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♦ « Qui peut tirer le pur de l’impur ? Personne. » – Job, 14, 4

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En France, comme dans la plupart des pays occidentaux — à part peut-être la Pologne, l’Irlande et quelques pays d’Amérique latine — nous ne sommes plus dans un pays catholique.
Il en résulte que des croyants se retrouvent de plus en plus souvent dans des situations en opposition avec ce que demande Jésus dans l’Évangile, ou avec les enseignements de l’Église.On peut considérer comme chanceux le croyant qui ne s’est jamais trouvé face à un problème de conscience où il doit choisir entre l’amour, ou le travail, ou les bonnes relations avec sa famille, et la fidélité envers l’Église et envers Jésus.

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♦ Que se passe-t-il si je ne veux pas choisir ?

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Dans l’Évangile, les paroles de Jésus sont vraiment radicales :

« Si quelqu’un vient à moi sans me préférer à son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple.
Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher derrière moi ne peut pas être mon disciple. » (Lc 14, 26-27)

« Si ta main ou ton pied t’entraîne au péché, coupe-le et jette-le loin de toi. Il vaut mieux pour toi entrer dans la vie éternelle manchot ou boiteux, que d’être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds dans le feu éternel.
Et si ton œil t’entraîne au péché, arrache-le et jette-le loin de toi. Il vaut mieux pour toi entrer borgne dans la vie éternelle, que d’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne de feu. » (Mt 18, 8-9)

Est-ce que ça veut dire que si, par exemple, je suis divorcé d’un premier mariage reconnu comme valide, et remarié avec quelqu’un que j’aime et qui m’aime, si je ne veux pas envisager de me séparer de mon conjoint actuel (ou de vivre avec lui en faisant chambre à part, si nous avons des enfants), alors je n’ai plus qu’à oublier Jésus et l’Église ?

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♦ Est-ce que le chemin vers la sainteté est fermé pour moi ?

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Beaucoup de saints des temps anciens, les saints capables de monter « le rude escalier de la perfection » (Cf. Thérèse de Lisieux, Manuscrit C), auraient considéré comme perdu le chrétien incapable de quitter une situation en opposition avec la Parole de Jésus. Ils auraient craint que celui qui n’était pas capable de tout quitter pour Jésus en un instant ne soit destiné qu’à subir le sort des « tièdes » dont parle le livre de l’Apocalypse.

Je connais ta conduite : tu n’es ni froid ni brûlant — mieux vaudrait que tu sois ou froid ou brûlant — ; aussi, puisque tu es tiède — ni froid ni brûlant — je vais te vomir. (Ap, 3, 15-16).

Heureusement pour nous — génération où tant d’entre nous sommes brisés, sans volonté, incapables de lutter contre nos envies —, le XIXe siècle nous a donné Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, dont la doctrine a été reconnue comme vraie par l’Église catholique.

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