et il y a parfois des obstacles à surmonter qui teste notre foi et notre volonté.
    Sache qu’avec de la volonté et l’aide du Seigneur, tout est possible. Et si tu as la foi mais que tu as besoin d’aide pour affermir ta volonté et mettre en oeuvre les changements que le Seigneur attend de toi, parle et demande de l’aide autours de toi, à l’église, à une association.
    Je crois en toi et prierai pour toi.

  10. Coucou Frêle

    questions sur le sacrifice et la foi
    Bonjour,

    Je suis à une croisée des chemins dans ma vie de Foi et ma vie de femme. Je suis très perplexe sur la liberté que j’ai eue dans les choix que j’ai posés ces 10 dernières années, dans le travail et la vie affective. Je mets profondément en doute la liberté de choisir que j’avais. Concrètement, je traverse une immense crise intérieure de foi, qui me fait me révolter contre mon éducation, mes parents, ressentir de la colère même contre Dieu, parce que je ne vois pas l’intérêt d’avoir obéi aux adultes qui m’entouraient, me conseillaient, aux moments où j’ai posé des questions et eu des doutes dans le passé, sur des choix d’engagement professionnels et associatifs.

    J’ai la sensation d’avoir perdu ma liberté, mon audace intérieure, en obéissant aux gens à qui je faisais confiance par le passé. Ma colère vient du fait que cette obéissance a été vécue comme une contrainte, un renoncement à mes désirs intérieurs, et j’ai donné des OUi en serrant les dents. Alors je récolte aujourd’hui, plusieurs années après, la douleur dans laquelle j’ai semé ces OUI qui étaient en fait partiels….forcés…

    Pourquoi est-ce que ces personnes qui m’avaient conseillées pour mes choix passés, m’affirment que j’étais libre d’écouter ou non leurs conseils, alors que moi jai eu la sensation de devoir écouter, et donc de devoir obéir, de devoir faire le sacrifice de faire ce que je veux au nom d’une obéissance plus grande à Dieu ?

    Pourquoi un même OUI donné, par obéissance, produit-il de la colère et de la douleur quant il est dit en serrant leq dents, ou bien de la joie et de la confiance quand il est donné avec un sentiment de liberté ? c’est quoi le lien gagant-gagnant entre obéissance à des gens “plus éclairés que moi” et le sacrifice = don fait dans la Foi, fait dans l’obscurité.

    En fait, je n’arrive pas à me détacher de la colère que je ressens sur certains choix faits dans le passé, que je n’assume plus… par orgueil, par découragement, comme si je ne voulais plus obéir et en faire qu’à ma tête… Je sais que le risque de chuter est grand, car sans obéissance à plus grand que soi, dans l’Amour, on tombe…. Mais quand on ne récolte que de la ténébre, on se révolte et on se cabre comme le cheval qui a bloque devant l’obstacle, tétanisé de revivre une chute…

    Merci d’avoir eu la patience de me lire, le courage de risquer un conseil, un éclairage…

    Je crois profondément que la Vie est un mystère, que Dieu est ce mystère de Vie, mais cela créé un effroi intérieur de me sentir dans les ténèbres de l’incompréhension, dans ce tunnel de la Foi…

    • Cat-modératrice

      Bonjour Coucou frêle,

      Bonjour Coucou frêle,

      Je n’ai pas assez d’éléments pour vraiment comprendre votre situation. Quel âge aviez-vous quand vous avez ainsi obéi ? Qui étaient pour vous les personnes à qui vous avez obéi ? Dans quelles circonstances, pour quelles décisions ?

      Il est vrai qu’il y a des circonstance où on peut être théoriquement libre, personne ne nous fera de mal si l’on fait ce que l’on veut, mais l’on peut être entravé intérieurement, par exemple par la certitude que l’on a le devoir d’obéir.

      Dieu ne nous demande pas d’obéir à n’importe qui, dans n’importe quelles circonstances. Il y a des personnes qui font le vœu d’obéissance, mais cela doit être un vœu librement choisi et bien compris. Dieu veut parfois que l’on tienne tête à ceux qui ont plus d’expérience que nous.

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