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Contre les associations caritatives qui nous culpabilisent pour qu’on donne

Au centre de Paris, il y a un peu partout des groupes d’associations diverses qui proposent de s’arrêter 5 minutes pour discuter. Une fois qu’on s’arrête, c’est fini, tant qu’on n’a pas accepté de donner ils insistent et insistent en jouant sur la culpabilisation et la mauvaise conscience. Je ne m’arrête plus jamais, alors que pourtant j’aime bien connaître de nouvelles associations.

Il y a toutes ces associations qui nous écrivent, beaucoup d’entre elles font des dépenses pour nous offrir à l’avance un cadeau de bienvenue dont on n’a pas besoin : ex : une couverture de survie, ou pire, un dessin d’une petite fille à laquelle on devra penser toujours…

Il y a ceux qui téléphonent, et qui trouvent tout à fait normal que quelqu’un leur ait donné notre numéro alors qu’on est sur la liste rouge. Une association pour les aveugles (et qui me dit que c’était vraiment eux ?) voulait à tout prix que je donne. Quand je leur ai dit que je n’avais pas les moyens, il a dit « Mais madame, ils sont dans le noir !!! »

S’il est obligatoire de donner, alors autant instaurer un régime communiste qui bannit la propriété privée et redistribue tout.

Si donner est un acte libre, moins on me laisse libre moins j’ai envie de donner !

Les gens qui me culpabilisent ne savent pas ce que je fais de mon côté pour d’autres associations que les leurs.

Heureusement, il y a quelques associations qui n’utilisent pas ce genre de moyens.

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  1. Cat-modératrice

    Malheureusement, c’est une

    Malheureusement, c’est une tendance de plus en plus forte dans notre société de tout considérer comme un dû, et de bannir la gratitude. C’est dommage, ces relations d’obligation font disparaître les relations de miséricorde (bien différentes de l’attitude hautaine de « faire la charité ») dont parle Jean-Paul II dans Dives in Misericordia :

    Nous devons aussi purifier continuellement toutes nos actions et toutes nos intentions dans lesquelles la miséricorde est comprise et pratiquée d’une manière unilatérale, comme un bien qui est fait aux autres. Car elle est réellement un acte d’amour miséricordieux seulement lorsque, en la réalisant, nous sommes profondément convaincus que nous la recevons en même temps de ceux qui l’acceptent de nous. Si cet aspect bilatéral et cette réciprocité font défaut, nos actions ne sont pas encore des actes authentiques de miséricorde. 

    Celui qui sait recevoir le don avec la conscience que lui aussi fait du bien en l’acceptant, sert pour sa part la grande cause de la dignité de la personne, et donc contribue à unir les hommes entre eux d’une manière plus profonde. 

     

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